Les Secrets du Journaling: Astuces Pour Bien Commencer

stef cercle 2

Stéphane

Tu te sens parfois submergé par tes pensées, à tourner en rond sans trouver de réponses ? Le journaling pourrait bien être la clé pour sortir de ce brouillard. Dans cet article, je te partage mon expérience et les bienfaits inattendus de l’écriture quotidienne. Un outil simple, mais puissant, pour vider ta tête, prendre du recul et te reconnecter à ce qui compte vraiment. Prêt à te lancer ?
WhyIsLifeCroissance personnelleSe faire faceLes Secrets du Journaling: Astuces Pour Bien Commencer
le journaling

Rejoindre Le Cercle

Tous les 15 jours, entre 21h et 22h, un article sélectionné avec soin et livré avec délicatesse dans ta boite mail.

NewsLetter Corps article

TLDR;

Journaling, la définition

Le « journaling », c’est quoi pour monsieur et madame Tout-le-monde ? En gros, c’est juste parler à son carnet parce que personne d’autre ne veut écouter, ou parce que tu veux pas emmerder le monde avec tes états d’âmes, aussi. Dans les deux cas, c’est ok.

Tu griffonnes tes frustrations, tes rêves foireux, tes grandes idées de génie (qui, bizarrement, ne deviennent jamais des startups à succès), tes envies sincères, profondes.

C’est comme vider la poubelle mentale tous les jours, sauf que là, tu mets de l’encre sur du papier. Et après, tu te dis que ça va changer ta vie… et tu finis par t’acheter un autre carnet. Ouais, c’est magique.

le journaling 4

journaling conseils pour bien commencer et en faire une habitude saine

Si tu veux te lancer dans le journaling, je vais te raconter comment moi, je m’y suis mis, et crois-moi, c’était pas un chemin tout tracé de roses et de petits oiseaux qui chantent, y’en a, mais que que ça.

1. D’abord, j’étais paumé, comme toi

Quand j’ai commencé, je ne savais même pas que ça s’appelait « journaling ». J’avais juste un bordel mental monstrueux. Tu sais, ce moment où tu te dis que si tu n’évacues pas tout ce qui te bouffe de l’intérieur, tu vas finir en boule dans un coin de la pièce. C’était exactement ça. Entre mes crises d’angoisse, mes infarctus, et la montagne d’émotions refoulées, j’avais plus de place pour respirer.

Alors, un jour, j’ai pris un vieux carnet qui traînait et j’ai commencé à écrire. Juste comme ça. Pas pour être lu, pas pour être relu.

2. J’ai écrit pour vider

J’ai rempli des pages et des pages sans réfléchir. C’était brut, c’était moche, c’était vital. Je ne me suis pas dit : « Tiens, je vais faire du développement personnel. » Non. Je me suis juste dit que si je gardais tout ça à l’intérieur, c’était ma santé qui allait trinquer (encore).

J’ai écrit chaque jour, parfois juste quelques mots, parfois des pages entières. Le but ? Que ça sorte, que ça quitte ma tête pour se poser quelque part où je n’aurai pas à y penser constamment.

3. Relire ? Non, surtout pas.

Un des pièges dans le journaling, c’est de vouloir relire ce qu’on écrit pour, je sais pas, s’auto-analyser ou se juger. Mauvaise idée, crois-moi. C’est comme recracher ta merde émotionnelle pour ensuite la goûter à nouveau. L’écriture, c’est un exutoire, pas une révision d’examen. Donc, laisse tomber le perfectionnisme et les analyses de texte.

Ce que tu poses sur papier, c’est terminé, point.

4. Ne te prends pas la tête

Pas besoin de structurer ton journal comme si tu allais le publier dans une maison d’édition. Moi, j’écrivais comme ça venait : des mots, des phrases incomplètes, des jurons… bref, tout ce qui me passait par la tête.

Tu n’écris pas pour que ce soit beau, tu écris pour que ça te libère.

5. Laisse la magie opérer (même si ça pique)

Le journaling, c’est pas un truc magique qui te transforme en gourou de la sérénité en trois jours. Non, c’est un processus. J’ai mis du temps à réaliser que cette habitude me faisait du bien. Je ne m’en rendais même pas compte au début. Mais au fur et à mesure, j’ai commencé à sentir que je m’allégeais, que les trucs qui m’angoissaient me tenaient moins par la gorge.

Et peu à peu, je parlais moins du passé et plus de l’avenir. Ça ne veut pas dire que ça efface tout. Ça veut dire que tu fais de la place pour avancer.

6. Fais-le pour toi, et seulement pour toi

Je vais te dire un truc que j’aurais aimé entendre au début : ne fais pas ça pour impressionner qui que ce soit. N’attends pas l’approbation de quelqu’un, ni même la tienne. Écris pour toi, parce que c’est toi qui en as besoin.

Moi, je ne l’ai pas fait pour m’améliorer, je l’ai fait parce que sinon, je sombrais.

Et toi, camarade, t’attends quoi pour prendre un carnet et commencer à évacuer ce qui t’encombre ?

le journaling 3

Ok, mais pourquoi est-ce que je devrais utiliser le journaling moi ?

Les bienfaits du journaling… Si tu m’avais dit à l’époque que gribouiller sur un carnet allait m’aider, j’aurais probablement éclaté de rire en allumant une cigarette.

Pourtant, aujourd’hui, je te le dis sans hésiter : ça marche. Voilà pourquoi.

1. Ça te vide la tête, littéralement

Quand tu te réveilles la nuit avec cette boule au ventre, cette angoisse sourde qui te fait penser que tout va s’écrouler… c’est là que le journaling prend tout son sens. Pour moi, c’était un exutoire.

J’avais tellement d’émotions refoulées — la maladie de ma fille, mes propres crises de santé, mes frustrations professionnelles — que j’en étais arrivé à un point de saturation.

Écrire, c’était vider le trop-plein. Ça ne résout pas les problèmes, mais ça permet de garder la tête hors de l’eau.

2. Ça fait baisser la pression

En écrivant, je mettais des mots sur des trucs que je n’osais même pas dire à voix haute. Tu sais, ce genre de pensées que tu gardes bien enfouies parce que tu te dis que c’est trop moche pour être partagé ?

Bah, le carnet, il s’en fout. Tu balances tout, sans filtre. Et ça, camarade, ça fait un bien fou. C’est comme une thérapie gratuite, qui t’évite d’exploser.

3. Ça t’aide à prendre du recul

Une fois que tout est sur papier, tu réalises que ce qui te semblait une montagne, ce n’est peut-être qu’une colline. Ou du moins, ça devient plus clair. Pendant des années, j’étais submergé par cette douleur sourde de ne pas avoir reçu d’amour de mes parents, par l’injustice de la maladie de ma fille… C’était omniprésent.

Écrire, ça m’a permis de dissocier mes pensées de mes émotions. Et là, tu commences à voir les choses sous un autre angle.

4. Ça te recentre sur l’essentiel

Quand tu écris tous les jours, tu réalises ce qui compte vraiment. Dans mes premières pages, c’était beaucoup de noirceur, de colère. Mais au fil du temps, j’ai commencé à parler de mes envies, de mes rêves. Le journaling m’a permis de remettre de l’ordre dans ma tête.

Au lieu de ressasser le passé à chaque instant de ma journée, j’ai commencé à me concentrer sur ce que je voulais créer pour l’avenir. Petit à petit, j’ai compris que mon Why, c’était là, enfoui sous les tonnes d’émotions non digérées.

5. C’est un rendez-vous avec toi-même

Ça peut paraître cliché, mais écrire tous les jours, c’est prendre du temps pour toi. T’es là, face à toi-même, sans distractions, sans réseaux sociaux, juste toi et tes pensées. Et crois-moi, c’est pas toujours facile. Mais c’est là que tu commences à te découvrir vraiment.

Moi, j’ai réalisé que j’avais encore des rêves, des projets, des choses à offrir, même après mes infarctus. J’ai repris le sport, j’ai arrêté de fumer, et surtout, j’ai appris à me reconstruire.

6. Ça t’accompagne dans les moments de doute

Le journaling, c’est ton meilleur allié quand tout part en vrille. Quand j’ai traversé ma première grosse crise de panique, c’était l’écriture qui m’a permis de ne pas sombrer.

Ça me rappelait que je pouvais encore contrôler quelque chose dans ce chaos. Ça m’a aidé à poser des mots sur mes angoisses, à leur donner un sens, à ne pas les laisser me dévorer.

7. Ça te fait avancer, pas à pas

Avec le temps, tu verras que tes écrits évoluent. Les pages sombres laissent place à des perspectives d’avenir. C’est exactement ce qui m’est arrivé. À force d’écrire, j’ai arrêté de ressasser mon passé pour me projeter vers ce que je voulais. Et un jour, sans même m’en rendre compte, je ne parlais plus autant de mes douleurs.

Je parlais de ce que je voulais accomplir, de ma fille, de ce que je pouvais faire pour les autres. C’est là que j’ai compris que je m’étais reconnecté à mon Why.

Le journaling, c’est pas une baguette magique, mais c’est un outil puissant. Pour moi, il a été le moyen de survivre à des tempêtes émotionnelles, de donner du sens à ma vie quand tout semblait foutu. C’est ton espace à toi, où tu peux tout balancer sans crainte.

Alors, camarade, si tu cherches à reprendre les rênes, si tu veux faire le tri dans ce bazar qu’est parfois la vie, prends un carnet. Parce qu’au fond, tu le mérites. Pas par privilège, mais parce que c’est vital pour avancer.

le journaling 2

Le journaling, en conclusion

Le journaling, c’est bien plus qu’un simple carnet où tu griffonnes tes états d’âme. C’est un exutoire, un espace où tu peux évacuer ce que tu n’oses dire à personne. Il te permet de poser des mots sur tes tourments, de donner du sens à ce chaos intérieur qui parfois te submerge.

C’est un rendez-vous avec toi-même, une conversation sans filtre qui t’aide à y voir plus clair, à te libérer du poids de tes pensées, et à recentrer ton énergie sur ce qui compte vraiment.

Il ne résout pas tes problèmes d’un coup de plume, mais il t’accompagne, jour après jour, à avancer, à mieux te comprendre, et à construire cette vie que tu cherches désespérément à équilibrer.

Parce qu’au final, c’est toi qui crées ton propre chemin, et écrire est une manière de te rappeler que malgré les tempêtes, tu as toujours le contrôle.

Alors oui, le journaling, c’est cet outil sous-estimé qui peut t’aider à retrouver ton Why.

Les fausses croyances sur le Why

Le Why, c’est un pseudo spirituel et mystique

Non, pas du tout. Certains voient le Why comme une sorte de quête mystique, mais ça peut être beaucoup plus terre-à-terre.

Pas besoin d’un alignement des planètes ou d’une retraite dans un ashram pour y accéder. C’est juste un travail d’introspection.

Un Why, ça peut être aussi simple que « Je veux rendre mes proches fiers » ou « Je veux créer quelque chose d’utile »


logo whyislife 2024 350

partage avec tes amis ou collègues, merci (:

stef cercle 1

Rejoindre Le Cercle

Tous les 15 jours, entre 21h et 22h, un article sélectionné avec soin et livré avec délicatesse dans ta boite mail.

NewsLetter Pied article