Manque de confiance en soi : comment savoir si c’est ton vrai blocage (ou une excuse déguisée)
Tu crois manquer de confiance ? Regarde ce que tu fais quand personne ne te regarde
🔍 Ce n’est pas ce que tu dis. C’est ce que tu fuis.
Tu dis que tu manques de confiance.
Mais t’es capable d’aider les autres, de bosser dur, de t’adapter, de donner, de te taire, de tenir.
T’as de l’énergie. Du talent. Des idées.
Alors pourquoi tu bloques quand il faut :
- Te montrer
- Dire non
- Demander
- Assumer un choix
- Lancer ce truc qui te fait envie depuis 6 mois ?
Parce que le manque de confiance n’est pas un état global.
C’est un verre fumé sur certaines zones clés de ta vie.
Et il est temps d’y voir clair.
Confiance en soi ≠ assurance permanente
🧠 Distingue l’image du ressenti
Tu peux être bon·ne à l’oral… et fuir toute confrontation.
Tu peux avoir l’air sûr·e de toi… et t’écrouler en cas de critique.
Tu peux être compétent·e… et ne jamais te sentir légitime.
Le manque de confiance ne se voit pas toujours.
Il s’insinue dans les détails.
Il parasite tes décisions, tes élans, ta voix.
Les vrais signes que ta confiance est abîmée
📍1. Tu ne t’autorises pas à dire ce que tu penses
Tu pèses chaque mot. Tu t’adaptes à l’autre. Tu préfères éviter le conflit.
Tu ne dis pas “je pense”. Tu dis “peut-être que je me trompe, mais…”
👉 Tu préfères te brider que risquer de ne pas être validé·e.
🧱 2. Tu restes dans ce que tu sais faire (même si t’en as marre)
Tu maîtrises. Tu gères. Tu sécurises.
Mais dès qu’il faut apprendre, te planter, recommencer… tu bloques.
Tu confonds zone de confort avec valeur.
👉 Ce que tu sais faire te rassure. Ce que tu veux faire te terrifie.
🗣️ 3. Tu valorises les autres plus que toi
“Elle est meilleure que moi.”
“Il a plus de talent.”
“Je suis pas à ce niveau.”
Tu passes ton temps à te comparer.
Et à chaque comparaison, tu t’écrases un peu plus.
👉 Tu refuses de voir ce que tu apportes, ce que tu incarnes.
⏱️ 4. Tu repousses, encore et encore
Tu dis que tu veux… mais tu n’agis pas.
Tu attends le bon moment. Tu prépares. Tu perfectionnes.
Mais en vrai ? Tu flippes.
Tu appelles ça “stratégie”. Mais c’est de l’évitement.
👉 Ce n’est pas un manque de temps. C’est un excès de peur.
🤫 5. Tu t’excuses d’être toi
Tu prends peu de place. Tu parles doucement. Tu minimises ton ressenti.
Tu t’excuses de demander. D’exister. D’avoir une voix.
Et ça, c’est pas de la politesse.
C’est un symptôme. Douloureux. Profond.
👉 Tu crois encore que ta présence doit se mériter.
D’où vient ce manque de confiance ?
🧬 Héritage + environnement + croyances = bombe à retardement
Ce n’est pas toi “qui es comme ça”.
Tu t’es construit·e dans un cadre qui t’a :
- appris à te taire
- montré que les autres savaient mieux
- puni quand tu t’exprimais
- ignoré quand tu brillais
Et tu as intériorisé le doute comme un mode de survie.
Mais aujourd’hui, tu n’as plus besoin de cette armure.
Tu peux t’en défaire.
Et maintenant, on fait quoi ?
🎯 1. Pose un diagnostic honnête
📓 Exercice :
“Dans quel domaine de ma vie je me sens légitime ?
Dans lequel je me sens minuscule ?
Pourquoi ? À partir de quoi ?”
Nommer, c’est déjà se réapproprier.
💬 2. Arrête de t’auto-parler comme ton pire ennemi
Ton discours intérieur est toxique ?
Change-le. Pas en mode Bisounours. En mode réaliste.
“Je ne suis pas parfait·e, mais j’avance.”
“Je n’ai pas toutes les réponses, mais j’ai le droit d’essayer.”
“Je ne suis pas une erreur.”
Parle-toi comme à quelqu’un que tu veux voir réussir.
🚪 3. Prends une décision inconfortable
Pas radicale. Mais réelle.
- Prends la parole en réunion.
- Publie ce que tu caches.
- Ose demander.
- Pose une limite claire.
Et observe : tu ne meurs pas. Tu respires même mieux.
Ce que tu gagnes en osant malgré le doute
- Tu reprends ta place
- Tu choisis plus vite
- Tu t’exprimes avec impact
- Tu retrouves ta puissance
- Tu vis pour de vrai
Parce que la vraie confiance n’est pas une absence de peur.
C’est le courage de ne plus lui obéir.