J’ai longtemps cru que la PNL, reine des thérapies dites brèves, était un truc fumeux et plutôt de la psychologie de foire. En réalité, je n’avais pas lu les bonnes choses. C’est en lisant les livres des fondateurs de cette pratique que j’ai découvert des choses géniales. D’ailleurs, voici 7 principes que vous pouvez appliquer à votre vie dès à présent.
Dans cet article, je ne vais pas faire un tour complet de la PNL, il y aurait beaucoup, mais alors vraiment beaucoup à dire.
La PNL, un univers plus riche qu’il n’y parait
Ce que je peux en revanche écrire, c’est que j’ai découvert une pratique vraiment passionnante et très centrée sur l’individu. Ce qui est assez loin de ce qui est présenté sur internet, où la chose est plutôt montrée comme une méthode assez opaque et fumeuse, pratiquée par des personnes de peu de confiance. En tout cas, c’est mon sentiment.
Durant de longues années, je fuyais tout ce qui parlait de PNL, et je fuyais celles et ceux qui en parlaient. J’avais la sensation d’être face à des gourous de supérette armés de méthodes à deux sous censées révolutionner mon existence.
C’est en lisant des ouvrages que qui parlent plus de psychologie qu’autres choses que j’ai découvert des liens avec la PNL. Quand un psychologue de renom explique le bien qu’il pense d’une pratique, ça vaut le coup de se pencher sur la question pour se faire son avis.
Et j’ai donc lu à peu près tous les ouvrages disponibles en français sur le sujet. Et ce fut une immense surprise pour moi !
En plongeant dans la lecture des livres de Bandler et Grinder, lecture pas toujours évidente, j’ai découvert quelque chose qui est totalement différent de ce que nous pouvons lire sur la toile.
En premier lieu, la PNL n’est pas qu’une histoire de techniques, et pas uniquement la technique de l’ancrage. C’est bien plus vaste que cela ! Tellement plus vaste ! C’est d’abord, ô surprise, le bon usage des mots.
Dans cet article, nous allons voir comment la PNL peut aider chacun de nous à mieux vivre avec soi et avec les autres grâce à des principes simples et pourtant très efficaces.
La carte n’est pas le territoire
Que signifie cette phrase mystérieuse ? En résumé, chaque être humain perçoit le monde qui l’entoure au travers de ses propres expériences passées et présentes, et de ses cinq sens.
Ainsi, mettez trois personnes dans une même pièce, faites-leur vivre une expérience commune, et en en écoutant chacune de ces trois personnes, vous aurez trois histoires différentes.
Cela vous semble logique n’est-ce pas. Vous avez raison.
Le sujet n’est pas d’avoir raison, pas du tout
Alors, pourquoi existe-t-il encore autant de dispute sur un même sujet entre deux personnes ? Parce que chacun défend ce qu’il pense être LA réalité.
Or, comme nous venons de le voir, il n’existe pas une réalité universelle. Il existe autant de réalité qu’il existe d’individus.
Cependant, et parce qu’ils sont ainsi formés et éduqués, les gens pensent que leur vision (ce que l’on nomme la Carte en PNL) est bien la réalité (en PNL, on parle de Territoire).
Ainsi donc, chacun fait une confiance aveugle à sa propre carte (bonjour les croyances limitantes) et ne peut concevoir que sa carte soit fausse.
Pourtant, il n’est pas question de savoir qui possède la bonne ou la mauvaise carte, il n’est donc pas question de savoir qui a raison. Il est bien plus question d’enrichir sa propre carte avec de nouvelles informations afin de pouvoir circuler avec autant d’aisance que possible en toutes circonstances.
Chacun doit découvrir et accepter qui il est
Ainsi donc, nous serions « figés ». Nous sommes tels que nous sommes, et rien ne peut changer ? Ceci va à l’encontre même des processus de naturels qui font ce monde qui est le nôtre. Tout change, tout le temps. Et nous suivons cette évolution.
De fait, nous n’avons pas à accepter d’être une personne que nous ne souhaitons pas être. Une personne timide n’a pas à accepter de l’être et endurer les gênes que cela occasionne durant toute sa vie.
Ce n’est pas au passé de définir ce que chacun souhaite être, c’est à l’avenir de le décider. Donc, si nous ne pouvons pas changer le passé, nous pouvons changer notre rapport à celui-ci.
Oui, vous pouvez évoluer !
Et pour l’avoir fait, croyez-moi, c’est vraiment quelque chose de très fort ! Cela demande certes des efforts, de revivre certaines émotions douloureuses, c’est vrai.
Toutefois, lorsque l’on arrive enfin à se défaire de la charge émotionnelle émanant du passé, la vie au présent est bien plus agréable, et l’avenir s’éclaircit tout d’un coup.
Le Why est en cela un outil très utile pour appréhender son passé sous un autre angle, un angle plus utile et plus constructif.
Ce qui est ici important à comprendre, c’est que nous avons le choix, nous avons toujours le choix. Et la PNL tourne autour de cette idée du choix.
Avant de reparler des choix, parlons du passé ET des choix.
Le rapport au temps et au passé
Le problème d’une personne n’est pas son problème le plus important. Son problème le plus important est qu’elle y consacre beaucoup de temps et que si jamais elle venait à le résoudre, elle trouverait un nouveau problème pour occuper le temps libéré.
Beaucoup de gens replongent dans leur passé et y choisissent les souvenirs les plus douloureux, les plus pénibles qui leur sont arrivés. Et une fois cela fait, elles les gardent avec elle, puis tentent d’envisage l’avenir.
Comment se construire un avenir radieux en faisant remonter ce passé, en étant dans un état moral et émotionnel sombre ? Ne cherchez pas, l’avenir est une lutte, et le présent est difficilement supportable.
Seulement, tout ceci est une question de choix, justement.
Chacun prend toujours la meilleure décision en fonction des choix qui lui sont possibles
Il y a deux choses importantes dans ce principe. Le choix, et la capacité à faire le meilleur choix en fonction des options que chacun s’offre.
Un individu possède une Carte, cette carte lui offre plus ou moins de choix. Si la carte n’est pas maintenue à jour, les choix sont restreints, ce qui limite l’individu dans ses possibilités.
C’est tout l’enjeu de la psychologie, et notamment de la PNL : offrir plus de choix à chacun, et surtout, des choix dits écologiques (qui respecte les émotions et les valeurs de la personne) et renforcer la confiance en soi.
Lorsqu’une personne se fie uniquement à sa carte sans chercher d’autres options possibles, d’une c’est un choix délibéré, de deux, elle va finir par s’enfermer dans un système de pensées qui n’est pas efficace pour elle.
Choisir d’enrichir sa carte peut être conscient ou inconscient, on parle alors de « processus inconscient ».
Les processus inconscients
Si nous devions être conscients de tout ce qui se passe en nous, nous deviendrons fous ! Et nous serions épuisés. Aussi, pour nous éviter cette folie, notre cerveau stocke des millions d’informations ici et là afin de nous aider à vivre plus agréablement.
Nous avons donc un ensemble de routines et d’injonctions qui soutiennent notre quotidien : respirer, marcher, faire le café, et ainsi de suite. Nous faisons tout un tas de choses sans y penser, en nous fiant à notre carte.
Mais il n’est pas interdit d’interroger cette carte, de l’enrichir. Derrière les actions que nous menons se cachent donc des processus qui ne sont ni plus ni moins que des recettes que nos appliquons pour générer des idées, des émotions, des comportements.
Notre cerveau nous appartient !
Si certaines choses que nous créons nous sont désagréables, nous avons la possibilité de les changer. Pour y parvenir, nous prenons conscience de ces recettes, et ainsi, nous pouvons commencer à les modifier de façon délibérée.
Ce n’est pas rien, car la façon dont nous pensons détermine comment nous nous sentons. Nous avons trois façons de penser :
- Créer des images ou des films dans notre tête
- Se parler à soi
- Ressentir
Voici donc un autre précepte fondamental : notre cerveau nous appartient, et s’il peut faire ses trucs tout seul de façon inconsciente, nous pouvons aussi lui expliquer comment agir pour nous notre bien être.
En résumé : on lui rappelle qui est le patron dans la boutique. C’est ici qu’intervient la méthode « faire comme si ».
Faire comme si
Evacuons tout de suite la ressemblance avec la méthode Coué. Rien à voir ! Il n’est pas question de se répéter que tout va bien quand c’est la merde, ou quelque chose comme « la pensée positive » qui nie toutes les douleurs de l’individu, pour finalement le rendre totalement inopérant.
Vous avez le droit de souffrir ! Vous avez le droit de ressentir de la douleur. En revanche, si l’évènement douloureux date d’il y trois ans, il va falloir faire le choix de passer à autre chose.
La méthode « faire comme si » part du principe qu’en changeant votre état intérieur vous allez modifier votre état extérieur, et ainsi, ressentir ce qui vous entoure différemment.
Hé oui, c’est possible, et ça marche dans les deux sens. Si vous allez bien, vous pouvez décider que les choses aillent mal. Il vous suffit de vous concentrer un moment sur des choses sombres, et vous allez voir, en quelques minutes, la vie va vous paraitre bien triste.
Et vous pouvez aussi faire l’exact opposé. Magique non ?!
Si vous voulez que les choses aillent bien, la façon dont vous êtes à l’intérieur est fondamentale. Car tout peut très bien aller, mais intérieurement, vous ne le voyez pas, vous ne l’entendez pas, vous ne le ressentez pas.
Imaginons un instant que vous êtes dans un état de triste avancé. Vous recevez une belle augmentation, où vous venez de signer un joli contrat. Comment allez-vous ressentir la chose ? Hé bien sans réelle joie. Juste un bof.
En revanche, la même nouvelle avec un paysage intérieur plus lumineux, plus joyeux, vous allez ressentir cela comme une belle nouvelle. Certes, vous n’êtes pas obligé de sauter au plafond, mais la nouvelle vous fera du bien, plus en profondeur.
Le choix des mots
J’ai gardé le meilleur pour la fin. Les mots et le langage. Pouvez-vous imaginer avoir un langage entrainant quand vous êtes dans une phase sombre ? Non. Dans le même esprit, si vous êtes sombre, qu’allez-vous penser de vous-même, de quelle façon allez-vous vous parler, vous ressentir ?
Les mots ne sont pas que des mots, leur choix est important, la façon dont vous ordonnancez vos phrases l’est également. Et là toute la base de la PNL : les mots.
- « J’ai tout essayé » : non, vous avez tout essayé en fonction de votre Carte, il existe d’autres possibilités.
- « Personne ne me comprend » : qui est personne ? Que ne comprend-il pas ? Vous êtes vous bien expliqué ?
- « Je suis nul, ne vais pas y arriver » : que se passerait-il si vous deviez y arriver ?
Les mots sont le reflet de la façon dont vous percevez le monde qui est le vôtre à l’intérieur, et celui qui est autour de vous. Que vous le vouliez ou (encore une question de choix), les mots que vous utilisez ne sont pas le fruit du hasard.
Plus vous prendrez le temps de mieux choisir vos mots, plus votre communication, tant avec vous-même qu’avec les autres sera de meilleure qualité. Et mieux vous vivrez.
La PNL en conclusion
Je n’ai volontairement pas parlé de toutes les techniques de la PNL, elles sont pourtant nombreuses, très nombreuses. Cependant, toutes ne peuvent être appliquées en étant seul.
En revanche, tout ce qui vient d’être écrit et présenté ici peut s’utiliser seul. N’attendez pas de miracles ! Tout ceci demande un peu de temps et de recul sur soi avant de commencer à porter ses fruits.
Des livres pour découvrir la PNL
- L’essentiel de la PNL (excellent pour débuter)
- La structure de la magie tome 1 (livre fondateur de la PNL)
- La structure de la magie tome 2
- Le recadrage (niveau avancé)
- Transe-formations (niveau avancé)