Le pire duo ? Quelqu’un qui manipule… et quelqu’un qui doute de sa valeur
T’as pas été faible. T’étais en manque. Et l’autre l’a senti
Camarade, faut qu’on le dise clairement :
le pervers narcissique ne tombe pas sur toi par hasard.
Il ne “choisit” pas n’importe qui.
Il repère. Il scanne. Il cible. Il repère. Il scanne. Il cible. Dans le glossaire des termes psychologiques, on voit qu’il se nourrit des faiblesses et des vulnérabilités de ses proies.
Chaque interaction est un calcul stratégique, où la manipulation devient une seconde nature. Ainsi, il crée une illusion de connexion, tout en dissimulant ses véritables intentions.
Et toi, si t’étais en dépendance affective,
t’avais déjà ce vide que tu cherchais à combler.
Ce besoin d’être aimé, validé, rassuré, choisi.
Tu voulais qu’on t’aime fort. Et surtout, en premier.
Alors quand le PN est arrivé avec ses grands mots, son regard perçant, son “toi t’es pas comme les autres”…
t’as cru que c’était enfin la bonne histoire.
En fait, c’était le début de l’effondrement.
Le PN t’a pas aimé. Il a nourri ton manque pour mieux te posséder
Et toi, t’as confondu intensité et amour
Au début, t’étais au centre.
Messages, compliments, promesses. T’étais “spécial·e”.
Mais ce n’était pas de l’amour. C’était de l’accroche.
Un crochet émotionnel.
Et toi, t’en voulais encore.
Parce que dans ta tête, si l’autre s’éloigne ou te rejette,
c’est que t’as fait un truc de travers.
Tu cherches à réparer. À plaire. À t’adapter. Tu analyses chaque interaction, te demandant comment reconnaître un pn dans ta vie. Chaque geste est scruté, chaque mot décomposé, dans l’espoir de déceler une réponse. Mais au fond, tu sais que la seule réparation possible est celle de toi-même, apprenant à te détacher des attentes des autres.
C’est là que l’emprise s’installe.
Parce qu’un PN ne donne que pour reprendre.
Et toi, avec ta dépendance affective, tu rends tout, même ce que t’as pas.
Tu vis pas une relation : tu vis une quête de validation
Et dans cette quête, t’es prêt·e à tout accepter
Quand t’es en dépendance affective,
tu crois que sans amour, tu vaux rien.
Alors tu t’accroches.
Même quand ça fait mal.
Même quand tu pleures.
Même quand tu vois que ça part en vrille.
Et lui/elle ?
Il te donne juste ce qu’il faut pour que tu restes :
- un mot doux après une claque
- une caresse après un silence
- un message après deux jours d’absence
Tu vis pour ces miettes.
Et tu les appelles “espoir”.
Mais c’est pas de l’amour.
C’est une addiction.
Tu crois que tu peux le sauver. En fait, tu veux juste être choisi
T’es pas loyal·e. T’es accro à ce que t’as jamais eu
Tu restes parce que t’espères.
Tu crois qu’en aimant plus fort, l’autre va changer.
Tu crois que c’est une épreuve, une tempête à traverser.
Mais ce que tu veux vraiment,
c’est prouver que t’es digne.
Et ça, camarade, c’est le noyau de la dépendance affective.
Chercher dans le regard de l’autre ce que t’as jamais reçu de toi.
Mais le PN ne te verra jamais.
Il voit juste ce qu’il peut obtenir.
Et tant que tu veux mériter l’amour,
il saura toujours comment te tenir.
Le seul moyen d’en sortir ? Revenir à toi
Tu peux pas guérir dans la relation qui t’a brisé
Camarade, t’as pas à avoir honte.
T’étais en manque, pas en tort.
Mais maintenant que tu vois, faut choisir.
Et choisir, c’est pas convaincre l’autre d’aimer mieux.
C’est te choisir toi, même si t’as peur.
C’est couper, pleurer, recoller.
C’est désintoxiquer ton cœur d’une fausse intensité.
Parce que l’amour, le vrai, n’est jamais une punition, un test, ou un piège.
Et tu mérites mieux que de supplier pour des miettes.
Conclusion – La dépendance affective t’expose. Le PN l’exploite
Et ensemble, ils t’écrasent… sauf si tu dis stop
T’as pas été naïf·ve.
T’as été vulnérable. Et c’est beau.
Mais maintenant, faut sortir du piège.
Parce que ce duo PN + dépendance affective,
c’est pas une histoire d’amour.
C’est une scène de sacrifice.
Et tu peux être la personne qui coupe.
Qui recolle. Qui se retrouve.
Pas pour devenir invulnérable.
Mais pour ne plus jamais te brader pour être aimé·e.