Qui suis-je vraiment ? L’enquête sur ton identité

stephane briot whyislife developpement personnel article 1046

Qui suis-je vraiment ? L’enquête la plus floue de toutes

Tu as déjà eu cette sensation bizarre ? Tu te regardes vivre. Tu fais ce qu’il faut faire. Tu coches les cases. Mais au fond de toi, il y a cette question qui revient sans cesse :

“Qui suis-je, moi, dans tout ça ?”

Pas “qu’est-ce que je fais”. Pas “qu’est-ce que je vaux”. Mais qui je suis. Vraiment.

C’est le cinquième niveau de la pyramide de Dilts. Le niveau de l’identité. Celui qui répond à la question : “Qui ?”

Et c’est aussi le niveau le plus flou, le plus insaisissable, le plus déstabilisant de tous. Parce que tu ne peux pas pointer ton identité du doigt. Tu ne peux pas la mesurer. Tu ne peux pas la voir dans un miroir.

Elle est partout et nulle part à la fois.

Elle dicte tes croyances, tes valeurs, tes capacités, tes comportements, ton environnement. Elle influence tout. Mais elle reste invisible. Jusqu’au jour où tu te réveilles et tu te dis : “Je ne me reconnais plus.”

Bienvenue dans l’enquête la plus profonde. Celle qui te ramène à l’essentiel : qui es-tu quand tu enlèves tous les masques ?

L’identité : le socle invisible de ta pyramide

Dans la pyramide de Dilts, l’identité occupe une place particulière. C’est le socle de ton existence.

Tous les niveaux en dessous découlent d’elle :

  • Tes croyances : ce que tu crois possible pour toi dépend de qui tu penses être
  • Tes valeurs : ce qui compte pour toi est filtré par ton identité
  • Tes capacités : tu mobilises seulement celles qui correspondent à ton image de toi
  • Tes comportements : tu agis en fonction de qui tu crois être
  • Ton environnement : tu choisis des contextes cohérents avec ton identité

L’identité, c’est la représentation interne que tu as de toi-même. C’est le sentiment d’être toi. De rester le même à travers le temps, malgré les changements.

Erik Erikson, psychanalyste qui a introduit ce concept dans les années 50, la définit comme “le sentiment subjectif et tonique d’une unité personnelle et d’une continuité temporelle”.

Autrement dit : tu te sens être toi, unique, cohérent, continu.

Sauf que parfois, ce sentiment s’effondre. Et là, tout part en vrille.

Quand l’identité se fissure : “Je ne sais plus qui je suis”

Claire a 42 ans. Elle est bloquée. Pas parce qu’elle manque de compétences. Pas parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut faire. Elle est bloquée parce qu’elle ne se reconnaît plus.

“Avant, je savais qui j’étais. J’étais une femme engagée, créative, vivante. Maintenant, je me regarde et je ne vois qu’une machine qui gère. Qui j’suis devenue ?”

C’est ça, une crise identitaire.

Tu te réveilles un matin et tu te rends compte que tu vis une vie qui ne te ressemble plus. Que tu joues un personnage. Que tu as perdu ton fil rouge.

Les signes classiques d’une identité en crise :

  • “Je ne me reconnais plus”
  • “Ce n’est pas moi, ça”
  • “Je ne sais plus qui je suis”
  • “J’ai l’impression de jouer un rôle”
  • “Je suis devenu quelqu’un d’autre”

95% des personnes qui passent mon bilan sont bloquées ou hésitantes. Et dans l’immense majorité des cas, quand on creuse, on tombe sur une fissure identitaire.

Elles ne savent plus qui elles sont vraiment. Elles portent des identités empruntées. Des personnages qu’on leur a assignés. Des rôles qu’elles ont endossés sans s’en rendre compte.

L’identité n’est pas UNE chose fixe : elle est multiple et évolutive

Première chose à comprendre : tu n’as pas UNE identité. Tu en as plusieurs.

Tu es :

  • Parent
  • Professionnel
  • Conjoint
  • Ami
  • Fils ou fille
  • Citoyen
  • Membre d’une communauté

Chaque rôle active une facette différente de ton identité.

Julien n’est pas le même quand il manage son équipe, quand il joue avec ses enfants, ou quand il retrouve ses potes de lycée. Ce ne sont pas des “versions” de lui. Ce sont des identités multiples qu’il endosse selon le contexte.

Et c’est normal. Ce n’est pas de la schizophrénie. C’est de l’adaptation contextuelle.

Le problème arrive quand :

  • Une identité prend toute la place et écrase les autres
  • Tu portes une identité qui ne t’appartient pas
  • Tes multiples facettes entrent en conflit
  • Tu ne te reconnais dans aucune de tes identités

Exemple : Léa est devenue “manager performante”. Elle a tellement incarné ce rôle qu’elle a oublié qu’elle était aussi créative, sensible, rêveuse. Ces facettes-là ont disparu. Et maintenant, elle se sent vide.

Son identité managériale a colonisé toute sa vie.

Première confusion : confondre ce qu’on fait avec qui on est

“Je suis développeur.” “Je suis mère au foyer.” “Je suis entrepreneur.”

Non.

Tu fais du développement. Tu assumes un rôle parental. Tu diriges une entreprise.

Mais ce n’est pas qui tu es.

Cette confusion, elle est mortelle. Parce que le jour où tu perds ton job, tu te dis : “Je ne suis plus rien.” Le jour où tes enfants partent, tu te demandes : “Qui suis-je maintenant ?” Tu confonds ton identité avec ton comportement.

C’est exactement ce que la pyramide de Dilts nous montre : les niveaux ne doivent pas être confondus.

Exemple classique : “Il ne fait rien, donc c’est un fainéant.”

Faux. C’est un raccourci cognitif hasardeux.

Il ne fait rien (comportement) ≠ il est fainéant (identité).

Peut-être qu’il est épuisé. Peut-être qu’il est déprimé. Peut-être qu’il ne sait pas comment faire. Peut-être qu’il ne croit pas que ça serve à quelque chose.

Mais ce n’est pas une question d’identité.

Pourtant, on fait ça tout le temps. On se colle des étiquettes identitaires à partir de nos comportements.

“Je procrastine, donc je suis quelqu’un de pas sérieux.” “Je n’arrive pas à m’affirmer, donc je suis quelqu’un de faible.” “Je ne réussis pas, donc je suis quelqu’un de nul.”

Non, non et non.

Tu procrastines (comportement). Ça ne dit rien de qui tu es (identité). Ça dit juste que tu as un blocage quelque part. Peut-être une croyance. Peut-être une peur. Peut-être un conflit de valeurs.

Mais ce n’est pas toi.

Marc a vécu ça pendant des années. Il fumait. Et il se disait : “Je suis quelqu’un sans volonté.”

Cette phrase, c’est un poison. Parce qu’elle transforme un comportement (fumer) en identité (sans volonté).

Résultat ? Il ne pouvait pas arrêter. Parce que s’il arrêtait de fumer, il devrait remettre en question toute son identité.

Le jour où on a séparé le comportement de l’identité, tout a changé.

“Tu fumes. Mais ce n’est pas qui tu es. C’est juste un comportement que tu as pris à un moment donné, pour des raisons précises. Et tu peux le changer sans changer qui tu es.”

Ça a tout débloqué.

Mener l’enquête sur ton identité : cinq indices pour te retrouver

L’identité, c’est flou. Insaisissable. Alors comment mener l’enquête ?

En cherchant des indices. Des moments où ton identité se révèle. Pas par ce que tu dis. Mais par ce que tu ressens.

Indice 1 : les moments où tu te sens pleinement toi

Quand te sens-tu complètement aligné ? Vivant ? À ta place ?

Pas “heureux” au sens bonheur niais. Mais pleinement présent. En cohérence totale avec toi-même.

Sophie se sent elle-même quand elle marche seule en forêt. Pas parce qu’elle aime la nature. Mais parce que dans ces moments-là, elle n’a pas à jouer un rôle.

Elle n’est pas “la bonne collègue”. Elle n’est pas “la mère parfaite”. Elle n’est pas “la fille qui va bien”.

Elle est juste elle.

Ces moments révèlent ton identité authentique. Celle qui existe sans masque. Sans attente. Sans jugement.

Si tu ne les trouves jamais, c’est un signal d’alarme. Tu vis peut-être une identité qui n’est pas la tienne.

Indice 2 : les moments où tu ne te reconnais pas

“Ce n’est pas moi, ça.”

Cette phrase, tu l’as déjà prononcée ?

Exemple : Thomas explose de colère sur un collègue. Après, il se dit : “C’est pas moi, ça. Je ne suis pas comme ça.”

Ce sentiment de non-reconnaissance révèle ton identité profonde.

Parce qu’il y a une partie de toi qui sait qui tu es vraiment. Et quand tu agis en contradiction avec cette identité, ça crée un malaise identitaire.

Autre exemple : Camille accepte un poste de direction. Salaire excellent. Prestige. Tout le monde la félicite.

Mais elle se sent mal. Parce qu’au fond d’elle : “Ce n’est pas moi. Je ne suis pas cette personne-là.”

Elle a accepté une identité qui ne lui correspond pas. Une identité sociale valorisée. Mais pas la sienne.

Écoute ces moments où tu ne te reconnais pas. Ils sont des boussoles.

Indice 3 : les étiquettes qu’on te colle (et que tu acceptes)

Comment te définissent les autres ?

“Tu es quelqu’un de gentil.” “Tu es quelqu’un de sérieux.” “Tu es quelqu’un de créatif.”

Parfois, ces étiquettes te vont. Elles résonnent. Tu te reconnais dedans.

Mais parfois, tu les portes par obligation. Parce qu’on attend ça de toi. Parce que c’est ton rôle dans la famille. Parce que c’est ton personnage au travail.

Anne a toujours été “la gentille”. Celle qui aide. Qui console. Qui est là pour les autres.

Sauf qu’elle n’en peut plus.

Elle en a marre d’être gentille. Elle voudrait parfois dire non. Être égoïste. Penser à elle.

Mais elle ne peut pas. Parce que son identité sociale est construite là-dessus. Si elle arrête d’être gentille, qui est-elle ?

Les étiquettes qu’on te colle deviennent des prisons identitaires.

L’enquête consiste à te demander : “Lesquelles je porte par choix ? Et lesquelles je porte par obligation ?”

Indice 4 : ce que tu ne t’autorises pas (parce que “ce n’est pas toi”)

“Je ne suis pas quelqu’un de…”

Complète cette phrase.

“Je ne suis pas quelqu’un de créatif.” “Je ne suis pas quelqu’un d’audacieux.” “Je ne suis pas quelqu’un de sportif.”

Ces phrases révèlent les limites que ton identité t’impose.

Elles fonctionnent comme des permissions refusées. Tu as peut-être la capacité. Mais tu ne te l’autorises pas. Parce que ça ne colle pas avec ton image de toi.

Exemple : Julien ne postule jamais aux postes à responsabilité. Pas parce qu’il n’a pas les compétences. Mais parce que “je ne suis pas un leader”.

D’où vient cette identité ? De son père. Qui lui répétait : “Toi, tu n’es pas fait pour commander. Tu es fait pour exécuter.”

Une phrase. Une identité figée. Et 20 ans de carrière bridée.

L’enquête consiste à repérer ces auto-limitations identitaires et à se demander : “Qui a décidé que je n’étais pas ça ? Est-ce que c’est vrai ?”

Indice 5 : qui tu deviens quand tu es avec certaines personnes

Ton identité varie selon les gens avec qui tu es.

Avec certaines personnes, tu te sens libre. Toi-même. Vivant.

Avec d’autres, tu te contractes. Tu joues un rôle. Tu te sens petit.

Ce n’est pas anodin.

Exemple : Claire se sent elle-même avec son amie d’enfance. Elles rient, elles parlent de tout, elle peut dire ce qu’elle pense.

Mais avec sa famille, elle devient “la fille qui va bien”. Celle qui rassure. Qui ne dérange pas. Qui tient le rôle qu’on attend d’elle.

Deux identités. Deux contextes.

L’enquête consiste à repérer : “Avec qui je me sens moi-même ? Et avec qui je joue un personnage ?”

Ça révèle les environnements qui nourrissent ton identité authentique… et ceux qui t’obligent à la renier.

Quand ton identité entre en conflit avec tes croyances

Voilà pourquoi l’identité est le niveau au-dessus des croyances : tes croyances sont ancrées dans ton identité.

Tu peux te répéter 1000 fois une croyance aidante. Si ton identité dit le contraire, ça ne prendra jamais.

Exemple : Sophie veut croire qu’elle est capable de réussir. Elle lit des livres de développement personnel. Elle fait des affirmations positives.

Mais au fond d’elle, son identité dit : “Je suis quelqu’un qui échoue.”

Résultat ? Rien ne change.

Parce que tu ne peux pas transformer une croyance sans toucher à l’identité qui la porte.

Pour changer réellement, il faut remonter au niveau de l’identité et se demander :

“Qui serais-je si cette croyance était vraie ?”

Sophie : “Si je croyais vraiment que je suis capable de réussir, qui serais-je ?”

Réponse : “Quelqu’un de légitime. Quelqu’un qui mérite sa place. Quelqu’un qui a le droit d’exister pleinement.”

Et là, on touche au vrai blocage.

Son identité profonde, c’est : “Je ne mérite pas d’exister pleinement.” Héritée de son enfance. D’une mère qui la rabaissait sans cesse.

Tant qu’on ne travaille pas sur cette identité-là, aucune croyance aidante ne tiendra.

C’est pour ça que l’identité est le niveau le plus puissant.

Les trois identités qui te structurent (et parfois t’étouffent)

Toutes les identités ne se valent pas. Il y en a trois grandes catégories qui reviennent sans cesse.

L’identité héritée : qui on t’a dit que tu étais

C’est l’identité qu’on t’a transmise. Tes parents. Ta famille. Ton milieu social.

“Tu es le fils intelligent.” “Tu es la fille gentille.” “Tu es quelqu’un de sérieux.” “Tu n’es pas fait pour ça.”

Ces phrases construisent ton identité malgré toi.

Thomas porte l’identité de “celui qui ne finit jamais rien”. Pourquoi ? Parce que son père le lui a répété pendant 20 ans.

Aujourd’hui, il sabote tous ses projets. Pas consciemment. Mais pour rester cohérent avec son identité.

L’identité héritée dicte ta vie tant que tu n’en prends pas conscience.

L’identité sociale : qui tu es censé être

C’est l’identité que la société, ton environnement, ton milieu attendent de toi.

“Un bon père de famille.” “Une femme accomplie.” “Un professionnel sérieux.” “Un jeune dynamique.”

Ces identités ne sont pas forcément mauvaises. Mais elles deviennent toxiques quand tu les endosses sans les choisir.

Léa est devenue “la manager performante” parce que c’est ce qu’on attendait d’elle. Mais ce n’est pas qui elle est vraiment.

Résultat ? Elle se sent vide. Parce qu’elle vit dans une identité sociale qui écrase son identité authentique.

L’identité choisie : qui tu décides d’être

C’est l’identité que tu construis consciemment. Celle qui émerge quand tu te poses la question : “Qui ai-je envie d’être ?”

Pas “qui je devrais être”. Pas “qui on attend que je sois”.

Qui je veux être. Pour de vrai.

Marc a décidé de ne plus être “quelqu’un sans volonté”. Il a choisi de devenir “quelqu’un qui prend soin de lui”.

Ce n’est pas juste une affirmation positive. C’est une redéfinition identitaire.

Et ça change tout. Parce que chaque décision, chaque comportement découle maintenant de cette nouvelle identité.

L’identité choisie, c’est celle qui te libère.

Quand changer d’identité devient nécessaire (et terrifiant)

Parfois, pour avancer, il faut changer d’identité.

Pas devenir quelqu’un d’autre. Mais lâcher une identité qui ne te sert plus pour en construire une nouvelle.

Et c’est terrifiant.

Parce que ton identité, c’est ton socle. C’est ce qui te donne le sentiment d’exister. De rester toi-même à travers le temps. Changer d’identité, c’est mourir un peu.

Exemple : Claire a été “la fille qui gère” toute sa vie. Celle sur qui on peut compter. Celle qui ne craque jamais.

Mais elle n’en peut plus.

Elle voudrait lâcher. Pleurer. Demander de l’aide. Être fragile.

Mais si elle fait ça, qui est-elle ?

La peur de perdre son identité est une des peurs les plus profondes qui existent.

Pourtant, c’est souvent le passage obligé.

Tu ne peux pas rester “la fille qui gère” et en même temps te donner le droit d’être fragile. Les deux identités sont incompatibles.

Il faut choisir.

Pas brutalement. Pas en un jour. Mais progressivement, en construisant une nouvelle identité plus vraie, plus alignée, plus vivante.

Les signes qu’il est temps de redéfinir ton identité

Comment savoir si ton identité actuelle ne te convient plus ?

Signe 1 : Tu ne te reconnais plus

Tu te regardes vivre et tu te dis : “Ce n’est pas moi.”

Signe 2 : Tu as l’impression de jouer un rôle

Tu fais ce qu’il faut. Mais tu ne te sens pas habité par ce que tu fais.

Signe 3 : Tu ne sais plus qui tu es

On te demande “qui es-tu ?” et tu n’as aucune réponse. Ou tu récites tes rôles : “Je suis manager, père de deux enfants, etc.” Mais rien qui vienne de l’intérieur.

Signe 4 : Tu sabotes tout ce qui pourrait te faire évoluer

Parce qu’évoluer, ça implique de changer d’identité. Et ça, c’est trop flippant.

Signe 5 : Tu es épuisé de faire semblant

Tu en as marre de porter un masque. De tenir un personnage. De répondre aux attentes.

Si tu coches plusieurs de ces cases, c’est que ton identité actuelle ne te convient plus.

Et il est temps de mener l’enquête.

Questions à te poser pour enquêter sur ton identité

Pour conclure cette enquête, voici les questions à explorer. Prends un moment. Seul. Et réponds avec une honnêteté brutale.

Sur ton identité actuelle :

  • Qui suis-je aujourd’hui ?
  • Comment me décrirais-je en 5 mots ?
  • Quels sont les rôles que j’endosse au quotidien ?
  • Lesquels me ressemblent vraiment ? Lesquels sont des personnages ?
  • Quand est-ce que je me sens pleinement moi-même ?
  • Quand est-ce que je ne me reconnais pas ?

Sur ton identité héritée :

  • Qu’est-ce qu’on m’a dit que j’étais, enfant ?
  • Quelle identité mes parents ont-ils projetée sur moi ?
  • Est-ce que je porte encore cette identité aujourd’hui ?
  • Est-ce que je la choisis… ou est-ce que je la subis ?

Sur tes limites identitaires :

  • Quelles sont les phrases que je me dis en “je ne suis pas quelqu’un de…” ?
  • D’où viennent ces limites ?
  • Sont-elles vraies ? Ou sont-elles des croyances ancrées dans une identité figée ?

Sur ton identité désirée :

  • Qui ai-je envie d’être ?
  • Pas “ce que je veux faire”. Qui je veux être.
  • Si j’avais le droit de tout recommencer, qui serais-je ?
  • Qu’est-ce qui m’empêche de devenir cette personne-là ?

Sur l’alignement identitaire :

  • Est-ce que ma vie actuelle correspond à qui je suis vraiment ?
  • Ou est-ce que je vis une vie cohérente avec une identité qui n’est pas la mienne ?
  • Avec qui je me sens moi-même ? Avec qui je joue un personnage ?

Si tu réponds à ces questions avec honnêteté, tu vas mettre au jour les rouages identitaires qui dictent ta vie.

Et c’est là que tout bascule.

Parce qu’on ne transforme pas ce qu’on ne voit pas. Et l’identité, c’est le niveau le plus invisible… et le plus déterminant.

La pyramide et L’Enquête : travailler sur l’identité, c’est tout débloquer

Le niveau de l’identité, c’est celui sur lequel je travaille le plus profondément avec mes clients dans L’Enquête.

Parce que c’est là que se jouent les blocages les plus puissants.

Tu peux avoir toutes les compétences du monde. Si ton identité dit “je ne suis pas quelqu’un qui réussit”, tu ne réussiras pas.

Tu peux clarifier toutes tes valeurs. Si ton identité dit “je ne mérite pas d’être heureux”, tu saboteras ton bonheur.

Tu peux transformer toutes tes croyances. Si ton identité reste figée, les croyances ne tiendront pas.

L’Enquête, c’est exactement ça : aller chercher l’identité cachée. Celle qui dicte tout. Celle que tu portes sans la voir. Celle que tu as héritée, empruntée, subie.

Et la remettre en question.

Pas pour la détruire. Pas pour en construire une nouvelle de toutes pièces.

Mais pour te donner le droit de choisir.

Choisir qui tu veux être. Vraiment. Sans te conformer. Sans te trahir. Sans jouer un rôle.

Et ça, c’est le dernier niveau avant le sommet de la pyramide : le sens. La mission. L’appartenance.

On en parlera dans le prochain article.

Si tu veux passer ton Bilan Perso pour identifier précisément à quel niveau tu es bloqué, c’est par ici.

Si tu veux mener L’Enquête avec moi pour démêler tes croyances et valeurs, découvre L’Enquête ici.

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auteur stephane briot
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