T’es pas juste la victime de ce que l’autre fait. T’es responsable de ce que tu tolères
C’est pas l’autre qui franchit la ligne. C’est toi qui la laisses floue
Camarade, t’as déjà entendu des phrases comme :
- “Il me parle mal, mais c’est parce qu’il est stressé.”
- “Elle me respecte pas toujours, mais au fond, elle m’aime.”
Et tu restes. Tu t’adaptes. Tu minimises. Parce que tu crois que le problème, c’est l’autre.
Mais en vérité ? Le vrai signal, c’est ce que toi, tu continues d’accepter.
Parce que dans chaque relation, y a un seuil invisible : Le moment où tu pourrais dire stop. Mais tu dis rien. Ou pire, tu rationalises.
Et là, c’est plus une histoire de l’autre.
C’est une histoire de toi, avec toi.
Ce que tu tolères aujourd’hui, tu l’as souvent appris hier
Tes standards sont pas innés. Ils sont hérités
Si t’acceptes le manque de respect, les silences violents, les critiques, l’indifférence… c’est pas parce que t’aimes ça.
C’est parce que, quelque part dans ton histoire, t’as appris que c’était “normal”.
T’as intégré que l’amour pouvait faire mal. Que les conflits, les tensions, les jeux de pouvoir, c’était le prix à payer pour ne pas être seul.
Et aujourd’hui, tu reproduis. Pas consciemment. Mais parce que t’as pas encore réajusté ton baromètre intérieur.
Et ça, c’est pas une faute.
Mais c’est ta responsabilité.
T’as plus de pouvoir que tu crois : poser une limite, c’est redéfinir ton amour de toi
Ce que tu refuses devient le cadre de ta reconstruction
Quand tu restes dans un couple bancal, ce que tu dis, sans le dire, c’est :
“Je mérite ça.” Cela peut mener à une spirale de malheur où chaque partenaire se sent incompris et dévalué.
L’importance de la communication dans le couple ne saurait être sous-estimée : elle permet d’exprimer ses besoins, ses doutes et ses attentes. Sans cette ouverture, il devient difficile de construire une relation saine et épanouissante.
Il faut être à l’affût des signes qui peuvent indiquer la santé de la relation. Les 12 indicateurs de relation saine peuvent servir de guide pour évaluer et améliorer ton lien avec l’autre. En étant attentif à ces signes, tu pourras bâtir une connexion plus solide et enrichissante.
Mais camarade, c’est un vieux mensonge. Et chaque jour où tu restes sans poser de cadre, tu l’alimentes.
Tu crois que l’amour, c’est pardonner, comprendre, tenir bon.
Mais parfois, l’amour de soi, c’est dire stop.
Pas par colère. Par clarté. L’amour de soi, c’est aussi reconnaître quand il est temps de se préserver. Dans les phases de la passion, l’aveuglement peut nous pousser à ignorer nos propres besoins.
Mais il faut rappeler que prendre soin de soi n’est jamais un acte égoïste, mais une nécessité pour vivre un amour authentique.
Parce que poser une limite, c’est pas rejeter l’autre.
C’est te choisir, toi.
C’est redéfinir ton seuil de tolérance.
C’est envoyer ce message silencieux :
“Je m’aime assez pour ne plus supporter ça.”
Et ça, c’est pas de l’égoïsme.
C’est du courage.
Ce que tu tolères dessine ta vie affective future
Tu veux autre chose ? Commence par changer ce que tu acceptes
Tu veux un amour sain, vivant, respectueux ?
Alors arrête de valider l’inverse.
Parce que chaque fois que tu acceptes l’inacceptable,
tu renforces le scénario que t’essaies de fuir.
Mais si tu veux autre chose, faut que tu sois capable de vivre la traversée. Le vide. L’inconfort de la séparation. La solitude qui revient te parler.
Parce que derrière ce que t’acceptes, y a une peur bien planquée : la peur d’être seul, rejeté, abandonné.
Mais dis-toi bien un truc : rien ne t’abandonnera plus que toi-même, si tu continues à tout tolérer pour “sauver” la relation.
Conclusion – Ce que tu tolères est un miroir de ce que tu crois mériter
Et t’as le droit de réécrire cette histoire
Camarade, tu peux continuer à pointer du doigt ce que l’autre fait mal.
Ou tu peux te retourner vers toi, et regarder ce que tu laisses passer.
C’est pas de ta faute si t’as appris à minimiser.
Mais c’est ton taf, maintenant, de réajuster.
Tu veux être aimé mieux ?
Commence par te traiter comme quelqu’un qui mérite mieux.
Et ça commence par ce que tu acceptes. Ou pas.