L’odeur alléchante des idoles : une recette douce-amère
Bon sang, tu es là, dans ton canapé, la télécommande à la main, hypnotisé par ce streamer de jeu, ce musicien, cet artiste, cet entrepreneur ultra brillant.
Tu les admires, non ? Ouais, franchement, qui ne le ferait pas? Ils sont au sommet, ils ont réussi, ils sont là où tu aimerais être, n’est-ce pas?
Combien de fois as-tu pensé : « Si je pouvais juste être comme lui/elle… » ? Je parie que c’est plus souvent que tu ne voudrais l’admettre. Et bien sûr, pour toi, c’est l’évidence même : avoir une idole, c’est sain, c’est motivant, c’est inspirant.
Hum… permets-moi de bousculer tes croyances. Enfile tes gants camarade, c’est l’heure de la vérité. Pourquoi? Parce que je suis ton coach, ton partenaire. Je suis là pour t’éclairer, pas pour te caresser dans le sens du poil.
Les idoles et le miroir brisé
Premier big point : Les idoles. Ils sont tout sauf parfaits. Oh, je n’écarte pas leur talent, leur détermination, leurs réalisations.
Mais dans ce miroir en millions de pixels, ce que tu vois n’est qu’une version pixelisée, on ne te montre que ce qui peut te faire rêver, pas le reste. Logique.
Leur linge sale, leurs cauchemars nocturnes, leurs faux pas sont soigneusement cachés derrière un filtre Instagram. Et toi, tu mets la barre si haut que tu finis par te sentir comme un nain. Ça te rappelle quelque chose, mon ami?
Regarde Richard. Le gars est un fan hardcore de Elon Musk. Il rêve de transformer le monde, d’innover, d’être ce type cool qui envoie des voitures dans l’espace. Alors il travaille comme un forcené, il évalue chaque seconde de sa vie à l’aune du succès de Musk. Résultat ? C’est sans surprise. Il est épuisé, frustré, démotivé. Le pauvre Richard a oublié une chose : il n’est pas Musk. Il ne sera jamais Musk. Il ne doit pas être Musk. Il doit être Richard.
Maintenant, tu ne dois pas prendre mes mots pour argent comptant. Tu veux de l’info croustillante pour étayer ça ? Très bien, regarde cet article ici pour voir comment nos fantasmes de perfection peuvent nous mener à la ruine.
Et j’entends déjà ta prochaine objection : « Ok, monsieur le coach, les idoles sont loin d’être parfaites, mais ça m’inspire, ça m’aide à viser haut« .
Eh bien, tu sais quoi ? Viser haut, c’est génial, c’est même nécessaire. Mais viser le sommet d’une montagne à des milliers de kilomètres de ta réalité, c’est comme viser un mirage. C’est épuisant, déconcertant et putain, c’est effrayant !
Tiens par exemple, vois Sarah. Elle adore Beyoncé. Pour elle, Beyoncé incarne le pouvoir, l’autonomie, le sex-appeal. Elle voit en Beyoncé une femme qui a tout : carrière, famille, argent, beauté.
Alors, Sarah cherche à se conformer à cette image. Elle essaye de chanter, de danser, elle passe des heures dans la salle de sport, elle économise pour cette robbe de designer.
Mais Sarah n’est pas Beyoncé. Sarah est bibliothécaire dans une petite ville, elle adore les livres, la pizza et son copain qui ne sait absolument rien du glamour.
Elle est belle à sa manière. Elle devrait vouloir être la meilleure version de Sarah, pas une copie ratée de Beyoncé.
Donc, camarade, même si les idoles peuvent te donner un aperçu des sommets, ne laisse pas leur brillance t’aveugler.
Cherche à croire en toi, à être toi, parce que tu es unique, parce que la seule version que tu peux être parfaitement, c’est toi-même.
Alors vas-y, dépasse-toi, mais ne te perds pas en chemin. Et si tu as besoin d’un guide, d’un soutien pour cela, vois ici mon programme « Retrouver la confiance ».
L’idolâtrie : un piège perfide
Maintenant, penchons-nous sur la seconde grosse affaire : l’idolâtrie et qui n’est autre que l’origine même pour tout ce merdier. Tu penses sûrement que ça peut t’aider à pousser plus fort, à aller plus loin. Détrompes-toi pote, c’est là tout le piège.
En réalité, te comparer constamment à ton idole peut vous faire plus de mal que de bien. C’est comme se battre pour entrer dans une paire de jeans trop serrée – frustrant et douloureux.
À long terme, cela mine ta confiance en toi, fait grimper ton anxiété et t’amène à douter de toutes tes propres réalisations. Toi, tu vois ce que je veux dire ?
Prenons Alex. C’est un talentueux dessinateur qui a toujours admiré Picasso. Il passe son temps à reproduire les peintures de Picasso, obsédé par l’idée de devenir aussi grand que lui.
Mais à toujours coller à la réalité de Picasso, Alex a perdu sa propre voix, son style unique s’estompe. C’est devenu un écho et non une voix.
En conclusion,
Je sais que tu aimes te référer à ceux que tu respectes, mais mec, faut voir la vérité en face. L’idolâtrie, c’est un truc sournois qui te piège sans que tu le réalises vraiment. Elle t’entraîne dans une spirale descendante de comparaison sans fin et de dépréciation. Elle te fait t’évanouir et perdre ta singularité sans même que tu t’en rendes compte.
Alors, laisse-moi te dire ce que t’as besoin de comprendre mec. Ton idole, c’est pas toi. Toi, t’es unique. T’as ton propre style, tes propres compétences, ta propre voie à suivre.
Tu te souviens d’Alex? Même s’il adorait Picasso, en essayant de s’aligner sur lui, il a perdu son identité. Toi aussi, tu risques de perdre la tienne si tu tombes dans ce piège.
L’idolâtrie, c’est pas une échelle à gravir pour dépasser ton idole, c’est une fosse qui va t’engloutir.
Donc, arrête de te comparer et commence à te concentrer sur ta propre merde. Ton chemin est différent, et c’est ça qui fait de toi quelqu’un de spécial. Mets ça dans ta tête, pote.
L’oeil du coach
Écoute, mon ami. Tu es accroché à ton écran, noyé dans l’admiration pour ce gars sur Twitch, ce beatmaker fou, cette artiste visionnaire, ou ce businessman d’élite. Tu veux être comme eux, n’est-ce pas?
Oh, combien de fois j’ai entendu « Si seulement je pouvais être aussi doué…« . On dirait ton propre refrain, hein? Tu te persuades que c’est normal, que c’est même motivant.
La vérité crue sur tes idolâtres
Arrête tout. Ces idoles que tu idolâtres, ce ne sont que des reflets. Oui, ils ont réussi, mais vois les choses comme elles sont. Ils ont leur lot de merdes en coulisse qui ne sont pas montrées.
Tiens, prends l’exemple de Jean. Il est à fond sur Jeff Bezos, le mec se tue à la tâche, se compare sans cesse à Bezos. À ton avis, il est comment, Jean, maintenant ? Lessivé ? Frustré ? Bingo.
Et tous ces gens qui se pâment devant les stars et les icônes ? Ce n’est qu’un mirage fatigant, déconcertant, et sacrément flippant !
Regarde Monica. Elle kiffe Rihanna. Elle s’épuise à vouloir imiter Rihanna. Monica n’est pas Rihanna. Monica est Monica et elle doit être la meilleure Monica possible, pas un sosie de Rihanna.
La vie te donne un indice bien net, camarade : être toi-même vaut mieux que singer quelqu’un d’autre.
Passons au deuxième point important : l’idolâtrie. Tu penses que ça te booste, mais en vérité, ça te ralentit plus qu’autre chose.
Regarde Thomas, il est hanté par l’ombre de Hemingway. Il perd son propre style, sa voix unique. Il s’efface derrière son écran, il perd son identité.
Alors, vieux, je vais te donner une astuce : tu n’es pas ton idole. Tu es un être à part, avec tes propres atouts. Prends l’exemple de Thomas : en voulant imiter Hemingway, il a effacé son propre talent.
L’idolâtrie, c’est une fosse sans fin. Alors, arrête de te mesurer aux autres et concentre-toi sur ton propre boulot.
Ton parcours est unique, et c’est ça ton véritable atout. Mets-toi ça dans le crâne, camarade.