Pourquoi tu fais tout ça ? L’enquête sur ton sens
Tu te lèves tous les matins. Tu t’actives. Tu gères. Tu produis. Tu avances.
Mais parfois, il y a cette question qui monte, sourde, insistante :
« Pourquoi je fais tout ça, au fond ? »
Pas “qu’est-ce que je fais” — tu le sais.
Pas “comment je le fais” — tu l’as compris.
Pas “qui je suis” — tu commences à l’entrevoir.
La question, c’est : pour quoi ?
Pour qui d’autre que moi ?
À quoi j’appartiens de plus grand que moi ?
C’est le niveau 6 de la pyramide de Dilts : le sens, la mission, l’appartenance.
Le niveau le plus flou. Le plus abstrait. Et pourtant, le plus puissant.
Celui qui donne une direction à long terme.
Celui qui transforme l’action en mission.
Celui qui, quand il est clair, change tout.
Et celui qui, quand il est absent, vide tout de son élan.
Le sens : ce niveau qui englobe tous les autres
Le niveau 6, c’est le sommet de la pyramide.
Il répond aux questions :
« Pour quoi ? »
« Pour qui d’autre ? »
« Vers quoi ? »
C’est le sentiment d’appartenir à quelque chose de plus grand que soi.
Un système qui te dépasse et qui, en même temps, te nourrit.
Ça peut être :
- L’humanité
- Une cause
- Tes enfants
- Une communauté
- L’Univers
- Dieu
- La nature
- Un idéal
- Une transmission
Ce niveau, c’est ton cap.
Ta boussole intérieure.
La raison pour laquelle tu continues, même quand c’est dur.
Et surtout, c’est ce qui donne du sens à tous les autres niveaux :
- Environnement → Où tu es n’est plus un hasard, c’est un choix aligné
- Comportements → Ce que tu fais n’est plus une routine, c’est une contribution
- Capacités → Ce que tu sais faire devient un moyen au service de quelque chose de plus grand
- Croyances/Valeurs → Ce en quoi tu crois prend une cohérence globale
- Identité → Qui tu es devient indissociable de ce pour quoi tu es là
Sans le niveau 6, tous les autres niveaux tournent à vide.
Avec lui, tout prend un sens.
Pourquoi ce niveau est le plus puissant
Parce qu’il organise tout le reste.
Exemple concret :
Sans mission (niveau 6 absent) :
“Je me lève, je vais bosser, je rentre, je mange, je dors. Et demain, rebelote. À quoi bon ?”
Avec mission (niveau 6 présent) :
“Je me lève parce que je transmets quelque chose qui compte. Chaque jour, je contribue à élever les regards. Ça donne un sens à mes efforts.”
Tu vois la différence ?
La même vie. Mais un sens radicalement différent.
Christophe, 42 ans, ancien commercial, en avait marre du bullshit des objectifs et des faux sourires de la réussite.
Il aurait pu continuer. Cocher les cases. Jouer le jeu.
Mais il y avait cette envie plus forte : un besoin d’oxygène, de hauteur, d’espace.
Un jour, il a volé. Littéralement. En planeur. Seul.
Et dans ce vol-là, il a senti plus de vérité que dans 20 ans de carrière.
“Là-haut, tout est simple. Tout est juste.”
Sa mission ?
Élever les regards. Offrir de la hauteur. Créer de l’espace.
Pas en tant que pilote.
Pas en tant que commercial.
Juste en tant qu’homme qui a compris que sa contribution, c’est d’élever.
Et ça, ça change tout.
Parce que maintenant, il ne cherche plus à “réussir différemment”.
Il cherche à vivre autrement.
Première confusion : ta mission n’est pas ton métier
On croit souvent que la mission, c’est un job.
Que si on n’a pas trouvé LE métier qui a du sens, on n’a pas de mission.
Faux.
Ta mission, ce n’est pas ce que tu fais.
C’est ce que tu contribues.
Exemple :
- “Je suis coach” → c’est un métier
- “J’aide les gens à se reconnecter à leur vérité” → c’est une mission
- “Je suis prof” → c’est un métier
- “Je transmets pour élever les consciences” → c’est une mission
- “Je suis mère” → c’est un rôle
- “J’offre un cocon où mes enfants peuvent grandir en sécurité” → c’est une mission
La mission, c’est la mélodie.
Les métiers, ce sont les instruments.
Tu peux changer d’instrument 10 fois et continuer à jouer la même mélodie.
Alexandre, 44 ans, ingénieur, patron d’une boîte. Un homme structuré, rigoureux, capable.
Mais quelque chose manquait.
Il lisait du Simon Sinek. Il avait fait des tests de “why”.
Mais il sentait bien que la réponse ne serait pas dans un PDF.
Elle était là, quelque part, quand il bouge, choisit, crée.
On a travaillé ensemble. Pas pour trouver SA mission avec un grand M.
Mais pour nommer les micro-élans, les petites vibrations du vrai.
Et il a compris.
Sa mission ?
Créer du contenu avec une âme.
Bâtir des espaces où l’humain vit mieux.
Pas juste des bâtiments fonctionnels. Des lieux habitables.
Et ça, il peut le faire en tant qu’ingénieur.
Il peut le faire en tant que père.
Il peut le faire en transmettant sa rigueur, son exigence, sa vision.
Sa mission n’est pas son métier.
Son métier est juste un des moyens d’incarner sa mission.
Mener l’enquête sur ton sens / ta mission / ton appartenance
Tu ne cherches pas ta mission comme on cherche un trésor caché.
Tu la révèles. En enquêtant.
Voici 5 indices pour la débusquer.
Indice 1 : Quand te sens-tu pleinement vivant·e ?
Pas heureux·se, pas performant·e.
Vivant·e.
Quand est-ce que tu ressens cette sensation d’être totalement là, aligné·e, dans ton élément ?
Ça peut être :
- En écoutant quelqu’un qui te confie quelque chose de profond
- En créant quelque chose avec tes mains
- En transmettant une connaissance
- En marchant en pleine nature
- En écrivant
- En aidant quelqu’un à voir plus clair
Ces moments-là, c’est ta mission qui s’exprime.
Indice 2 : Qu’est-ce qui te met en colère ou en tristesse profonde ?
Pas une colère de surface.
Une colère qui vient du ventre.
Une tristesse qui te serre le cœur.
Ça peut être :
- L’injustice
- Le mensonge
- La violence faite aux enfants
- Le gâchis de potentiel
- L’isolement des personnes âgées
- La destruction de la nature
Ce qui te révolte profondément, c’est souvent l’inverse de ce que tu es venu apporter.
Séverine, 38 ans. Sophrologue. Douce, sensible, lucide.
Elle a grandi dans la violence. Une mère dure, froide, cassante.
Aujourd’hui encore, quand elle voit quelqu’un se faire rabaisser, son corps se crispe.
Quand elle entend des phrases assassines, elle ne peut pas rester silencieuse.
Pourquoi ?
Parce que sa mission, c’est l’inverse de ce qu’elle a vécu.
Offrir un cocon où les autres peuvent respirer.
Un espace où personne ne se fait écraser.
Un lieu où on peut exister sans avoir peur.
Elle ne le savait pas avant qu’on en parle.
Mais c’était déjà là. En creux. Dans ses révoltes.
Ta mission est souvent l’inverse de ce qui t’a blessé·e.
Indice 3 : Si tu avais 6 mois à vivre, qu’est-ce que tu voudrais avoir transmis ?
Pas “qu’est-ce que tu ferais”.
Qu’est-ce que tu voudrais laisser derrière toi ?
Ça peut être :
- Un sentiment
- Une valeur
- Une parole
- Un exemple
- Une contribution
- Une trace
C’est souvent ce que tu veux transmettre qui révèle ta mission.
Indice 4 : À quoi te sens-tu appartenir ?
Pas “où tu es né·e”.
Pas “où tu vis”.
À quoi tu te sens appartenir profondément ?
Ça peut être :
- L’humanité
- Les personnes cabossées
- Les chercheurs de vérité
- Les artistes
- Les parents
- Les rebelles
- Les protecteurs
Le sentiment d’appartenance, c’est ce qui nourrit ta mission.
Indice 5 : Qu’est-ce que tu fais naturellement pour les autres, sans effort ?
Pas “qu’est-ce que tu sais faire”.
Qu’est-ce que tu fais spontanément, sans qu’on te le demande ?
Ça peut être :
- Rassurer
- Éclairer
- Protéger
- Simplifier
- Organiser
- Inspirer
- Faire rire
- Écouter
Ce que tu fais naturellement, c’est souvent ta contribution unique.
Quand la mission est floue (ou absente)
Beaucoup de gens vivent sans mission claire.
Pas parce qu’ils n’en ont pas.
Mais parce qu’ils ne l’ont jamais cherchée.
Ou parce qu’ils ne se sont jamais autorisés à la nommer.
Les symptômes d’une mission floue :
- Sentiment de vide existentiel : “À quoi bon ?”
- Perte de motivation profonde : “Je ne sais plus pourquoi je me lève”
- Impression de tourner en rond : “Je fais des trucs, mais rien n’a de sens”
- Besoin compulsif de nouveauté : “Je change tout le temps de direction”
- Fatigue chronique : “Je suis épuisé·e, mais je ne sais pas de quoi”
95% des personnes qui viennent me voir sont bloquées ou hésitantes.
Et beaucoup n’ont aucun fil rouge clair.
Elles avancent. Mais sans savoir où elles vont.
Elles produisent. Mais sans savoir pourquoi.
Et c’est ça qui les vide.
Le lien avec l’identité (niveau 5)
Tu ne peux pas incarner une mission si tu ne sais pas qui tu es.
Exemple :
- “Je veux contribuer à la paix dans le monde” (mission niveau 6)
- Mais “Je ne sais pas qui je suis” (identité niveau 5 floue)
→ Impossible d’incarner.
Parce que tu ne sauras pas depuis quelle place tu contribues.
Luc, 48 ans. Il parle peu. Mais quand il parle, on sent qu’il a traversé l’indicible.
En 2013, son petit dernier est mort. Deux ans. Une noyade.
Depuis, tout est différent.
Il ne parle pas de cette douleur comme on évoque un accident.
Il en parle comme d’un avant et d’un après.
Sa mission aujourd’hui ?
Offrir un espace où chacun retrouve sa liberté de conscience.
Mettre de la parole là où il y a du silence.
Mais pour incarner cette mission, il a dû d’abord reconstruire son identité.
Parce qu’après la mort de son fils, il ne savait plus qui il était.
Il a dû réapprendre à vivre. À respirer. À parler.
Et c’est seulement après avoir retrouvé une identité solide qu’il a pu incarner sa mission.
Tu ne peux pas contribuer si tu ne sais pas qui tu es.
3 types de missions structurantes
Toutes les missions ne se ressemblent pas.
Voici 3 grandes familles :
1. La mission héritée : ce qu’on t’a transmis
C’est la mission que tu portes par filiation.
Exemples :
- “Je continue le combat de mes parents”
- “Je transmets ce qu’on m’a appris”
- “Je protège ce que ma famille a bâti”
Attention : parfois, cette mission n’est pas la tienne.
Tu la portes par loyauté, par devoir, par habitude.
Mais ce n’est pas ce que toi, tu es venu faire.
2. La mission réactive : ce contre quoi tu te bats
C’est la mission qui naît d’une révolte.
Exemples :
- “J’ai grandi dans la violence, je veux que personne ne vive ça”
- “J’ai été humilié·e, je veux restaurer la dignité”
- “J’ai manqué de soutien, je veux être là pour les autres”
Attention : cette mission est puissante, mais elle peut être épuisante.
Parce qu’elle se construit dans le “contre”.
Elle doit évoluer vers une mission choisie.
3. La mission choisie : ce que tu décides de contribuer
C’est la mission que tu poses consciemment.
Exemples :
- “Je veux élever les regards”
- “Je veux offrir de la paix”
- “Je veux créer du contenu avec une âme”
C’est celle qui dure.
Celle qui te nourrit.
Celle qui est alignée avec qui tu es.
Comment clarifier ta mission (sans pression)
Tu n’as pas besoin de LA trouver.
Il suffit de commencer à contribuer.
Parce que c’est l’action qui révèle le sens.
Pas l’inverse.
4 étapes pour clarifier ta mission :
Étape 1 : Identifie ce qui te fait vibrer
Pas ce qui t’excite.
Ce qui te fait vibrer.
Les moments où tu te sens vivant·e, aligné·e, plein·e d’énergie.
Étape 2 : Identifie ce qui te révolte
Les injustices, les mensonges, les violences qui te touchent au cœur.
Pas les petites contrariétés du quotidien.
Les grandes révoltes.
Étape 3 : Identifie ce que tu fais naturellement pour les autres
Ce que tu offres spontanément, sans qu’on te le demande.
Rassurer ? Éclairer ? Protéger ? Inspirer ?
Étape 4 : Nomme ta contribution en une phrase
Pas en 10 pages.
En une phrase.
Exemples :
- “J’élève les regards”
- “J’offre de la paix”
- “Je transmets pour libérer”
- “Je crée des espaces habitables”
Cette phrase, c’est ta boussole.
Questions à te poser
Sur ton sens / ta mission :
- Pourquoi je fais ce que je fais ?
- Pour qui d’autre que moi ?
- À quoi j’appartiens de plus grand que moi ?
- Qu’est-ce que je veux laisser derrière moi ?
- Quelle est ma contribution unique ?
Sur ton appartenance :
- À quel système je me sens appartenir ?
- Qui sont “les miens” ?
- Pour qui je veux me battre ?
- Quelle cause me touche profondément ?
Sur ton alignement :
- Est-ce que ma vie quotidienne reflète ma mission ?
- Est-ce que je contribue vraiment à ce qui compte pour moi ?
- Ou est-ce que je tourne en rond sans direction ?
Et si tu n’as pas encore de mission claire ?
C’est normal.
Beaucoup de gens vivent toute leur vie sans mission claire.
Et ça ne veut pas dire qu’ils sont perdus.
Mais.
95% des personnes qui viennent me voir sont bloquées ou hésitantes.
Et beaucoup n’ont aucun fil rouge.
Elles avancent. Mais sans savoir où.
Elles gèrent. Mais sans savoir pourquoi.
Et c’est ça qui les vide.
Parce qu’on peut tenir sans mission.
Mais on ne peut pas s’épanouir sans elle.
Travailler le niveau 6 avec L’Enquête
L’Enquête, c’est 4 semaines pour démêler ce qui se passe vraiment en toi.
Et quand on arrive au niveau 6, tout se débloque.
Parce qu’on ne cherche pas LA mission.
On cherche ta contribution unique.
Ce que toi, et personne d’autre, tu peux apporter.
Pas pour changer le monde.
Pour trouver ta place dedans.
Et quand tu l’as trouvée, tout devient plus clair :
- Où tu es → aligné
- Ce que tu fais → cohérent
- Comment tu le fais → fluide
- Pourquoi tu le fais → évident
- Qui tu es → assumé
- Pour quoi tu le fais → enfin posé
Tu veux clarifier ta mission ?
👉 Fais le Bilan Perso (5 minutes, gratuit)
👉 Découvre L’Enquête



