Apprends à choisir ton moteur
Ton énergie vient d’un endroit. T’as juste oublié de regarder où
T’agis. Tu te lèves, tu bosses, tu crées, t’aides les autres, tu avances. Mais… pourquoi tu le fais ?
Pas la version Instagram de ta réponse. La vraie. Celle qui pique un peu.
Tu veux plaire ? Prouver que t’as de la valeur ? Fuir le vide ? Montrer que t’existes.
Ou t’es peut-être juste en pilote automatique, bloqué dans une course dont t’as jamais défini la ligne d’arrivée.
Le mindset, c’est pas seulement penser positivement. C’est savoir ce qui t’anime vraiment. Et apprendre à choisir ton moteur, au lieu de te faire trimballer par lui.
Ce qui te pousse agit en silence, mais dirige tout
Derrière l’action, une peur ou un besoin
On croit qu’on agit pour des grandes causes. Mais bien souvent, on agit pour fuir une sensation.
- T’as peur d’être inutile ? Alors tu deviens performant.
- T’as peur d’être abandonné ? Alors tu deviens indispensable.
- T’as peur de n’être personne ? Alors tu veux être le meilleur.
Le moteur n’est pas toujours malsain, mais il peut t’épuiser, te pousser à t’oublier, te faire bosser contre toi au lieu de bosser avec toi. Le problème, c’est pas ce que tu fais. C’est la direction émotionnelle qui t’y pousse.
Pose-toi la vraie question :
Si personne ne regardait, si personne ne jugeait, ferais-tu encore les mêmes choses ?
Ce qui vient de la peur t’use. Ce qui vient du sens te construit
L’origine de ton énergie est plus importante que l’objectif
Quand tu fais les choses pour éviter un malaise, ton corps et ton mental finissent par le payer.
- Tu veux prouver que t’es pas un raté ? Tu vas réussir, peut-être. Mais au prix de quoi ?
- Tu veux être aimé à tout prix ? Tu vas plaire. Et t’oublier en chemin.
- Tu veux te dépasser ? Ok. Mais pour quoi ? Pour qui ?
Ce que tu gagnes avec un mauvais moteur coûte plus qu’il ne rapporte.
Inverse la logique. Pose-toi cette simple formule :
- Est-ce que ce que je fais me ressemble ?
- Est-ce que ce que je fais me respecte ?
- Est-ce que ce que je fais me construit, même si ça ne se voit pas de l’extérieur ?
Si la réponse est non, t’es pas en train d’avancer. T’es en train de compenser.
Choisis ton moteur : pas le plus rapide, le plus juste
Revenir à toi pour faire des choix ancrés
Un bon moteur, c’est pas un truc bruyant. C’est une force discrète, mais solide. C’est :
- L’envie de contribuer
- Le plaisir d’apprendre
- L’amour de soi
- La joie simple d’être en accord avec toi-même
Changer de moteur, c’est pas arrêter d’agir. C’est arrêter de t’user.
C’est faire avec toi, au lieu de faire contre ce que tu crains.
Et ça commence pas demain. Ça commence maintenant. Par cette question :
Ce que je suis sur le point de faire… est-ce que ça vient de la peur, ou de la clarté ?
En conclusion : ce que tu fais n’aura de sens que si tu sais pourquoi tu le fais
T’as pas besoin de ralentir. T’as besoin de rediriger.
T’as pas besoin de prouver. T’as besoin de ressentir.
T’as pas besoin de tout contrôler. T’as besoin de comprendre ce qui te pousse.
Et surtout : tu peux changer ton moteur, même en roulant.
La seule condition, c’est d’oser regarder honnêtement ce qui t’anime.
Parce que t’es pas là pour jouer un rôle.
T’es là pour avancer… en vrai.