Pourquoi tu peux être bloqué… et kiffer quand même

stephane briot whyislife developpement personnel article 1053

Pourquoi tu peux être paumé… et pourtant ressentir du plaisir

(et pourquoi c’est normal, humain, banal… et franchement, rassurant)

Ce que tu vis, c’est pas un paradoxe. C’est pas un bug. C’est pas une incohérence.
C’est juste… humain. Vibrant. Vivant.

Tu sais, on t’a tellement répété que si ta vie part en vrille, tout devrait suivre : tes émotions, ton désir, ton plaisir, ton énergie. Comme si l’esprit, le corps et le cœur étaient trois collègues parfaitement synchronisés qui bossent en open space et prennent leurs pauses café ensemble.

Sauf que non. La psyché humaine, c’est un vieux polar : rien n’est linéaire, rien n’est totalement logique, et les indices ne pointent jamais dans la même direction.

Et c’est là que tout commence à devenir intéressant.

Ce qui t’arrive n’est pas incohérent : c’est la nature humaine

On va être clair·e : tu peux être bloqué·e dans ta vie et pourtant avoir des pics de plaisir intenses.
C’est pas un bug du système. C’est son fonctionnement normal.

Pourquoi ?
Parce que mes deux QCM sur WhyIsLife mesurent deux dimensions totalement différentes.

1. Le QCM du bilan personnel

C’est la photographie mentale.
Où j’en suis ?
Pourquoi je stagne ?
Qu’est-ce qui grippe ?
Pourquoi je ressens ce décalage entre “tout a l’air de tenir” et “je me sens pris au piège” ?

Ça touche aux croyances, aux peurs, à ton identité, à ton histoire, exactement comme le montrent les grands thèmes du WhyIsLife. Ça parle de sens, de passé, d’alignement, d’ombres qu’on traîne depuis trop longtemps.

2. Le QCM du plaisir

Lui, il mesure autre chose : ta capacité à te connecter à quelque chose d’immédiat.

  • Ton corps.
  • Ton impulsion.
  • Une envie.
  • Un éclat.
  • Une pulsation.
  • Un frisson.
  • Un sourire qui surgit sans prévenir.

C’est pas un audit existentiel.
C’est un thermomètre de vitalité.

Ces deux axes n’ont aucune obligation d’être alignés.
Jamais.

Tu peux être paumé·e… et pourtant vivant·e

Regarde autour de toi, ou juste dans les histoires qu’on rencontre au quotidien.

J’ai vu des gens comme J., qui suffoquaient sous la fatigue mais retrouvaient des moments de respiration dans un café noir pris dans une cuisine silencieuse.

Ou comme G., qui portait un monde entier sur le dos mais riait encore avec une sincérité désarmante. Ou comme Sylvie, qui ne savait plus ce qu’elle voulait, mais sentait encore son cœur vibrer dans un regard, un souvenir, une chanson.

Ces destins-là sont partout dans les histoires clients.

Ils montrent tous la même chose : être bloqué n’empêche pas d’être vivant.

Et l’inverse est vrai aussi : être vivant n’efface pas les blocages.

Tu peux être :

  • paralysé·e dans tes choix,
  • envahi·e par le doute,
  • coincé·e dans une vie qui ne te ressemble plus,
  • en train d’essayer de tenir debout alors que dedans, ça vacille…

… et pourtant ressentir du plaisir.
Du vrai.
Du charnel.
Du vibrant.

Pas parce que tout va bien.
Parce que quelque chose en toi refuse de mourir.
Parce que ton corps connaît encore le chemin vers ce qui te reconnecte.

Le plaisir n’est pas un bulletin de notes émotionnel

On t’a appris que “si je vais mal, je devrais aller mal partout”.

C’est faux.

C’est même dangereux comme croyance (et Nietzsche le dirait bien mieux que moi : la vie n’est pas un système cohérent, mais un chaos vibrant à apprivoiser ).

Le plaisir fonctionne en parallèle.

  • Il ne valide pas ta vie.
  • Il ne dit rien sur ta clarté intérieure.
  • Il n’efface aucun blocage.

Il te rappelle juste une chose simple : tu respires encore.

Parfois, il existe justement parce que ta vie ne tient plus très bien : c’est une soupape, un refuge, un îlot, un angle mort où tu redeviens toi — même brièvement.

Les personnes “bloquées” ressentent souvent plus fort

Ça, personne ne le dit assez. Mais les personnes qui doutent, qui s’effritent, qui se cherchent, qui tiennent encore debout par loyauté, fatigue ou instinct…

Ce sont souvent celles qui connaissent les pics de plaisir les plus intenses.

Pourquoi ?

Parce que le plaisir devient un endroit où elles existent vraiment.

  • Où elles sentent.
  • Où elles respirent.
  • Où elles reprennent possession de leur corps, même si leur tête est en vrac.

C’est pas un paradoxe.
C’est un mécanisme de survie.

Et dans un sens, c’est une bonne nouvelle.

L’enquête : ce que ton système essaie de te dire

Si je devais mener ça comme une enquête, façon WhyIsLife :
Qu’est-ce que ça révèle, vraiment ?

1. Tu n’es pas éteint·e

Le plaisir est une preuve de vie.
Une braise.
Une piste.
Un accès direct à ce qui te fait vibrer, sans le filtre des peurs ou du mental.

2. Tu n’es pas incohérent·e

Tu es humain·e.
Ton esprit, ton corps et ton cœur n’ont jamais signé de contrat pour avancer au même rythme.

3. Tu n’es pas foutu·e

Si tu ressens encore du plaisir, tu as encore un accès au vivant en toi.
Et ça, c’est précieux.
Spinoza le dirait autrement : une émotion plus forte peut vaincre une émotion .

Ce que tu peux faire, maintenant, concrètement

Pas des injonctions.
Pas un protocole militaire.
Juste des pistes activables.

Observe quand ça vibre

Note les moments où quelque chose te touche, te fait sourire, t’apaise, t’excite, t’ouvre.
C’est un radar interne.

Ne juge pas

Ne confonds pas plaisir et fuite.
Parfois c’est une fuite.
Parfois c’est une vérité qui cherche à remonter.

Demande-toi : “Qu’est-ce que ça me montre sur moi ?”

Pas sur ta vie.
Sur toi.

Permets-toi d’avoir deux réalités en même temps

Tu peux être paumé·e et vivant·e. En manque d’alignement et connecté·e. Fragile et vibrant·e.

C’est pas contradictoire.
C’est humain.

Conclusion

Ce que tu vis n’est pas un mystère à résoudre.
C’est une vérité simple :

👉 Le fait d’être bloqué n’empêche pas d’être vivant.
👉 Le fait de jouir n’efface pas les blocages.

Tu es juste en train de découvrir que tu peux être en galère…
et capable de vibrer.
En même temps.

Et ça, crois-moi, c’est une excellente nouvelle.

Si tu veux, je peux maintenant t’écrire une réponse simple, claire et rassurante à envoyer à la personne concernée.

Les informations publiées sur WhyIsLife.fr ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. WhyisLife.fr ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.

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auteur stephane briot
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