Alors, t’as pas un rond et tu veux être heureux ?
Écoute, mon pote, il faut qu’on se parle. Toi et moi. Tranquillement. Sans prétention. T’as pas un rond et tu te demandes si c’est possible d’être heureux. Tu sais quoi ? La réponse est oui. Un grand oui. Tu veux savoir pourquoi ? Parce que le bonheur, c’est pas une question de fric.
Ouais, je sais ce que tu penses. Qu’est-ce que je suis en train de raconter, hein? Une vie sans fric, c’est pas le top. Mais juste pour une minute, laisse ton portefeuille de côté. Lance cette idée qu’avoir une liasse de billets c’est la clé du bonheur. Parce que je vais te dire : le bonheur, c’est pas un truc qu’on peut acheter.
Posons un cadre d’abord. On va partir du principe que tu roules pas sur l’or, mais que tu arrives à faire face aux factures, à avoir de quoi bouffer, même si c’est tendu. Tu peux te payer tout ce que tu veux, mais même si tu galères, tu t’en sors. Ici, je ne te parle pas des situations financières les plus compliqués. Voilà pour la précision.
Pourquoi la thune ne fait pas tout
Prenons les plus aisés, regarde cette vie qu’ils mènent. Thunes débordantes, grosses barraques, voitures de luxe… Ça en jette, hein? Mais toi, est-ce que tu crois sincèrement que tout cet argent les rend heureux au fond ? Bien sûr que non. Plein de ces mecs sont malheureux. Les soucis, ils connaissent aussi, et pas qu’un peu. Et leur souci sont à la hauteur de leur compte en banque. Tu vois le délire ?
Par exemple, la réparation de ta vieille bagnole, ça te couter 1000 balles ? Bien. L’autre, sa caisse de luxe, c’est 10000 balles. Tu vois le délire ? Il a les moyens, ouais, mais tu crois que ça le fait kiffer de lâcher autant pour sa caisse ? Non. Pas plus que toi. La différence, c’est que le cout des problèmes suit le compte en banque.
L’argent, ça achète des biens, des services, mais ça n’achète pas la joie, l’amour, la santé, la paix intérieure. Tu peux avoir tout l’argent du monde, si tu n’as personne pour partager, c’est la loose, non ?
J’ai toujours dis à ma mère que même sans l’oseille, on aurait au moins pu être heureux d’être en famille. On aurait pu passer quelques bons moments. Tiens, tu sais ce que j’ai dis à un de mes clients ? Il se prend le chou avec son boulot, ses galères d’argent. Il est à son compte et traine ses problèmes du matin au soir.
L’autre jour, je lui aie dit que le soir, il avait le droit de débrancher. Qu’il serait bien inspiré de profiter d’un moment en famille, de laisser son esprit se concentrer sur sa femme, ses gosses et sur ce qu’il a construit. C’est pas parce qu’il passe un bon moment le soir que c’est mal, qu’il est mauvais. Faire la gueule le soir parce qu’il a des soucis ? Est-ce que ça va les régler d’un coup ? Non.
Alors, autant profiter du moment, de tout ce qu’il a construit jusqu’à présent. Et demain matin, il retrouvera ses soucis, ils seront encore là. Mais lui, il aura passé une soirée agréable, moins pesante, moins dégueulasse, et ça, ça peut vraiment aider à trouver une solution.
La richesse, la vraie, celle qui compte
Ecoute bien. La richesse, la vraie, c’est pas le compte en banque. C’est de savoir apprécier les petits plaisirs de la vie. C’est de profiter du moment présent, d’apprécier le sourire d’un ami, le rire d’un enfant, le coucher de soleil, la brise légère qui te caresse le visage.
La richesse, c’est avoir du temps pour soi, pour vivre sa vie comme on l’entend. C’est avoir des gens autour de soi qu’on aime et qui nous aiment en retour.
Si t’as ça, t’es riche, mon vieux, plus riche qu’un roi, même si t’as un zéro sur ton relevé de compte. Le bonheur, il est là. Il est dans ces moments-là, ces petites choses simples de la vie.
Ouais, ça te parait con, mais quand tu as au moins un toit sur la tête et de quoi bouffer, passer ton temps à te ruiner le moral parce que tu voudrais plus de matériel ? Laisse moi te poser une question : depuis que tu fais la gueule, que tu te stresses, tu as obtenu plus de bonnes choses ? Tu te sens mieux dans ta vie, dans ta tête ? Laisse moi deviner : non. Ho ? Et tu continues à faire la gueule ? T’as tout compris l’ami.
Alors, ouais. Je te le dis, mon pote. C’est possible d’être heureux quand on n’est pas très riche. C’est pas facile tous les jours, mais c’est possible. Faut juste apprendre à voir les choses différemment. Faut juste apprendre à apprécier ce que l’on a, plutôt que de toujours courir après ce que l’on n’a pas.
Et toi, qu’est-ce que tu attends pour être heureux ?
Alors, comment devenir heureux?
T’as pas un rond, c’est vrai. Mais est-ce que ça t’empêche de te lever le matin, de respirer, de regarder le ciel ? J’suis sûr que non. Alors, remercie pour ça. Chaque jour, remercie pour tout ce que t’as. T’as pas une maison de luxe, mais peut-être t’as un toit pour dormir, non ? T’as pas une Lamborghini, mais peut-être des jambes pour marcher, hein ?
Commence par là, ouvre les yeux et regarde tout ce que t’as autour de toi. Ok, tu peux pas aller au resto chaque soir, mais t’arrives à manger à ta faim, non? T’as des gens autour de toi qui te voient pour ce que t’es, pas pour ce que t’as dans ton portefeuille. Ça, mon vieux, c’est du luxe.
La vie c’est l’expérience, pas le matériel
Bon, maintenant, arrête de te comparer aux autres. T’as pas la même vie, pas les mêmes envies, pas les mêmes besoins. Est-ce que t’as besoin d’un yacht pour être heureux ? Non. Le luxe, c’est de pouvoir se réveiller sans réveil, de ne pas être stressé par le boulot, de passer du temps avec ceux qu’on aime ou de lire un bon bouquin.
Fais le tri dans ta vie
Comme j’te l’ai dit, le bonheur, il vient pas avec l’argent. Si t’as pas beaucoup de pognon, c’est peut-être le moment de faire le tri dans ce que tu possèdes et dans ce que tu veux vraiment. Est-ce que t’as besoin de t’acheter le dernier iPhone alors que le tien fonctionne encore très bien ? Est-ce que t’as besoin de cette nouvelle paire de baskets ? J’suis sûr que non.
Pour être heureux, t’as besoin d’amour, de paix, de tranquillité. T’as besoin de prendre du temps pour toi, de faire ce que tu aimes, de passer du temps avec ceux que tu aimes.
Des mecs qui claquent en 10 minutes ce que je dépense en un mois, j’en connais. Ils ont la gueule pleine de voyage, de matos, de fric. Etrangement, quand ils parlent de leurs relations humaines, c’est vachement moins bien, vachement moins riche. Et là, je prends un plaisir malin à parler de ma relation avec ma femme, avec ma fille. Et là, je vais te dire, voir l’envie dans leur yeux, les voir tristes quand ils comparent avec leurs relation à eux, c’est du sucre mon pote.
C’est pas bien de faire ça, j’suis d’accord. Mais tu sais quoi, la prochaine fois, ils me feront pas chier avec leur pognon. On parlera entre humain. Sa bagnole, sa barraque, ses voyages creux, je m’en fout. Qui il est, ce qui le fait vibrer, kiffer, ça oui, ça m’intéresse. C’est ça la richesse.
Et si tu crois que les plaisirs simples, c’est un truc de pauvre, casse toi. t’as rien compris. Quand j’ai connu le moment juste avant la mort alors que je venais de faire un infarctus, tu sais ce qui m’est venu ? Pas l’oseille, pas les gadget, pas les voyages.
Non. Rien de tout cela. J’ai repensé aux gens que j’ai vraiment aimé dans ma vie. J’ai senti une vague de je ne sais quoi, un truc fort. Parce que se lier avec les autres, c’est la richesse de la vie. Bon, j’ai du passer par la case de la mort pour vraiment le capter. Si tu peux éviter d’en passer par là, c’est mieux.
Mais surtout, ne crois pas que les petites choses simples soient un truc de pauvre. Ca, c’est les riches qui le disent, pour ne pas montrer à quel point leur putain de solitude les rend tristes et vides. Ils veulent que tu sois envieux, que tu les regardes avec jalousie, ça les remplis un peu. Et puis, très vite, le vide revient. Alors, il parlent de quoi ? Leur argent, leurs voyages, leurs réussites. Mais ils savent qu’ils sont vides, en tout cas, beaucoup le sont.
Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant?
Alors, mon pote, arrête de te soucier de ce que t’as pas et commence à être reconnaissant pour ce que t’as. Profite de chaque instant. Souris plus souvent. Rappelle-toi qu’on n’a qu’une vie et qu’il faut la vivre à fond.
Fais-toi plaisir. Prends un bouquin, pars en balade, cuisine-toi un bon petit plat… Fais ce qui te rend heureux, sans te soucier du coût, de la marque ou du prestige.
Et maintenant, cap sur le bonheur!
Le chemin vers le bonheur est devant toi, il est gratuit et il est à toi. Prends-le et avance. Et n’oublie pas : le bonheur n’est pas une destination, c’est une façon de voyager.
- Rappelle-toi : tu peux être heureux, même sans un rond. Alors, vas-y, sois heureux !
En conclusion
Je te le redirai encore et encore, mon vieux, le bonheur, c’est pas ce que t’as dans ton porte-feuille ou la taille de ta baraque. C’est pas le modèle de ta bagnole ou le nombre de zéros sur ton compte en banque. Le vrai bonheur, il ne se mesure pas en matériel, mais en moments, en personnes, en expériences.
C’est se lever le matin et se dire que oui, ce que t’as, c’est suffisant. C’est remercier pour tout ce qu’on a et arrêter de pleurer pour ce qu’on a pas. C’est faire ce qu’on aime, avec ceux qu’on aime. Le bonheur, c’est ça.
Le bonheur, c’est pas une destination, c’est un chemin. Et ce chemin, il commence avec toi, avec la gratitude, avec l’acceptation, avec l’amour. Alors, arrête de faire la gueule parce que t’as pas de Yacht et regarde plutôt tout ce que t’as.
Cap sur le bonheur!
Maintenant, avance. Arrête de te comparer aux autres, de courir après le matériel. Vis ta vie, ta vie à toi, pas celle des autres, pas celle que la société te vend. Fais-toi plaisir, fais-toi du bien. Grande maison ou pas, gros salaire ou non, tu peux être heureux ! Alors, bouge-toi, lève-toi et souris. Le bonheur est à ta portée, prends-le ! Gravite autour de ça, c’est tout ce qui compte.
Alors, si tu préfères tirer la gueule, t’en vouloir parce que t’as pas tout ce que tu veux, c’est ton choix. Maintenant, je te repose la question : est-ce que faire la gueule te rend plus heureux, est-ce que faire la gueule t’apporte ce qui te manque ? Si la réponse est non, alors, pourquoi tu continue ? Ca, c’est un truc entre toi et toi, et c’est TON putain de choix.
Note bien que je ne te fais pas la morale, j’aimerais juste comprendre le truc. Ma mère était pareille ! Elle faisait toujours la gueule, parce qu’elle ne voyait que ce qu’elle n’avait pas, et ne voulait pas se satisfaire de ce qu’elle avait. On a vu le résultat. Je te souhaite pas ça. Vraiment. Mais c’est toi qui décide, c’est ton libre arbitre tu vois.
Tu rêves de plus, je comprends sincèrement, on en est tous là hein. Seulement, faire la gueule, se lamenter ? Bon.