Pourquoi tu veux toujours “aller mieux” : quand le dev perso devient une fuite

Tu veux aller mieux ? Vraiment ? Ou tu veux juste arrêter d’avoir mal, vite fait, bien fait ? Cet article démonte l’obsession toxique du “développement personnel à tout prix” et t’invite à revenir à l’essentiel : ressentir, traverser, digérer. Parce que courir après le mieux, c’est souvent fuir le vrai. Et ça, ça t’abîme.
developpement personnel aller mieux

L’obsession d’aller mieux : une drogue douce

Ce “mieux” que tu poursuis t’éloigne de toi-même

À première vue, vouloir aller mieux, c’est noble. C’est courageux. Mais grattes un peu, et tu verras souvent autre chose derrière : une fuite maquillée, une course sans ligne d’arrivée, un refus de se regarder en face.

Tu veux aller mieux, mais tu refuses de rester avec ce que tu ressens maintenant.
Tu refuses le mal-être, la colère, la frustration. Tu veux les remplacer vite fait par de la gratitude, des mantras, des affirmations positives.

Sauf que ça, camarade, c’est pas du travail sur soi. C’est du maquillage émotionnel.

Tu te bourres de vidéos, de livres, de séminaires. Tu coches les cases du bon élève du dev perso. Mais dans le fond, tu ne vas pas mieux. T’es juste plus performant à cacher ta douleur.

Ce besoin compulsif “d’aller mieux” devient alors une stratégie d’évitement.
Tu ne veux pas aller mieux. Tu veux ne plus sentir le bordel à l’intérieur.

Et c’est très différent.

La tyrannie du progrès : quand “travailler sur soi” devient toxique

Tu confonds transformation et perfection

Aujourd’hui, le développement personnel est devenu un marché, une industrie de la promesse miracle.

Tu veux aller mieux ? Achète ce programme. Ce carnet. Ce coaching. Ce podcast. Et tu plonges dedans comme si c’était la pilule rouge de Matrix.

Mais camarade, aller mieux, ce n’est pas cocher une to-do de croissance personnelle.

Tu penses devoir “être la meilleure version de toi-même”, tout le temps, à chaque instant, et tu deviens ton propre tyran.

  • Tu ne supportes plus d’avoir une baisse de motivation.
  • Tu culpabilises de ne pas te lever à 5h.
  • Tu t’en veux de ne pas “vibrer haut” en permanence.

Résultat ?

  • Tu vis dans un état de pression constante.
  • Tu te juges à chaque “rechute”.
  • Tu te compares à ceux qui ont l’air de “réussir leur dev perso”.

Tu ne guéris pas.

Tu remplaces l’ancien mal-être par un nouveau : celui de ne pas être assez dans ta propre guérison.

Et là, t’es foutu. Parce que t’es coincé dans une boucle :

“Je vais pas bien → donc je dois travailler sur moi → mais ça marche pas → donc je suis nul → donc je dois encore travailler sur moi…”

Stop.

Revenir à soi : rester avec ce qui est (et ça pique)

C’est pas “mieux” qu’il te faut. C’est “vrai”.

Camarade, le vrai taf commence quand t’arrêtes de vouloir aller mieux à tout prix, et que tu décides de rester avec ce que tu ressens, sans te fuir. Camarade, le vrai taf commence quand t’arrêtes de vouloir aller mieux à tout prix, et que tu décides de rester avec ce que tu ressens, sans te fuir. Acceptes cette douleur, cette incertitude, et comprends qu’elles font partie intégrante de ta croissance. C’est dans ces moments-là que tu apprends véritablement à te connaître et à découvrir ta force intérieure. La clé réside dans la façon de gérer ces émotions et de s’engager activement dans le processus, car il est essentiel de savoir comment surmonter l’inaction et avancer vers la vie que tu souhaites vraiment construire.

  • Tu ressens de la tristesse ?
  • Tu n’as pas besoin de la transformer tout de suite.
  • Tu ressens de la rage ?
  • Tu n’as pas à méditer dessus pour l’annuler.

Ce que tu fuis te suit. Ce que tu regardes en face se transforme.

Alors commence ici :

  • Assieds-toi avec ce que tu ressens. Sans jugement. Juste le nommer : “Là, je suis déçu. Là, j’ai mal. Là, j’ai honte.”
  • Respire dedans. Pas pour le faire disparaître, mais pour le traverser.
  • Écris-le. Pas pour en faire un post Instagram, mais pour le sortir de toi.

Ce ne sera pas glorieux. Ni instagrammable.
Mais ce sera vrai.

Et le vrai, ça libère.

Conclusion – Tu veux avancer ? Arrête de courir

La paix, c’est pas un objectif. C’est une conséquence.

Tu veux “aller mieux” ?
Arrête de courir.
Arrête de vouloir “faire quelque chose de ta souffrance” trop vite.

Sois là. Maintenant. Tel que tu es. Avec ton bordel. Ton foutoir intérieur. Tes pensées crades. Ta douleur.

Tu veux un scoop ?

Ceux qui avancent ne sont pas ceux qui veulent aller mieux à tout prix. Ce sont ceux qui acceptent de rester présents à leur merde, sans la fuir.

Alors respire.

Pose ce livre. Ferme cet onglet.

Regarde ce qui est là. Reste.

Et tu verras que, paradoxalement, c’est là que commence vraiment le “mieux”.

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