Stéphane Briot

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Chemin de vie

Nous sommes devenus méfiants. Nous apprenons à nous méfier des inconnus. Puis, les coups de la vie nous poussent à nous fermer de plus en plus.

Beaucoup de gens en arrivent à avoir peur de l’intimité, à croire qu’ils portent en eux quelque chose de laid, de foncièrement inacceptable, de répugnant et d’impardonnable. C’est souvent ainsi qu’ils expliquent les douleurs qu’ils ont ressenties sur leur chemin.

J’ai longtemps cru à cela. J’ai débuté ma vie dans une famille des plus dysfonctionnelles, une vraie mine pour la thérapeute Virginia Satir. Je ne sais pas si elle aurait pu nous sauver.

Regarde : une mère violente verbalement et physiquement, alcoolique. Un père muré dans le silence et l’alcool. Pendant plus de vingt ans, ils n’ont cessé de se battre, de se frapper. Et moi, je devais jouer l’arbitre.

Ma mère n’a jamais su m’aimer. Coups, insultes, humiliations, solitude et isolement furent les cadeaux qu’elle m’a offerts. Peu à peu, je me suis éteint. J’ai cru que la vie n’était qu’une souffrance, qu’elle n’avait aucun sens, un trait de lumière étrange coincé entre deux néants.

Schopenhauer dit d’ailleurs que « toute vie est par essence souffrance ». On pourrait s’arrêter là, courber l’échine, et s’en remettre à la religion. Après tout, elle nous apprend à souffrir ici-bas pour mériter la vie au paradis.

Mais ça, j’ai toujours eu du mal à y croire. Nietzsche dit d’ailleurs que « la foi signifie ne pas vouloir savoir ce qui est vrai ».

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Au fait, je te parle de moi non parce que c’est tendance. Non. Tout comme Irvin Yalom, je crois à la force de ce qu’il appelle le « dévoilement ». Parler de soi avec sincérité, sans rien cacher, c’est un premier pas vers un lien de confiance. Et sans confiance, on ne peut rien créer.

Alors, pour reprendre, je n’avais pas envie de devenir ce que j’étais devenu : en colère, aigri, sarcastique. J’avais envie de trouver la paix. Ma paix. Alors, j’ai cherché.

Pas chez les autres, en moi. D’abord dans la psychologie, pour apprendre mes émotions, mon fonctionnement. Puis, dans la philosophie, pour élargir ma vision des choses.

J’ai toujours voulu être libre. Libre de choisir, parce que c’est la première vraie liberté. Me connaître, pour mieux choisir. Donc, j’ai appris à me connaître.

Ainsi, même si j’adore l’humain — ses peines, ses joies, ses silences, ses doutes, ses secrets, ses aspirations — je ne suis pas psychologue. D’abord parce que je n’ai pas fait les études pour, et qu’en n’ayant pas le bac, je ne peux entrer dans un cursus pour obtenir le diplôme.

Alors, j’ai pris le temps de réfléchir. Et passer mes journées à écouter uniquement la douleur des autres ? Non. Mais j’ai envie d’accompagner l’humain sur son chemin, de l’aider à se rencontrer, sans peur, sans reproches.

J’ai donc cherché des méthodes pour être là, pour accompagner. J’ai lu des centaines d’ouvrages, et j’en lis encore beaucoup, pour me nourrir, pour découvrir, pour m’enrichir, pour rester éthique, intègre, avec moi-même comme avec mes clients.

Je n’ai pas de méthodes « succès », « révélation », « inspiration », ou je ne sais quoi d’autre. J’ai un outil, une méthode, un but : t’aider à te rencontrer, à te comprendre, et à trouver le sens qui est en toi.

Je ne promets pas de succès, je propose une rencontre.

Avec toi, avec toi-même.

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Quelques repères

Je donne des conférences, des cours, j’ai écrit un livre, aux éditions Eyrolles.

Et ce n’est pas tout, en voilà un peu plus sur moi.

  • Né le 22/06/1972
  • En couple depuis 2003
  • Papa d’une puce née en 2009
  • Nous avons deux chats
  • Notre famille à choisi de vivre dans le Nord

Un intérêt prononcé pour

  • La vie (même si elle est parfois dure)
  • La psychologie,
  • La philosphie,
  • Le marketing,
  • La photographie (de rue et nu artistique)
  • Le football
  • Les séries