🧬 un test psychologique obligatoire pour devenir parent
Tu veux un enfant ? Très bien. Avant, c’était un projet intime. Une décision de couple. Une histoire d’envie, de corps, d’amour.
Mais demain, ce sera un formulaire. Un protocole. Un test.
Pas de QI. Pas de patrimoine.
Un test psychologique.
Et si t’échoues ?
Tu perds ton droit à enfanter.
📉 société en burn-out parental
La base ? Elle est simple. Et glaçante.
- Taux d’enfants maltraités en hausse.
- Explosion des signalements pour violences éducatives “ordinaires”.
- Parents à bout. Surmenés. En chute libre.
- Coachs parentaux en ligne à 200 balles l’heure.
- Pédiatres en alerte rouge.
- Enfants médicamentés à 6 ans pour calmer “l’agitation”.
Alors l’État a dit : stop.
Et comme souvent : il a réagi en posant un cadre… brutal.
🚨 Une décision politique “préventive”
Le discours officiel est beau comme une pub de ministère :
“Prévenir les traumatismes infantiles.”
“Garantir à chaque enfant un foyer émotionnellement stable.”
“Responsabiliser les futurs parents.”
Tu lis ça.
Et tu te dis : c’est pas con.
Mais regarde la suite.
🧪 Le test : introspection obligatoire, consentement optionnel
Tu veux faire un gosse ?
Passe par la case psy.
Test QCM. Simulation de conflit conjugal.
- Analyse des schémas familiaux.
- Antécédents d’addictions.
- Niveau de tolérance au stress.
- Rapport à l’autorité.
Tu crois que c’est un jeu ?
C’est un filtre.
Tu passes ? Tu reçois un “certificat de parentalité active”.
Tu rates ?
Stérilisation hormonale temporaire, renouvelable chaque année.
Tu veux contourner le système ?
C’est puni.
Forte amende. Casier. Surveillance médicale renforcée.
🧿 Résultat : la parentalité devient une niche… réservée
Ceux qui réussissent :
- Ont le bon profil émotionnel.
- Maîtrisent le langage de la parentalité positive.
- Connaissent la CNV, les neurosciences affectives, l’attachement sécure.
- Peuvent payer des séances de préparation mentale, coaching, simulation.
Les autres ?
Inaptes.
Pas parce qu’ils sont violents.
Mais parce qu’ils sont jugés “émotionnellement instables”.
🐣 Marché noir, grossesse illégale, fœtus sous surveillance
Résultat, comme toujours : le système crée ses propres déviances.
- Contournement par des médecins complices.
- “Parrainage parental” contre paiement.
- Grossesses clandestines. Enfants non-déclarés.
Et surtout :
flicage massif des femmes enceintes.
Suivi biométrique. Tests surprises. Contrôles à domicile.
On contrôle ton utérus, ta tension, ton humeur.
T’es plus une future mère. T’es une variable à surveiller.
😞 Nouvelle classe sociale : les “inaptes”
Et quand t’échoues au test ?
Tu ne reçois pas juste un refus.
Tu reçois un diagnostic social.
“Instabilité émotionnelle chronique.”
“Tendance au repli dépressif.”
“Score d’impulsivité supérieur à la moyenne.”
Et tu fais quoi de ça ?
Tu le portes. Comme une étiquette.
- T’oses plus en parler.
- Tu culpabilises à mort.
- Tu te demandes si t’es un monstre.
Tu veux être parent. Tu veux réparer ce que t’as vécu.
Mais l’État t’a dit :
“Désolé. T’es pas fait pour ça.”
🔄 L’ironie totale : les coachs parentaux ont gagné
Parce que dans ce monde,
le développement personnel est devenu une filière stratégique.
T’as pas de test officiel ?
Tu te prépares avec un coach.
- Ils t’apprennent à répondre “correctement”.
- À respirer pendant les simulations de colère.
- À faire semblant d’être prêt.e.
Et tu payes.
Des fortunes.
🔚 En conclusion : un monde où l’instinct parental est filtré par un algorithme
Est-ce que ça évite des drames ?
Peut-être.
Est-ce que ça empêche les abus ?
Parfois.
Est-ce que c’est juste ?
Pas sûr.
Parce que dans ce monde-là :
tu n’as plus le droit de foirer. De douter. D’apprendre sur le tas.
Tu dois être performant.e avant même d’avoir essayé.
Et c’est ça, le vrai drame.
Un monde où être humain ne suffit plus pour transmettre la vie.