Le poison de la comparaison
On t’a appris à suivre, pas à te chercher
Depuis tout petit, on te dit ce que tu dois faire :
« Sois sage. Travaille bien à l’école. Trouve un bon boulot. »
Puis dans le développement personnel, on te dit :
« Lève-toi à 5h. Pratique la gratitude. Suis cette méthode en 7 étapes. »
Et toi, tu fais quoi ? Tu t’exécutes. Tu copies. Tu modèles ton chemin sur celui des autres en espérant que ça t’amènera “là-bas”. Là-bas, c’est flou, mais tu penses que c’est mieux qu’ici.
Mais camarade, ce mimétisme t’emmène nulle part.
Tu crois avancer, mais tu suis la carte de quelqu’un d’autre.
Et même si t’arrives quelque part, ce sera pas chez toi.
La comparaison, c’est le cancer de l’identité.
T’observes ceux qui ont “réussi”, tu te dis qu’ils détiennent la vérité. Tu les imites.
Mais ce que tu vois d’eux, c’est une façade. Ce que tu caches de toi, c’est l’essentiel.
Construire ton propre chemin, c’est pas copier.
C’est créer. Avec ce que t’es. Ce que tu sens. Ce qui te fout les tripes à l’envers.
Pourquoi copier les autres te fout dans le mur
Ce qui fonctionne pour lui peut te flinguer toi
Tu veux le secret ? Ce qui a marché pour quelqu’un d’autre n’a peut-être rien à voir avec toi.
Le mec s’est levé à 5h du matin, a médité tous les jours, a arrêté le sucre, et maintenant il vend du rêve en story ?
Super. Pour lui.
Mais toi, t’es peut-être un animal nocturne. T’as peut-être besoin de silence avant d’agir.
T’as le droit d’être différent. T’as même l’obligation.
Parce que ce qui te fout par terre, c’est pas ton manque de discipline.
C’est que tu refuses d’écouter ce qui vibre en toi, parce que t’as peur que ce soit pas “la bonne méthode”.
Alors tu t’abonnes à des routines, des systèmes, des coaches. Tu veux “le plan parfait”. Mais y’a pas de plan parfait.
Y’a ton rythme. Ton chaos. Tes essais. Tes plantages.
Et surtout, y’a ton corps, ton instinct, ta sensibilité… Ce radar interne que tu n’écoutes plus parce que tu fais trop de bruit dans ta tête.
Trouver ton rythme, suivre ton bordel
C’est le bordel ? Bonne nouvelle, c’est vivant
Construire ton chemin perso, ça ressemble pas à un tableau Excel. Ça ressemble à une forêt sans panneau. À une marche de nuit. À une intuition floue mais tenace.
Et oui, c’est bordélique. C’est lent. C’est pas linéaire. Mais c’est vivant. Et ça, c’est précieux.
Tu veux construire ton chemin ? Commence ici :
- Écoute ce qui t’attire sans raison logique. Ce qui te fait vibrer sans explication.
- Observe ce que tu fais sans effort. Ce qui te met en mouvement naturellement.
- Repère ce que tu détestes copier. Là où ton corps dit “non” fort et clair.
- Ose tester sans valider. Pas besoin d’un diplôme pour expérimenter ce qui t’appelle.
Et surtout : autorise-toi à ne pas savoir.
À être en chemin, sans panneau, sans garantie.
Parce que c’est là que tu vas vraiment apprendre. En avançant, pas en planifiant à la perfection.
Conclusion – Ce que t’as à faire, personne peut te le dire
On peut t’inspirer, pas te remplacer
Personne n’a la réponse à ta place.
Pas même moi. Pas même le meilleur coach du monde.
On peut t’inspirer, te tendre un miroir, te raconter nos chemins…
Mais le tien ? Il est inédit.
T’as pas à te conformer. T’as à te connecter.
Pas à une méthode. À toi. À ta vérité. Même quand elle fait peur. Même quand elle est moche.
Parce qu’à la fin, ce que tu veux vraiment, c’est pas réussir comme les autres.
C’est vivre comme toi.
Et ça, personne d’autre ne peut le faire.