Critiquer les nanas sur MYM ? Le problème, c’est pas elles, C’est toi
Elles posent nues. Elles vendent leur corps. Elles affichent leurs seins, leur cul, leur peau. Et toi, t’es choqué.
Mais t’es choqué par quoi, exactement ? Par leur liberté ? Par le fait qu’elles gagnent plus en un mois que toi en trois ans ? Ou par le reflet que ça renvoie de ta propre frustration ?
Parce qu’entre nous, personne t’oblige à les suivre. Personne t’a mis un flingue sur la tempe pour cliquer, pour mater, pour commenter. Et pourtant, tu y vas. Tu consommes. Tu critiques. Tu craches.
Alors, on va remettre les pendules à l’heure : le plus dérangeant là-dedans, c’est pas elles. C’est toi.
Ce qui te dégoûte… c’est ce que t’oses pas t’avouer
🤬 Le vrai malaise est en toi
Tu dis que c’est une honte. Que c’est indécent. Que c’est une dérive. Mais la vérité, c’est que t’en meurs d’envie, de cette liberté.
Elles font ce qu’elles veulent de leur corps, elles monétisent leur image, elles ont trouvé leur créneau. Elles assument.
👉 Toi, t’assumes rien.
Tu veux plaire, être propre, bien vu. Tu veux baiser, mais tu veux pas voir les femmes désirer, agir, choisir.
Et là, t’as le seum.
Pas parce qu’elles sont nues.
Parce qu’elles t’échappent.
Elles échappent à ton contrôle. À ton regard de mec frustré. À ta morale de pacotille.
Tu veux parler de dignité ? Parlons-en.
🧠 Ce qui est vraiment indigne, c’est ta haine
Tu te crois du bon côté de la barrière. Le vertueux. Le respectable. Tu crois défendre des “valeurs”.
Mais ce que tu fais, c’est cracher ta peur. Ta peur de voir que le monde a changé. Que les femmes ne te doivent rien. Qu’elles n’ont pas besoin de ton accord pour exister, jouir, vendre, réussir.
Tu dis qu’elles vendent leur dignité ?
Et toi, quand tu bosses pour un patron que tu méprises, quand tu dis “oui chef” à un connard en costard, tu vends quoi ? Ta liberté ? Ton énergie ? Ton temps de vie pour un SMIC et une mutuelle pourrie ?
Mais ça, ça choque personne.
C’est pas la nudité qui te dérange, c’est le pouvoir
🔥 Elle est nue, mais elle maîtrise tout
Ce que tu ne supportes pas, c’est qu’elle contrôle l’image. Qu’elle fixe les règles. Qu’elle choisisse ce qu’elle montre, à qui, pour combien.
Elle est nue, mais elle commande.
Toi, t’aimerais qu’elle soit nue et docile. Nue et à genoux. Nue et silencieuse.
👉 Pas nue et stratégique.
👉 Pas nue et indépendante.
Parce qu’alors, elle devient dangereuse. Elle t’échappe totalement.
Et ça, ton petit ego d’homme socialement conditionné, il l’encaisse pas.
T’as un problème avec les femmes libres
🧭 Et si on retournait le miroir ?
Les meufs sur MYM, elles te tendent un miroir. Pas un miroir de cul. Un miroir de pouvoir.
Elles te montrent :
- Que t’es pas à l’aise avec ta sexualité.
- Que t’as un souci avec la réussite féminine.
- Que t’as pas bossé tes croyances, ni ton éducation émotionnelle.
- Que t’es incapable de différencier désir, honte et frustration.
Elles, elles s’assument. Toi, tu rages.
Et c’est là qu’on voit le vrai problème. Pas une question de décence. Une question de domination.
T’étais peinard tant que les femmes étaient jugées, pliées, silencieuses. Là, elles prennent la parole. Elles prennent le fric. Et elles n’ont même pas besoin de toi.
Ça te met en vrac.
💬 J’ai une fille, et je peux pas faire l’autruche
Je vais pas te mentir : je suis pas fan de ces plateformes. Pas à cause de la nudité — franchement, le corps humain, ça va, on a tous vu un téton.
Ce qui me dérange, c’est la faune autour. Les vautours. Ceux qui tournent autour de ces femmes, prêtes à les pomper jusqu’à la moelle, financièrement, émotionnellement, psychologiquement.
J’ai une fille. 15 ans. Et non, je lui souhaite pas de s’exposer comme ça un jour.
Pas parce que c’est “sale”. Mais parce que le monde est dur. Parce que je connais la meute.
Cela dit… si c’est son choix, si elle le fait librement, consciemment, sans pression ni manipulation, alors je serai là. Avec elle. Contre tous.
Parce qu’on vit dans un putain de pays libre, merde. Et que chacun, homme ou femme, a le droit de tracer sa route sans se faire déchirer par une bande de hyènes frustrées qui n’ont rien d’autre à foutre que cracher sur ce qu’ils ne comprennent pas.
🙏 Et la religion, on en parle ?
Et puis y’a les autres.
Les pires.
Ceux qui brandissent un livre sacré comme une matraque.
👉 Peu importe la religion, le dogme, le drapeau : dès qu’il s’agit de contrôler le corps d’une femme, bizarrement, ils sont tous d’accord.
- Couvre-toi.
- Tais-toi.
- Obéis.
- Sois pudique.
- Sois digne.
👉 Traduction : sois servile. Sois une propriété. Sois une absence.
On t’enseigne que ton corps est une honte.
Qu’il faut le cacher, l’enfermer, le maîtriser.
Pas pour toi. Pas pour ta paix.
Mais pour préserver “l’honneur” des autres.
👉 Ces religieux-là — de tous bords — n’aiment pas Dieu. Ils aiment dominer.
Et les premières à trinquer, ce sont toujours les femmes.
Parce qu’un corps féminin qui s’assume, qui s’expose, qui décide ?
C’est une hérésie pour eux.
👉 C’est l’insolence suprême : une femme qui ne demande plus la permission.
Alors ils sortent leurs versets, leurs injonctions, leurs lois divines à géométrie patriarcale. Mais derrière le rideau spirituel, y’a juste une vieille trouille d’homme dépassé par la liberté d’une femme.
En vrai ? Le scandale, c’est ta vision du monde
🔍 Tu veux que le monde rentre dans ta boîte
Tu veux une société propre, lisse, bien rangée. Où les femmes restent “respectables”, c’est-à-dire conformes à ta norme.
Mais cette norme, c’est toi qui l’as inventée. Elle est étroite, figée, creuse.
👉 Le monde n’est pas fait pour flatter ta morale.
Il est là pour que chacun y trouve sa voie, son fric, sa fierté, à sa manière.
Si ça passe par la nudité ? Très bien. Si c’est l’intellect ? Génial. Si c’est les deux ? Encore mieux.
Mais ton avis ? Il vaut pas plus que celui d’un autre.
Tu veux pas voir leurs photos ? Très bien. Clique pas. Bouge ton cul. Occupe-toi de ta propre vie.
Parce que pendant que tu critiques, elles, elles facturent.
En conclusion : c’est pas elles le problème, c’est ton inconfort
Ce qui t’énerve, ce n’est pas une fille à moitié nue.
C’est la puissance qu’elle dégage.
Ce qui te révulse, ce n’est pas la plateforme.
C’est le fait que tu n’aies aucun pouvoir dessus.
Et ce qui te dérange, ce n’est pas sa dignité.
C’est que tu sois forcé de regarder la tienne en face.
Alors fais-toi un cadeau : au lieu de juger, questionne-toi.
Au lieu de mépriser, travaille sur ton inconfort.
Au lieu de détester, regarde ce que ça vient toucher chez toi.
Parce qu’à la fin, le plus indécent dans tout ça… c’est ta haine.