Névrose : conseils pour enfin retrouver la sérénité

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C’est quoi la névrose ?

La névrose, c’est un trouble psychique qui te plonge dans une guerre intérieure constante. Elle se manifeste par des angoisses, des phobies, des obsessions ou des comportements répétitifs.

C’est comme si t’avais une bataille perpétuelle dans ta tête, avec des pensées négatives, de l’anxiété, et un sentiment d’impuissance face aux situations du quotidien.

Pourtant, t’es conscient que ton comportement est irrationnel, mais tu n’arrives pas à en sortir tout seul.

Le doux inconfort de la nevrose

Tu penses que cette chose, c’est juste un truc de faible ? Ou qu’il suffit d’un peu de volonté pour s’en débarrasser ? Faux. Ce bordel mental est bien plus sournois qu’on veut le croire, et il ne suffit pas d’ignorer ou d’agir pour le faire disparaître.

C’est pas une question de volonté, c’est une question de comprendre pourquoi t’es piégé dans ces schémas destructeurs.

La vraie bataille, c’est pas juste de sortir la tête de l’eau. C’est d’aller chercher dans les profondeurs pourquoi tu es en guerre contre toi-même. Tu veux vraiment te libérer de tes névroses ? T’as le choix de creuser ou de rester là où t’es.

La volonté, si tu creuses pas, ça sert à rien.

On te répète sans arrêt que si tu veux vraiment t’en sortir, il suffit d’un peu de volonté. Comme si ta névrose, c’était un bouton ON/OFF.

Pourtant, t’as beau te défoncer à coup de “je vais y arriver”, au bout du compte, tu retombes toujours dans les mêmes travers.

C’est frustrant, hein ? Parce que t’es pas feignant, ni stupide. T’as juste pas compris un truc fondamental : la volonté sans direction, c’est comme un bateau sans gouvernail.

T’as peut-être déjà remarqué : quand t’es bloqué dans des schémas névrotiques, plus tu forces, plus ça coince. C’est pas que t’as pas assez de détermination, c’est que t’as jamais pris le temps de comprendre pourquoi t’es coincé là-dedans.

Perso, j’ai eu beau bosser comme un dingue, fuir dans mille trucs différents, tant que je n’avais pas creusé le pourquoi, je tournais en rond.

Alors ouais, la volonté, c’est nécessaire, mais seulement quand elle est orientée vers une vraie compréhension de toi-même. Creuse ton Why, et tu verras que la névrose, elle commence déjà à perdre de son emprise.

Arrête de blâmer les autres

On a tous ce réflexe : accuser les autres de nos problèmes. Ta névrose ? La faute de tes parents, de ton patron, de ton ex… la liste est longue. Mais voilà le truc : tant que tu continues à blâmer l’extérieur, tu restes prisonnier de ton bordel interne.

Et ouais, je sais de quoi je parle. J’ai passé des années à pointer du doigt ma mère pour tout ce qui n’allait pas dans ma vie. Ça m’a bien aidé ? Absolument pas.

Le problème, c’est que tant que tu restes dans cette posture de victime, tu te prives du pouvoir de changer. C’est facile de dire « c’est pas ma faute », mais c’est aussi le meilleur moyen de rester bloqué.

Ta névrose, elle est là parce que t’as choisi, consciemment ou pas, de lui laisser de la place. Oui, t’es responsable, même si c’est dur à entendre. Mais la bonne nouvelle, c’est que quand tu acceptes cette responsabilité, tu reprends le contrôle.

Tant que tu continues à rejeter la faute sur l’extérieur, rien ne bougera. Mais si tu fais un vrai pas vers l’intérieur et que tu commences à te poser les bonnes questions, ton Why va émerger, et là, tout change.

La fuite dans l’action, c’est un leurre

T’as déjà remarqué comme certains se jettent à corps perdu dans le boulot, le sport, ou n’importe quelle activité pour fuir leur névrose ? Ils croient que plus ils s’activent, plus ça va faire taire les angoisses.

Mais c’est qu’un foutu écran de fumée. Tu cours, tu te jettes dans 1000 trucs pour étouffer le bruit dans ta tête, mais au fond, tu sais bien que ça revient toujours.

La névrose, c’est un ballon que tu essaies de tenir sous l’eau. Plus tu mets de force pour le retenir, plus il remonte violemment.

Je l’ai fait aussi, t’inquiète. J’ai bossé, j’ai enchaîné les projets, les petits boulots, en pensant que ça allait me faire oublier le bordel dans ma tête. Mais c’était juste une illusion de contrôle.

Ce que je refusais de voir, c’était le pourquoi de cette fuite en avant. Pourquoi je me cachais derrière cette hyperactivité ? Parce que j’avais peur d’affronter le vrai problème.

Creuser ton Why, ça te force à ralentir, à faire face à tes névroses, et à comprendre ce qui te pousse à te noyer dans l’action pour éviter d’affronter la réalité. C’est là que tu reprends le contrôle, et pas en fuyant dans le mouvement perpétuel.

La sortie de la névrose

C’est pas en fuyant, ni en rejetant la faute sur le monde extérieur que tu vas t’en sortir. Le premier pas, c’est d’accepter que t’as des névroses, que tu te bats contre toi-même.

Tant que tu ne fais pas la paix avec cette réalité, tu resteras bloqué. Ensuite, c’est de prendre la pleine responsabilité de ta vie.

C’est plus confortable de se voir en victime, mais ça te laisse impuissant. Quand tu te dis “ok, c’est moi qui gère“, c’est là que tu reprends les rênes.

C’est un chemin dur, mais plus tu l’arpentes, plus t’apprends à naviguer avec tes émotions et à construire une vie qui te ressemble, pas une vie dictée par tes angoisses. L’important, c’est de te réconcilier avec toi-même et de reprendre le contrôle, un pas après l’autre.

Les informations publiées sur WhyIsLife.fr ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. WhyisLife.fr ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.

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A propos de l’auteur

Je suis Stéphane Briot, auteur de cet article, coach depuis 2018, fondateur du WhyIsLife.

Et mon vrai terrain de formation, c’est pas une école, c’est la vie. Mon cadre de référence n’est pas académique, il est existentiel.

J’ai traversé 30 ans de chaos, de remises en question, d’obsession pour ce qui fait tenir un être humain debout quand tout s’effondre.
Mon vécu est ma matière première. Jung, Adler, Sinek : ce sont les outils qui m’ont permis de mettre des mots sur le feu intérieur.

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Mon rôle ? T’accompagner dans ta démarche, sur ton chemin, et t’aider à faire émerger les réponses qui sont en toi.

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