Consommer n’est pas vivre

stephane briot whyislife developpement personnel article 217

Tu consommes, donc tu es (épuisé·e).

On t’a appris à combler, pas à ressentir. Résultat : tu remplis ton frigo, ton agenda, ton feed… mais pas ta vie.

Consommer n’a jamais été aussi facile.

Un clic, une livraison, une notification, une émotion anesthésiée.
Tu te sens vide ? Achète.
T’es perdu·e ? Lis un post.
T’es en vrac ? Enchaîne une série, une séance shopping, une formation de plus.

On t’a dressé·e à confondre remplir et vivre.
Et t’as fini par croire que plus t’as, plus t’existes.

Mais à force de consommer des objets, des contenus, des relations… tu t’es éloigné·e de toi.
Et ce vide que tu ressens ? Il vient pas d’un manque.
Il vient de l’excès.

1. T’as confondu stimulation et satisfaction.

⚡ Tu ressens beaucoup. Mais tu ne ressens plus vraiment.

Ton cerveau aime la nouveauté.
Chaque scroll, chaque notif, chaque achat te file une dose de dopamine.
Le problème, c’est que ça ne dure pas.

Selon une étude de Berridge & Robinson (2003), la dopamine n’est pas liée au plaisir… mais à l’envie.
Ce que tu kiffes, ce n’est pas avoir, c’est attendre.

Consommer stimule. Mais ça ne nourrit pas.

Et plus tu consommes, plus ton seuil de stimulation augmente.
Ce qui te faisait du bien hier te laisse vide aujourd’hui.

2. Tu bouffes pour ne pas sentir. Tu scrolles pour ne pas penser.

🧠 Ton comportement est logique. Il est aussi dangereux.

Tu crois manquer de volonté. En vrai, tu te protèges.

Tu consommes pour fuir l’angoisse. Pour oublier ce qui coince.
Pour ne pas ressentir la honte, la solitude, l’ennui, le doute.

Lire :  T’attends pas la paix. T’attends une permission de vivre

Comme le dit Gabor Maté (médecin spécialiste des traumas) :

“La dépendance n’est pas une maladie. C’est une tentative de soulagement.”

Et si t’enchaînes les sessions Netflix ou les posts Insta, ce n’est pas parce que t’es faible.
C’est parce que t’as mal quelque part. Et que personne ne t’a appris à l’écouter, ce mal.

3. On t’a appris à chercher dehors ce qui se trouve dedans.

🛒 Toute ta vie t’a conditionné·e à croire que plus = mieux.

On t’a félicité quand tu remplissais ton agenda.
On t’a valorisé·e quand tu bossais non-stop.
On t’a dit “t’as de la chance” parce que t’avais un CDI, une maison, une routine bien rangée.

Mais personne ne t’a demandé : est-ce que tu vis ?
Est-ce que tu sens que t’es là ?
Est-ce que tu respires, au fond, ou tu retiens juste ta place dans la case ?

Tu peux acheter la bougie, le carnet, la méthode.
Mais si tu ne fais jamais de pause pour sentir ce que t’es en train de fuir…
Tu resteras en apnée, avec un feed bien rangé et une vie qui sonne creux.

4. Tu veux te sentir vivant·e ? Arrête de consommer. Commence à choisir.

💥 Consommer, c’est passif. Choisir, c’est puissant.

Choisir, c’est dire non.
Choisir, c’est ralentir.
Choisir, c’est renoncer à la promesse du “toujours plus” pour vivre mieux.

Selon Barry Schwartz (2004), trop de choix tue le choix. C’est le “paradoxe du choix”.
Tu crois être libre, mais tu es noyé·e.
Et plus t’as d’options, plus tu restes figé·e.

Lire :  T’as pas besoin de tout comprendre pour guérir

Alors recentre.

Chaque jour, pose-toi cette question :

Ce que je m’apprête à faire / acheter / consommer…
Est-ce que ça m’ancre ou est-ce que ça m’évite ?

5. Moins de contenu, plus de contact. Moins d’objets, plus de présence.

🌱 C’est pas la sobriété qui fait peur. C’est le vide qu’elle révèle.

Quand tu coupes les écrans, t’entends le silence.
Quand tu ne remplis plus ton emploi du temps, t’as le vertige.
Quand tu t’arrêtes… tu ressens.

Et ça fait flipper.

Mais c’est le début de la vraie vie.
Pas celle qu’on t’a vendue. Celle que tu sens.
Celle que tu construis, choix après choix, pas après pas.

Conclusion : vivre, c’est pas accumuler. C’est sentir.

On t’a fait croire que ta valeur viendrait de ce que tu possèdes, consommes ou montres.

Mais la vraie richesse, c’est l’attention que tu t’accordes.
C’est la clarté de tes choix.
C’est la simplicité de ce que tu ressens.

Tu peux continuer à remplir tes journées.
Ou tu peux commencer à habiter ta vie.

Moins. Mais mieux.
Pas pour faire joli.
Mais pour te retrouver, vraiment.

Les informations publiées sur WhyIsLife.fr ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. WhyisLife.fr ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.

A propos de l’auteur

Je suis Stéphane Briot, auteur de cet article, coach depuis 2018, fondateur du WhyIsLife.

Et mon vrai terrain de formation, c’est pas une école, c’est la vie. Mon cadre de référence n’est pas académique, il est existentiel.

J’ai traversé 30 ans de chaos, de remises en question, d’obsession pour ce qui fait tenir un être humain debout quand tout s’effondre.
Mon vécu est ma matière première. Jung, Adler, Sinek : ce sont les outils qui m’ont permis de mettre des mots sur le feu intérieur.

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Mon rôle ? T’accompagner dans ta démarche, sur ton chemin, et t’aider à faire émerger les réponses qui sont en toi.

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