Le fantasme du plan parfait
Tu crois que si t’avais “la bonne méthode”, tout irait mieux
T’as envie de changer. De te sentir mieux. De devenir enfin la version de toi que t’as en tête depuis des années.
Alors tu cherches.
- Des vidéos. Des livres. Des programmes.
- Tu scrolles à la recherche du plan parfait.
Celui qui serait structuré, logique, facile à suivre, garanti sans douleur, avec résultats visibles en moins de 30 jours.
Et tu crois que si t’arrivais à le trouver, là, enfin, tu t’y mettrais. Tu serais discipliné. T’aurais plus peur. Tu serais prêt.
Mais laisse-moi te dire une chose, camarade :
Ce plan parfait n’existe pas.
Et pendant que tu le cherches, tu fais rien.
Tu fantasmes le changement, tu le conceptualises, tu l’optimises dans ta tête.
Mais tu bouges pas.
Tu stagnes, habillé en chercheur de vérité.
Et ça, ça te donne l’impression de progresser. Mais c’est une illusion. Une fuite bien déguisée.
La méthode parfaite, c’est une excuse bien foutue
Ce que tu fuis, c’est pas le flou. C’est l’échec.
Faut être honnête deux minutes. Si t’étais vraiment prêt à bouger, tu prendrais n’importe quel bout de corde pour commencer.
Mais toi, tu veux un tapis rouge. Tu veux un plan béton, validé par des experts, testé sur 10 000 cas, avec zéro risque de plantage.
Parce que t’as pas peur de rater une méthode. T’as peur que rater confirme que t’es nul. Et ça, ça te paralyse.
Alors tu préfères chercher. Comparer. Doubler ta dose de contenu. Tu veux comprendre avant d’agir. Maîtriser avant de plonger.
Mais camarade, tu peux pas apprendre à nager sans te mouiller.
Le changement, c’est pas un menu à la carte.
C’est pas un plan étape-par-étape où tout est sous contrôle.
C’est un bordel magnifique, un tâtonnement, une marche dans le noir.
Et t’attendras combien de temps encore ?
Un autre livre ? Un autre déclic ? Un autre podcast ?
Tu veux changer ? Commence là où t’es, avec ce que t’as. Même si c’est bancal.
L’imperfection comme point de départ
Tu veux réussir ? Commence en clopinant.
Tu crois qu’il faut être prêt pour agir. Mais c’est en agissant que tu deviens prêt. Tu crois qu’il faut se sentir en confiance pour bouger. Mais c’est en bougeant que la confiance se construit.
Regarde bien autour de toi. Tous ceux qui ont changé pour de vrai ont commencé dans le flou, dans la peur, dans le doute. Ils ont avancé un pas à la fois, avec des méthodes bancales, des plantages, des ajustements.
Ils ont fait avec ce qu’ils avaient. Et c’est parce qu’ils ont commencé sans certitude qu’ils ont fini par trouver leur propre méthode. Pas une méthode parfaite. Une méthode personnelle.
- Alors arrête d’attendre de tout comprendre.
- Arrête de vouloir un plan 100 % sécurisé.
- Et commence à tester. À te planter. À ajuster.
Parce que c’est ça, le vrai chemin.
Le courage de commencer petit (et mal)
Personne commence solide. Personne.
Tu veux une vérité qui pique ?
T’es pas censé réussir du premier coup.
T’es censé galérer. T’es censé douter.
T’es censé faire des trucs moches, fragiles, hésitants.
Mais tant que tu bouges, t’apprends.
Tant que tu bouges, tu vis.
Attendre la méthode parfaite, c’est comme attendre que la mer se calme pour apprendre à surfer.
Tu resteras sur la plage toute ta vie.
Alors vas-y. Lance un truc. Essaye. Teste.
Même un truc minuscule :
- Marche 10 minutes par jour.
- Écris une page par semaine.
- Propose ton idée à un pote.
- Mets-toi une deadline et respecte-la, juste une.
Et tu verras.
Tu vas pas changer d’un coup.
Mais tu vas te mettre en mouvement.
Et c’est ce mouvement qui te donnera des réponses.
Pas l’inverse.
Conclusion – T’as pas besoin d’un plan parfait. T’as besoin de t’engager, pour de vrai
Tu veux changer ? Alors bouge. Maintenant. Même mal.
Camarade, écoute bien :
T’attendras encore combien de temps ?
Que tout soit aligné ? Que tu te sentes confiant ? Que la peur disparaisse ?
Tu peux passer ta vie à chercher LA méthode…
Ou tu peux te construire la tienne en avançant.
Pas besoin d’être sûr.
Pas besoin d’être prêt.
Juste besoin d’y aller.
Ce que t’as à faire, tu le sais déjà.
Le vrai taf, c’est pas de mieux comprendre.
C’est de te foutre un coup de pied au cul avec amour, et d’y aller.
