Et si ça venait de toi..
En couple, et pourtant tu te sens vide. C’est plutôt cocasse, non ? Magnifique ironie de notre existence. On te fait croire que trouver le bon partenaire, cette âme sœur, devrait te combler de bonheur et faire disparaître toute forme de solitude. Rire jaune, n’est-ce pas ?
Le problème, camarade, n’est pas là où tu l’imagines. Le manque n’est pas nécessairement lié à l’autre, mais il vient de toi. Oui, toi. Mais voilà, tu as peur de rompre. Dur.
Ta moitié n’est pas responsable du vide abyssal que tu ressens. Pourquoi ? Parce que tu es seul maître à bord.
Tu cherches en vain à l’extérieur
Le vide que tu ressens en toi ne sera jamais comblé par la présence d’une autre personne, aussi merveilleuse soit-elle. Tu cherches en vain à l’extérieur ce qui doit être cultivé de l’intérieur. Et je parle en connaissance de cause.
Toi qui te sens indigne, inadéquat, insuffisant… ça te rappelle quelque chose ? Moi aussi j’étais comme toi. Mon passé lourd de souffrances m’a construit une coquille, une armure impénétrable qui m’a privé de l’amour de moi-même.
Aussi paradoxal que cela puisse sembler, le vide que tu ressens est intrinsèquement lié à ton rapport avec toi même. C’est la découverte de ton Pourquoi qui guidera ta quête personnelle.
L’éternel travail sur soi, clef de ta plénitude
De la culpabilité à l’auto-réconciliation
Ah, la culpabilité, ce sentiment délicieusement destructeur ! On connaît tous ce poison qui nous ronge de l’intérieur, qui nous paralyse, qui nous plonge dans un gouffre de désespoir.
Je pourrais te mentir et te dire que tout sur cette terre est simple et doux. Que le vide affectif disparaîtra comme par magie sans que tu n’aies rien à y faire. Mais non.
Il te faut affronter tes ombres, embrasser ta solitude, comprendre et accepter ton passé. Mais tu préfères la solitude en couple plutôt que la vraie solitude. Mouais…
J’ai dû apprivoiser mes propres démons, bannir chaque parcelle de culpabilité en moi pour retrouver la paix. Cela n’a rien été d’autre qu’une épreuve de force et d’auto-réconciliation.
L’avenir s’écrit dans le présent
N’oublions jamais, mon ami, que l’avenir s’écrit dans le présent. Et si ton présent renferme un vide affectif, alors ton futur risque d’être plus sombre encore. Il est temps de sortir de ce cercle vicieux.
Il est temps de reprendre les rênes de ta vie et de t’affranchir de ce fardeau invisible mais pesant. Pourquoi te fais-tu autant souffrir ? Ne penses-tu pas que tu mérites mieux ?
Car au fond de toi, cette force de vie est toujours là, prête à être réveillée. Il est grand temps d’embrasser qui tu es et de t’affranchir de ce poids invisible.
De l’auto-sabotage à la réalisation de soi
L’auto-sabotage, cette douloureuse tendance à se mettre soi-même des bâtons dans les roues. Tout en toi aspire au bonheur, mais tu as cette fâcheuse tendance à te tirer une bonne bastos dans le pied.
Comment rompre ce cycle infernal ? La réponse est simple : en te réappropriant ton existence. En te débarrassant des chaînes de ton passé, de toutes ces limitations auto-imposées, pour enfin te réaliser pleinement.
Il est possible de choisir un autre chemin, camarade, un chemin de réalisation personnelle et d’accomplissement. Au bout de cette route, tu trouveras la joie, le désir, le sourire. Le trésor intérieur qui surpasse toute fortune matérielle.
Le processus d’auto-guérison
Ça commence doucement, par la prise de conscience. Prendre conscience de ta souffrance, de ta fragilité, de ta culpabilité… Parce qu’au fond, c’est en éclairant nos zones d’ombres que la lumière peut y pénétrer.
C’est en acceptant ces parties de toi que tu juges indésirables que tu peux réellement entamer un processus d’auto-guérison. Prends le temps de te connaître, d’apprivoiser tes peurs, tes regrets et tes faux-pas. Crois-moi, t’es pas né pour subir.
Redéfinir ta relation avec toi-même
Une fois ce pas franchi, il est temps de réévaluer ta relation avec toi-même. T’aimer, te respecter, te valoriser… C’est là le cœur de la bataille !
Parce que, soyons honnête, si tu ne te traites pas avec le respect que tu mérites, comment peux-tu attendre des autres qu’ils le fassent ?
Il est grand temps de te foutre devant un miroir et de te dire combien tu es incroyable. Demande-toi pourquoi tu n’es pas déjà en train de faire ça ?
En conclusion
Le parcours de l’auto-guérison n’est pas une balade en forêt, c’est une foutue escalade. Il faut monter plus haut, se pousser plus loin, prendre constamment des risques.
Tu vas suer, tu vas râler, tu vas peut-être même pleurer. Mais au bout, là-haut, la vue est imprenable! La douleur de la montée est vite oubliée devant le panorama que t’offre la sommité du travail sur soi.
L’autoguérison, c’est comme entrer dans une réunion de la Famille Adams en tenue de barbie. Ça semble angoissant au début, mais tu finis par te lâcher, t’apprendre à rire avec eux, à leur montrer que même barbie a son côté sombre.
Empare toi de ce processus, envole-toi, respire. C’est au bout de l’effort que les fruits sont les plus savoureux, mon vieux!
Pour aider davantage dans ce cheminement, il est primordial de connaitre tes valeurs et ton ‘why‘. Cela te permet de créer un guide de vie aligné avec ce qui compte vraiment pour toi.
Écoute donc, camarade. Arrête de chercher en vain à l’extérieur ce qui doit être cultivé à l’intérieur. Découvre ton Pourquoi, toute cette quête dépend de toi et non de l’autre.
L’oeil du coach
Arrête de faire de ton partenaire ton pansement émotionnel. Il faut que tu saisisses enfin que personne ne peut remplir le vide que tu ressens en toi, hormis toi-même. Oui, c’est à toi de jouer mon ami, pas à ta moitié.
Écoutons ce que dit l’illustre psychologue Carl Jung, le roi de la psychologie des profondeurs :
Qui cherche à l’extérieur rêve, qui cherche à l’intérieur s’éveille
Carl Jung
Remballons donc ces illusions romantiques et prenons le taureau par les cornes.
Le processus de guérison, camarade, est un voyage solitaire. Il commence avec le fait d’embrasser ton passé et de bachoter ton présent. Ça ne nécessite rien de moins que de faire face à tes démons intérieurs, tes ombres, ton auto-sabotage.
Sévère ? Préfères-tu avoir le ventre noué de culpabilité et de douleurs émotionnelles toute ta vie durant ? Je ne pense pas, non.
En prendre conscience et faire quelque chose à ce sujet feront la différence. Analyser consciencieusement ton vide affectif pour en décoder les signaux.
Eh oui, camarade, ton malaise est là pour te dire que quelque chose ne tourne pas rond. La question qui se pose est : que vas-tu faire ?
Et c’est là que le travail sur toi entre en jeu. C’est à toi de franchir le pas. Ton futur dépend de ton choix aujourd’hui. Empoigne la pelle de ta résilience et creuse en toi pour trouver le trésor qui t’attend.
Et n’oublie pas, la véritable richesse, ce n’est pas l’or ou l’argent, mais la joie, le désir, le sourire que tu trouveras au bout de ton aventure intérieure. C’est cette solitude apprivoisée, ce deuil de ton passé, cette acceptation de toi-même qui mèneront à ton épanouissement.
Alors, camarade, courage. Prend ta vie en main et réponds à ton propre appel. Pour ta bienveillance, pour ton épanouissement, consulte cet essentiel Oser sa voie, oser être soi.
