Si ça se répète, c’est pas un coup du sort. C’est un schéma
C’est pas que t’as pas de chance. C’est que tu portes un programme
Camarade, si t’as l’impression de toujours attirer les mêmes profils,
les mêmes jeux de pouvoir, les mêmes douleurs qui s’habillent différemment…
c’est pas juste la faute à “pas de bol”.
C’est un scénario. Un schéma. Un truc profondément inscrit en toi, qui te pousse à revivre ce que t’as pas encore guéri.
Et les pervers narcissiques, eux, ils flairent ça.
Ils sentent le manque, l’envie d’être choisi·e, la faille que t’essaies de combler.
Et ils s’y glissent, tranquillement.
Pas parce que t’es faible.
Mais parce que t’as pas encore recodé ce que tu crois mériter.
Le PN te renvoie exactement à ce que t’as vécu avant
Ton passé non digéré crée tes attaches d’aujourd’hui
Tu sais ce qui attire un PN ?
Quelqu’un qui doute encore de sa valeur.
Parce que si t’as grandi avec des messages flous, blessants, contradictoires…
si t’as dû mériter l’amour, faire tes preuves, être parfait·e…
ton système affectif a appris que l’amour, ça devait se gagner.
Alors quand tu croises un PN qui t’admire fort, puis te rabaisse,
qui t’attire, puis te rejette…
ton système reconnaît le bordel. Et l’appelle “amour”.
C’est pas conscient.
Mais c’est puissant.
Et tant que tu vas pas le regarder en face,
tu vas le revivre encore. Et encore.
Tant que tu veux être sauvé·e, tu rencontres des bourreaux
Tu crois chercher un amour. Tu cherches une réparation
Tu penses vouloir une relation saine.
Mais au fond, ce que tu veux, c’est prouver que t’as de la valeur.
Et le PN, lui, il te met dans une boucle parfaite :
- Il te valorise → tu crois que ça y est
- Il te dévalorise → tu veux regagner son regard
- Il te revalorise → tu crois que t’as réussi
C’est pas une relation. C’est un test infini.
Et tu restes pas parce que t’aimes.
Tu restes parce que tu veux “réparer” une vieille blessure.
Prouver que t’es aimable.
Prouver que cette fois, on va te choisir sans te briser.
Mais ce test, tu le gagneras jamais.
Parce que le PN ne te donne jamais la fin de partie.
Briser le schéma, c’est pas fuir. C’est te rencontrer
Tu veux que ça change ? Faut que tu te changes
Pas te trahir. Te retrouver.
- Apprends à voir les signaux dès le départ
- Observe ce que tu ressens (quand c’est trop beau, trop vite, trop intense)
- Reviens à tes besoins au lieu de courir après les siens
- Coupe dès les premiers drapeaux rouges
- Et surtout : travaille ton rapport à l’amour, pas à l’autre
Parce que plus tu te respectes, moins tu tolères qu’on te teste.
Plus tu t’aimes, moins t’as besoin qu’on te valide.
Et là, le PN ?
Il sent qu’il peut rien gratter. Il passe son chemin.
Conclusion – T’attires pas des PN parce que t’es cassé·e. T’en attires parce que tu crois que c’est normal
Tu peux changer le scénario. Faut juste arrêter d’espérer une autre fin en jouant le même rôle
Camarade, ton cœur mérite plus qu’un énième round dans un jeu truqué.
Tu veux de l’amour ? Alors sors du rôle du sauveur, du méritant, de l’incomplet.
Tu veux briser le schéma ?
Commence par dire non à tout ce qui te ressemble “trop”.
Et surtout, ose vivre ce que t’as jamais eu :
un amour sans combat.