Ton passé n’est pas un frein. C’est une matière brute.
Ce n’est pas ce que tu as vécu qui t’enferme. C’est la place que tu lui laisses.
Camarade, on va se parler franchement.
T’as traversé des galères. T’as des cicatrices.
Tu t’es pris des murs dans l’enfance, dans l’amour, dans le taf.
Et aujourd’hui, t’as cette impression que ton passé te colle à la peau comme une malédiction.
Tu dis que tu n’arrives pas à avancer “à cause de ce que t’as vécu”.
Tu répètes que t’as été trop blessé, trop mal entouré, trop brisé. Il est essentiel de comprendre que ces blessures, bien que profondément ancrées, ne doivent pas définir ton avenir. Pour avancer, il faut parfois plonger dans l’inconnu et apprendre à rencontrer ses peurs intérieures. En affrontant ces démons, tu pourras progressivement te reconstruire et retrouver la force nécessaire pour avancer.
Mais laisse-moi te dire une chose, aussi tranchante que vraie :
- C’est pas ton passé qui te freine.
- C’est la manière dont tu t’en sers.
Tu t’en sers comme d’un poids. Mais tu pourrais en faire un socle.
Tu t’en sers comme d’une excuse. Mais tu pourrais en faire une putain de force.
Parce que ton passé, aussi dur soit-il, c’est pas une chaîne.
C’est une matière. Et c’est toi qui décides ce que t’en fais maintenant.
Tu l’entretiens comme une prison, mais t’as les clés dans la main
Le passé n’a de pouvoir que si tu continues à lui en donner
Beaucoup utilisent leur passé comme une étiquette à vie.
- “Je suis comme ça parce que mes parents…”
- “Je n’arrive pas à faire confiance parce que mon ex…”
- “Je ne mérite pas mieux parce que dans le passé…”
Mais camarade, regarde bien :
Ce passé, il est fini.
Ce qui l’alimente encore aujourd’hui, c’est toi.
Chaque fois que tu rumines.
Chaque fois que tu te racontes la même vieille histoire.
Chaque fois que tu te définis uniquement à travers ta douleur.
Tu la nourris. Tu la renforces.
Tu la fais exister dans le présent, alors qu’elle pourrait juste être un souvenir.
Et ouais, c’est dur à entendre. Parce que ça te rend responsable.
Mais c’est aussi la meilleure nouvelle que je peux te donner :
Si c’est toi qui bloques, c’est toi qui peux débloquer.
Ton passé peut devenir un moteur (mais faut le digérer)
Ce qui t’a fait mal peut te forger, si tu le recadres
Il y a une différence énorme entre porter son passé… et s’appuyer dessus.
Porter, c’est souffrir encore, jour après jour.
C’est traîner ton histoire comme un sac de ciment émotionnel.
S’appuyer dessus, c’est autre chose.
C’est regarder ton parcours avec lucidité, avec rage peut-être, mais avec une volonté de le transformer.
Et c’est pas une question de méthode magique.
C’est une question de posture.
Tu veux faire ça pour de vrai ? Commence ici :
- Identifie ce que tu te répètes à propos de ton passé.
- Demande-toi si cette version te fait avancer… ou t’empêche de bouger.
- Réécris ton histoire en mettant l’accent sur ce que t’as traversé, pas ce que t’as subi.
- Tire une putain de force de ton vécu, même moche. Même brutal.
Parce que chaque brique que t’as ramassée dans la gueule, tu peux en faire une marche vers autre chose.
Conclusion – T’as pas choisi ce que t’as vécu. Mais t’as le choix de ce que t’en fais.
Ton pouvoir commence quand tu reprends la narration
Tu veux avancer ? Alors reprends la plume.
Arrête de répéter le même récit victimaire en boucle.
Commence à raconter une autre histoire.
Pas une histoire de super-héros qui nie tout.
Une histoire de survivant qui reconstruit, pas à pas.
T’as pas à effacer ton passé.
T’as à le redéfinir.
T’as à décider que cette merde t’a blessé, oui, mais qu’elle ne va plus te diriger.
Tu peux faire de ton vécu un fardeau, ou un putain de tremplin.
Et personne, PERSONNE, ne fera ce switch à ta place.
