Tu as besoin de chier sur les autres pour te sentir bien ?
Tu crois que t’es lucide. En vrai, t’es juste en colère.
🧠 Ce n’est pas de la clairvoyance. C’est de la projection.
Tu critiques tout.
Les gens. Le système. Les couples. Les choix des autres. Le dev perso. Les coachs. Les influenceurs. Les collègues. Les hypersensibles. Les ambitieux. Les tièdes. Les cons. Les puissants. Les paumés.
Tu ne dis pas que t’es meilleur·e.
Tu dis que t’es réaliste.
Tu crois que t’es lucide.
Mais t’as juste trouvé une méthode efficace pour ne pas regarder ce que tu ressens vraiment.
Parce que la colère que tu balances partout… c’est pas sur les autres qu’elle tape. C’est sur toi.
Ce que tu critiques dit beaucoup plus de toi que des autres
🔍 T’as pas un avis tranché. T’as une douleur camouflée.
Quand tu te dis :
- “Il se prend pour qui ?”
- “Elle pense qu’elle a tout compris.”
- “C’est ridicule, franchement.”
- “Moi au moins, je me mens pas.”
Pose-toi une vraie question :
👉 Qu’est-ce que ça vient réveiller chez moi ?
Souvent, derrière la moquerie ou l’agacement, y’a :
- De la frustration
- Du manque
- Du refus d’agir
- De la jalousie que tu refuses de nommer
Tu critiques les autres pour éviter d’écouter ta propre insatisfaction.
Tu veux exister ? Tu choisis la dévalorisation comme stratégie
💣 Critiquer, c’est avoir le dernier mot sans avoir à se mouiller
C’est simple :
- T’es jamais déçu·e, parce que tu t’attendais à rien
- Tu prends pas de risques, parce que tu juges depuis la touche
- Tu passes pour lucide, alors qu’en vrai, t’es juste planqué·e
Mais plus tu critiques, plus tu creuses.
Et ce que tu creuses, c’est pas la tombe des autres.
C’est ton propre sentiment d’inutilité.
3 signes que t’utilises la critique pour ne pas sentir ce qui coince
🧱 1. Tu ne proposes rien. Tu détruis, point.
Tu sais ce qui ne va pas. Mais t’as aucune alternative à offrir.
Tu commentes. Tu ne construis pas.
📌 Parce que construire, c’est t’exposer. Et t’as pas envie d’être jugé·e à ton tour.
🧯 2. Tu critiques avant même d’avoir écouté
Tu coupes. Tu sabres. Tu sais déjà.
T’es pas dans la réflexion. T’es dans la réaction automatique.
📌 La colère devient ton filtre. Tu vois tout à travers elle.
🔁 3. Tu t’énerves contre les autres… mais tu t’agaces encore plus contre toi
Tu dis “j’en ai marre des gens”… mais ce que tu supportes plus, c’est ton propre immobilisme.
📌 Tu voudrais que ça change. Mais tu ne fais rien. Alors tu critiques.
Ce n’est pas de lucidité que tu manques. C’est de présence à toi-même.
Tu crois que voir clair, c’est dire ce qui ne va pas chez les autres.
Mais la vraie lucidité, c’est oser se regarder avec la même rigueur.
- Pourquoi t’as autant besoin de pointer les failles des autres ?
- Qu’est-ce que ça t’évite de traverser ?
- Et si tu retournais ce regard vers toi… qu’est-ce que tu verrais ?
Tu veux sortir de ça ? Voilà comment.
1. 💬 Commence par t’écouter, pas réagir
À chaque fois que tu sens la critique monter, stop.
Avant de parler, demande-toi :
“Qu’est-ce que je ressens vraiment ?
Qu’est-ce que ça vient toucher chez moi ?”
La colère est souvent un camouflage.
Dessous, y’a de la tristesse, de la fatigue, du sentiment d’échec.
2. 📓 Exercice radical : la semaine sans critique
Pendant 7 jours :
- Tu critiques personne (ni les proches, ni les inconnus, ni toi-même)
- Tu observes ce que ça provoque
- Tu écris ce que tu ressens quand tu retires le sarcasme, l’ironie, le mépris
Tu vas voir ce qui remonte.
Et là, tu pourras travailler sur du vrai.
3. 🚪 Remplace chaque critique par une action
Tu trouves que tout le monde fait de la merde ?
👉 Fais mieux. Propose. Crée.
Tu dis que c’est creux, bidon, surjoué ?
👉 Pose un truc profond, brut, réel.
Tu n’as pas besoin d’abattre les autres pour te sentir vivant·e.
Tu peux exister autrement.
La colère peut te libérer. Ou t’enfermer.
La colère est précieuse.
Mais si elle n’est jamais digérée, jamais transformée, jamais incarnée… elle devient une prison.
Tu passes ton temps à râler.
Et pendant ce temps, tu rates ta propre vie.