Visualise ton succès : l’arnaque du positif magique

Visualiser ton succès peut t’apaiser… mais aussi te paralyser. À force de rêver la victoire, tu zappes le chemin, l’effort, les ratés. Ton cerveau kiffe l’image, mais ton corps reste figé. La vraie transformation ne vient pas du fantasme, mais de l’action, même moche, même flippante.

Pourquoi rêver ta réussite peut te bloquer plus que t’aider

On te l’a sûrement déjà conseillé :

“Prends 5 minutes, ferme les yeux et visualise ton succès.”
“Imagine que c’est déjà là.”
“Ressens la joie, la fierté, la reconnaissance…”

Et si tu te sens mieux après, c’est normal.
Ton cerveau ne fait pas la différence entre réel et imaginaire.
Mais ce qu’on oublie de te dire, c’est que cette technique “positive” peut aussi devenir un piège mental, un sabot invisible, une drogue douce qui t’empêche d’agir.

Spoiler : penser à ta réussite ne la crée pas.
Parfois, ça te fait juste kiffer en avance une vie que tu refuses de construire.

1. Visualiser, c’est doux… mais aussi paralysant

🛋️ Quand tu vis dans l’image, tu fuis l’effort

Visualiser ton succès, ça te met bien.
Ton cerveau s’active, tu ressens des émotions agréables.
Tu te vois confiant, épanoui, applaudi.

Mais très vite, un truc étrange se produit : tu perds l’envie d’y aller.
Parce que tu l’as déjà vécu… dans ta tête.

Tu ressens la récompense sans le chemin.
Et du coup ? T’as plus la dalle.
T’as plus l’élan.
Tu restes dans le fantasme, bien au chaud, pendant que ta réalité stagne.

2. Le piège de la dissociation positive

😵‍💫 Tu t’imagines puissant, mais tu restes impuissant

La visualisation positive, c’est pas neutre.
Quand elle est mal utilisée, elle te coupe du réel.
Tu passes du :

  • “Je vais y arriver”
    au
  • “Je m’imagine que j’y arrive, donc je vais bien”.

Mais derrière cette euphorie, ton système nerveux, lui, panique. T’as beau te dire que t’as confiance… Tu bouges pas. Tu procrastines. Tu paniques au moment d’agir.

Pourquoi ? Parce que ton corps n’a pas intégré les étapes. Il a juste rêvé la fin.

La visualisation, c’est un kiff.
Mais sans action, c’est juste du dopage émotionnel.

3. Visualiser, ça nie parfois ton état réel

🧩 Le déni sous stéroïdes

Quand tu traverses une période dure, on te dit :

“Imagine que tout va bien.”
“Ressens l’abondance.”
“Fais comme si c’était déjà là.”

Mais parfois, ça crée un gouffre.
Tu veux aller bien.
Tu “penses positif”.
Mais tu vas mal. Et tu le sais.

Alors tu culpabilises.
Tu te dis que t’es pas assez fort. Pas assez aligné.
Tu crois que le problème, c’est ton esprit, ton énergie, ta vibration.

Et tu rentres dans un cercle vicieux :
Plus tu t’imagines fort, plus tu te sens faible.

4. Et si la visualisation t’empêchait de voir… le vrai taf ?

🔧 L’illusion de “ça va venir” contre le réalisme de “faut y aller”

Quand tu visualises, t’as l’impression d’avoir avancé.
Mais en fait, t’as juste contourné l’inconfort.
T’as sauté direct à la ligne d’arrivée, en zappant :

  • les doutes,
  • les tests foireux,
  • les premières fois moches,
  • les refus, les silences, les galères.

Et tu sais quoi ?
C’est là que la vraie progression se fait.
Pas dans le fantasme.
Dans le bazar de l’action réelle, pas toujours glorieuse, jamais parfaite.

Visualiser, c’est bien.
Mais si tu veux que ça serve, faut aussi visualiser le chemin, pas juste la victoire.

5. Tu veux que ton cerveau t’aide ? Entraîne-le au réel

🏋️‍♂️ Pas au miracle, au muscle

La visualisation peut être utile. Mais pas comme on te l’a vendue.
Elle fonctionne si tu t’en sers pour :

  • t’entraîner à gérer l’inconfort
  • te préparer aux obstacles
  • répéter les micro-actions

Bref, si tu visualises le processus, pas juste la gloire.

Ce que ton cerveau a besoin d’imaginer, c’est pas toi sur scène en train de kiffer.
C’est toi en train d’envoyer 50 mails, de foirer ton pitch, de recommencer.
C’est là que se construit la vraie résilience.

Pas dans le succès rêvé, mais dans l’action répétée, bancale, imparfaite.

🛠️ Exemples de visualisation utile et réaliste :

1. Tu veux prendre la parole en public ?

Visualise-toi… pas sur scène sous les applaudissements.
Mais en train :

  • d’avoir la bouche sèche avant de parler,
  • de buter sur un mot et de reprendre calmement,
  • de capter un regard sceptique dans la salle et de continuer malgré tout.

🧠 But : entraîner ton cerveau à tolérer l’inconfort et à rester en action.
Pas à fantasmer un TEDx en standing ovation.

2. Tu veux lancer ton projet / business ?

Visualise-toi… pas en train de signer ton premier gros client.
Mais :

  • en train d’envoyer 30 messages sans réponse,
  • de te planter sur un devis,
  • de douter fort… mais d’ajuster et de relancer le lendemain.

🧠 But : habituer ton cerveau à l’échec comme étape normale.
Pas à l’associer au rejet ou à la honte.

3. Tu veux reprendre le sport ou une routine quotidienne ?

Visualise-toi… pas avec un corps transformé dans trois mois.
Mais :

  • en train de te lever fatigué et d’hésiter,
  • de faire ta séance en râlant mais en la terminant,
  • de noter les mini progrès au lieu de t’auto-flageller.

🧠 But : lier le mental à des actions simples, répétées, non idéales.
Pas à une perfection abstraite qui t’éloigne du vrai mouvement.

arrête de rêver. Commence à marcher.

La visualisation sans action, c’est comme un plan sans chantier.
Un beau projet qui reste dans les nuages. Et à force de t’imaginer en haut de la montagne, t’oublies de lever le cul pour commencer à grimper.

Tu veux réussir ?
Alors arrête de te voir “déjà arrivé”.
Vois-toi en train de galérer, mais en mouvement.

Parce qu’au fond, c’est pas la réussite qui te transformera.
C’est le chemin, avec tout ce qu’il a de crade, de dur, de concret.

🚫 Si tu veux cherche un sauveur, ferme l’onglet.
✅ Si tu veux avancer, c’est par ici que ça se passe.

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