Pourquoi le mauvais coach tient-il tant à ses outils chéris

Si les outils sont indispensables au coach, il est une chose sur laquelle il serait bien inspiré de se concentrer pour pouvoir être un coach encore plus efficace. Voyons ce que c’est dans cet article.
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Le coaching, quand on est entrepreneur, c’est quelque chose de très utile, tout comme la formation. L’idéal est d’avoir l’un et l’autre. Encore faut-il avoir un coach qui ne se contente pas d’être une stupide boite à outils, ou de parler encore et encore, pour vous pousser dans une direction qui n’est pas la vôtre.

Hé oui, des coachs cons et pas vraiment malins, ça existe. On pourrait penser qu’avec leur formation, les coachs seraient l’abri, hé bien non.

Je connais l’outil, donc je suis

Il existe une perversité au métier de coach, une perversité bien humaine. Le « moi je sais, c’est mon métier ».  Et puis, pour étayer ce « savoir », le coach va convoquer tous les outils dont il dispose pour bien vous expliquer que lui sait, et vous non.

A-t-il vraiment écouté votre problème ? Il entend ce que vous dites, et pendant que vous parlez, il est déjà en train de chercher la case dans laquelle il va vous ranger. Pourquoi ? Parce qu’une case donnée, c’est un outil pour résoudre le problème posé.

Savoir oublier la technique

Vous savez ce qui fait un bon photographe ? On peut penser que c’est la maitrise du boitier, une parfaite connaissance de l’outil, des objectifs, bref, toute la dimension technique. Hé bien voilà, rien n’est plus vrai.

Un bon photographe vous dira toujours d’oublier la technique plus vite que vous ne l’apprenez, ceci dans le but de libérer votre créativité.

En coaching, c’est pareil. Dès qu’un coache commence à me parler de MBTI, d’échelle de Truc, de technique de machin, je décroche.

Non pas que ces outils ne soient pas intéressants, mais justifier le fait d’être bon par des compétences théoriques, je trouve que ce n’est pas suffisant.  

Une bonne branlette intellectuelle

Pourquoi ? Parce que la théorie est un monde fictif dans lequel il manque l’élément prépondérant pour accompagner le client. Sans cet élément, toute la discussion autour de la théorie devient une branlette intellectuelle.

Bon, c’est vrai, se masturber le cerveau de temps en temps, c’est comme la sexualité, ça ne fait pas de mal, nous sommes d’accord. Et comme dans la vraie vie, c’est une discipline qui a ses limites.

On peut parler de telle ou telle discipline dans le coaching, de tel ou tel outil, oui, nous pouvons. Et nous pouvons le faire des heures durant.

Tout comme on peut parler du tournevis, de son grip, de la qualité de son métal, de ses finitions, et j’en passe. Mais parler, c’est une chose, savoir utilise en est une autre.

Les limites de la théorie

Et quand je vois un coach prendre un marteau pour remettre une visse en place, là, j’ai comme un doute.

La théorie, c’est bien pour briller entre confrères, ça jargonne à volonté, ça part dans des périphrases longues comme l’autoroute entre Paris et Nice. C’est une danse sociale.

Pour autant, est-ce toujours efficace sur le terrain, est-ce utile au client final ? Hé bien non. Certainement pas. Encore une fois, il manque un ingrédient à la théorie.

L’outil n’est rien sans le contexte du client

La théorie est une généralité faite pur être comprise et transmise. Il appartient à chacun de le l’approprier et de savoir la tordre au besoin. Une théorie n’est pas un dogme. Elle est une direction, un cap, une idée.

Et ce qui fait qu’une théorie devient ou non applicable, c’est le champ du contexte. Appliquer bêtement une théorie sans avoir l’information du contexte, c’est inutile.

Aussi, lors de la première session de coaching, et pue importe la demande du client, je prends toujours le temps de contextualiser la personne.

Qui est-elle, quel son parcours de vie, son parcours professionnel, que pense-t-elle de telle ou telle choses dont elle me parle, pourquoi pense-t-elle cela, comment en est-elle arrivée là. Plus j’ai d’information sur la personne, plus j’ai de contexte, et plus je vais pouvoir agir avec précision.

Veuillez noter une chose : je n’ai rien contre la théorie, elle est la base de toute activité, elle indispensable en ce sens qu’elle pose un cadre d’action, et si vous me lisez, vous savez que j’attache de l’importance au cadre.

La théorie, c’est le cadre

Maintenant, la théorie seule, tout comme la pratique seule, cela ne sert à rien. Pour la pratique, j’ai besoin d’un cadre de référence pour me situer, pour prendre mes décisions, et donc pour agir.

Alors, pourquoi est-ce que je vous parle de tout cela ? Pour une simple raison. J’ai vu ces derniers, de nombreux entrepreneurs se faire broyer par le système des personas prônés par un gourou. Pour lui, tout passe par le persona, et le marketing ne peut se vivre autrement que par le persona.

Et malheureusement, il est incapable d’être attentif à ses clients qui seraient en difficulté face ce concept. Et il continue de pousser, pousser, pousser et encore pousser. Et si ça ne marche pas, le problème, c’est le client, pas lui.

Il est un fait que tout coach que nous soyons, nous ne pouvons venir en aide à tout le monde. Pour une simple raison : l’humain.

Par là, j’entends que nous aurons plus d’affinités avec certaines typologies de personnes, et d’autres avec qui le courant passera plus mal.

Aussi, pour éviter cet écueil, il existe une solution : une prise de contact sans engagement, une discussion informelle, simple, durant une trentaine de minutes. Cela permet de mieux se connaitre de part et d’autre.

Et en tant que coach, il faut aussi savoir dire, parfois, que nous ne sommes pas aptes à accompagner telle ou telle personne. Mieux vaut savoir dire non que de se retrouver dans une galère.

Parce qu’une galère, c’est un client qui perd son temps, son argent, un coach qui n’est pas satisfait et qui peut douter de lui. Et puis, le client peut aussi parler du coache en mal. Donc, pour tout le monde, savoir dire non peut être précieux.

Dans le coaching, comme partout, les outils ne font pas tout. Le coaching est avant tout une relation humaine. Les outils ne sont que des moyens, et non une fin.

Ce n’est pas parce que l’on connait la boucle de Dilts que l’on va savoir l’utiliser à bon escient.

Un coach ne jamais oublier que son premier outil, c’est son oreille. S’il en sait pas correctement l’utiliser, alors tout son savoir ne lui sert à rien d’autre qu’à être glorieusement étalé comme on étale de la confiture sur une tranche de pain.

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Ce qu’ils disent de moi

Valérie F.

Rated 4,0 out of 5

Un échange humain.

Effectivement, Stephane dépote.

Plus qu’un coaching, c’est un vrai moment de partage d’expérience de la vie, ce qui rend la discussion riche.

Je me suis fait remuer, et je dois dire que si j’étais réticente, au bout du compte, j’en avais besoin.

Valérie F.

Sophie A.

Rated 3,0 out of 5

Il faut aimer se faire bouger. Ce n’est pas toujours agréable, même si tout se passe dans la bonne humeur et avec le sourire.

On ne se fait pas gronder ou engueuler, mais ça remue, ça bouge.

Stéphane n’est pas là pour te laisser dans tes doutes, il te secoue.

Sophie A.

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ta confiance

Ok, t’a confiance s’est fait la malle, partie sans laisser d’adresse, et depuis, tu galères à la moindre difficulté.

C’est quoi ? Un trauma passé qui te plombe, une rupture sentimentale qui a tiré le rideau ses tes espoirs, tu t’emmerdes au boulot ? Bon, voici de quoi te remettre sur les rails.

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