Briller, c’est pas si dur. Ce qui l’est, c’est d’oser être vu en entier
Tu veux impressionner, mais t’oses pas encore te regarder
Camarade, tu crois que le courage, c’est oser se montrer. Oser prendre la parole, oser se lancer, oser exposer tes projets. Mais ça, c’est la partie visible. C’est ce qu’on applaudit, ce qu’on like, ce qu’on admire. Mais derrière cette façade, il y a aussi une lutte intérieure, un combat contre l’inconnu et les doutes. Comprendre la peur du bonheur est essentiel, car elle peut nous paralyser et nous empêcher de saisir les opportunités qui se présentent à nous. Affronter cette peur, c’est accéder à une forme de courage encore plus profonde, celle qui nous pousse à embrasser l’incertitude et à avancer malgré tout.
Mais le vrai courage, le viscéral, le silencieux, c’est d’oser aller voir en toi ce que t’as appris à fuir. C’est de te retourner vers les coins de ton histoire que t’as couverts de silence. C’est de regarder en face ce que t’as honte de ressentir, d’avoir fait, de penser encore.
La honte, c’est sournois. C’est discret. Ça se planque derrière le “tout va bien”, le sourire bien élevé, le contrôle de soi. Mais en dessous, ça t’empêche de respirer. Ça te fait vivre avec un sentiment diffus que t’es pas “assez”. Jamais.
Et tant que tu refuses de l’approcher, tu peux te maquiller en courageux autant que tu veux :
- tu restes en train de fuir.
Tu veux que les autres te voient ? Commence par regarder ce que t’as enterré
Ta honte, c’est pas ton poison. C’est ta porte d’entrée
On a tous un truc qu’on veut planquer :
- Un comportement qu’on regrette
- Un besoin qu’on juge honteux
- Une facette de nous qu’on déteste
- Un fantasme, une faiblesse, un vide
Et plus tu fais comme si ça existait pas, plus ça t’enferme. Parce que la honte, ça vit dans le silence. Ça se nourrit de non-dit, de refoulement, de maquillage émotionnel.
Mais quand tu mets une lumière dessus, quand tu l’appelles par son nom,
elle perd de sa puissance. Pas parce qu’elle disparaît, mais parce que tu redeviens maître du jeu.
Tu veux guérir pour de vrai ?
- Va t’asseoir à côté de ce que t’as passé ta vie à vouloir cacher.
- Et reste là.
- Sans jugement. Sans fuir.
Juste pour voir que t’es encore vivant.
Encore digne.
Encore capable d’aimer et d’être aimé.
Même avec ça.
T’as pas besoin de tout exposer. Mais tu dois arrêter de tricher avec toi
L’honnêteté, c’est pas être transparent avec le monde entier. C’est cesser de te mentir à toi
Personne te demande de crier ta honte sur Instagram. Mais si tu veux avancer, tu dois la reconnaître. Tu dois lui faire une place, même minuscule. Parce que tant que tu veux pas la voir, elle gouverne ta vie.
Elle choisit à ta place :
- Ce que tu montres
- Ce que tu caches
- Ce que t’oses pas dire
- Ce que tu crois ne pas mériter
Et à force, tu te construis une vie calibrée pour être accepté, mais pas pour être toi.
Alors ouais, c’est flippant d’aller regarder ces trucs que t’as appris à planquer. Mais c’est là que se trouve le vrai courage. Pas dans ce que tu montres au monde. Mais dans ce que t’oses enfin accueillir en silence.
Conclusion – Tu veux devenir fort ? Commence par devenir vrai
Ce que tu caches te contrôle. Ce que tu regardes t’allège.
- Le vrai courage, c’est pas dans les likes.
- Pas dans le personal branding.
- Pas dans la maîtrise de ton image.
Le vrai courage, c’est d’oser rester avec ce qui te fait honte, sans te condamner.
C’est de pouvoir dire à toi-même :
“Ouais, y’a ça en moi. Et j’apprends à faire avec.”
C’est ça, être libre.
- Pas parfait.
- Pas propre.
- Juste entier.