la routine qui te bouffe… et comment t’en sortir
On te l’a sûrement déjà dit : la vie, c’est métro, boulot, dodo. Une routine bien huilée, où chaque journée ressemble à la précédente, coincé dans un cycle infernal qui te donne l’impression d’avancer à reculons.
Beaucoup en parlent comme d’une norme, un passage obligé pour se sentir stable, réussir sa vie.
Résultat ? Un quotidien sans saveur, où tu ne fais que survivre en attendant le week-end ou les prochaines vacances.
Google regorge de solutions toutes faites, de conseils bien emballés pour « casser la routine » ou « pimenter ta vie« . Et pourtant, rien ne change vraiment.
Mais voilà la vérité : la routine, ce n’est pas juste une question de boulot. C’est une question de sens.
Moi aussi, j’ai cru que c’était normal, que l’ennui faisait partie du jeu. Jusqu’à ce que je réalise que cette routine, elle me bouffait de l’intérieur, qu’elle me coupait de ce qui comptait vraiment.
La question, ce n’est pas seulement de « sortir de la routine« , c’est de savoir pourquoi tu veux en sortir.
Alors, prêt à découvrir ce qu’il y a de l’autre côté ?
La routine, un cercle vicieux qui te bouffe
On te l’a rabâché depuis toujours : une vie stable, c’est une vie bien réglée. Métro, boulot, dodo, ça serait le signe que tout roule.
Mais si on arrête deux secondes les conneries, cette routine est bien plus qu’un simple planning millimétré. C’est un putain de cercle vicieux. Une boucle sans fin où chaque jour est une copie du précédent.
Mais pourquoi tu acceptes ça ? Parce que la société te fait croire que c’est normal, qu’il faut supporter ça pour assurer ta survie.
Moi aussi, j’ai accepté ce deal foireux pendant des années. J’enchaînais les petits boulots, je bossais, je payais les factures, et j’avais l’impression que c’était ça la vraie vie.
Et pourtant, je sentais un vide intérieur. Comme si je traversais les jours sans vraiment les vivre.
La vérité, c’est que cette routine n’est pas une garantie de stabilité, c’est un moyen de t’empêcher de te poser les vraies questions.
Celle qui te fait demander “Pourquoi je fais tout ça ?” et surtout “À quoi ça me sert, bordel ?”
La stabilité, ce n’est pas une prison dorée. Elle doit être le reflet de ce qui te fait vibrer, de ce qui te donne envie de te lever le matin.
Le mythe du sacrifice nécessaire pour réussir
On te vend l’idée que pour réussir, il faut tout sacrifier : ton temps, ta vie perso, et même tes rêves. « Travaille dur, et tu y arriveras » qu’ils disent, comme si te tuer à la tâche était le seul chemin vers la réussite.
Mais laisse-moi te dire un truc : c’est une foutue arnaque.
Regarde mon parcours. Entre 18 et 28 ans, j’ai bouffé de la merde en croyant dur comme fer à ce mythe du sacrifice. J’ai bossé des boulots sans intérêt, épuisé et démoralisé, avec cette croyance qu’un jour ça paierait.
Résultat ? Des années perdues à courir après une réussite qui n’avait aucun sens. Et encore, j’ai mis du temps à réaliser que tout ce taf ne me menait nulle part, à part droit dans le mur.
La vraie réussite, elle ne se mesure pas à la sueur de ton front ni au nombre d’heures que tu passes à bosser. Elle se mesure à ta capacité à aligner ton travail avec ce qui te fait vibrer, avec ton Why.
Sinon, tu finis juste par courir dans une roue de hamster, à te tuer la santé pour des miettes de satisfaction.
La stabilité, une fausse promesse de sécurité
On te dit qu’une vie épanouie passe par une routine stable, un emploi fixe, un salaire qui tombe à chaque fin de mois. « Assure tes arrières, cherche la sécurité« , qu’ils disent.
Et tu les crois, parce que ça rassure. Tu te dis que tant que tu as une routine bien calée, tout ira bien. Sauf que cette « stabilité« , elle se transforme souvent en une foutue prison dorée.
Je sais de quoi je parle. Pendant des années, j’ai joué cette carte de la stabilité. J’ai enchaîné les contrats comme technicien en informatique, croyant qu’avoir un job et des revenus fixes, c’était le sommet de la réussite.
Mais plus je me tenais à cette soi-disant sécurité, plus je me sentais coincé. Jusqu’à frôler la mort avec un infarctus.
Là, j’ai compris que rester dans une zone de confort « stable« , c’était juste une façon de me tuer à petit feu, de m’anesthésier pour oublier ce qui clochait vraiment dans ma vie.
La vraie sécurité, camarade, ce n’est pas d’avoir une routine stable, c’est d’avoir un Why solide.
Quand tu sais pourquoi tu te lèves le matin, tu n’as pas besoin d’une stabilité de façade. Parce que même si tout s’effondre autour de toi, ton Why, lui, reste debout.
Le boulot comme échappatoire, un piège bien caché
Dans notre monde, on t’a fait croire que travailler comme un acharné est une vertu, une preuve de courage. Beaucoup se noient volontairement dans le boulot pour fuir leurs vrais problèmes.
Tu connais sûrement ce discours : « Si tu bosses dur, tu n’as pas le temps de cogiter sur tes emmerdes. » Une stratégie très populaire, sauf qu’elle te rattrape toujours.
Je l’ai fait aussi. Quand ma fille est tombée malade, j’ai choisi de me réfugier dans le travail. M’investir à fond me donnait l’illusion d’avoir le contrôle, de ne pas sombrer face à ma douleur.
Mais la vérité, c’est que plus je m’enfonçais dans cette fuite, plus je m’éloignais des choses qui comptaient vraiment. C’était une putain de carapace qui me protégeait… en surface.
Le boulot, c’est pas la solution magique. Ce n’est qu’un pansement sur une plaie ouverte.
La vraie réponse, c’est de faire face à tes zones d’ombre, d’affronter ce qui te bouffe de l’intérieur.
Et pour ça, ton Why est la seule arme efficace. Il t’aide à voir ce qui te ronge, à éclairer ces parties que tu cherches à ignorer. Tu fuis peut-être, mais ça ne te guérira jamais.
Conclusion
La routine métro-boulot-dodo, on te l’a présentée comme une norme, un passage obligé pour réussir ou simplement survivre.
Mais cette soi-disant stabilité, ce sacrifice constant, et cette fuite dans le boulot ne sont que des illusions.
Des illusions qui t’empêchent de te poser les vraies questions sur ta vie, sur ce qui te motive vraiment.
Moi aussi, j’ai cru à toutes ces conneries, jusqu’à ce que je réalise que la vraie réussite, c’est pas juste cocher des cases ou suivre une routine bien réglée.
Ce que tu dois retenir
La stabilité, le sacrifice, et l’échappatoire du travail sont des pièges déguisés. Si tu veux vraiment sortir de ce cercle infernal, il faut te poser une question simple mais puissante : “Pourquoi je fais tout ça ?”.
Quand tu connais ton Why, tu n’as plus besoin de te réfugier dans une fausse sécurité. Tu avances avec clarté, avec un cap, et surtout, avec du sens.
Alors, qu’est-ce que tu choisis maintenant ? Continuer à subir ou commencer à vivre vraiment ?