Comment naissent nos croyances

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L’enfance : le terreau fertile des premières croyances

Nos croyances ne tombent pas du ciel. Elles sont le fruit d’un processus lent, souvent invisible, mais d’une puissance redoutable. Comprendre d’où elles viennent, c’est commencer à entrevoir la liberté de penser autrement.

L’imitation, premier mécanisme d’apprentissage

Dès les premiers jours de notre vie, nous observons. Nous imitons. Nous absorbons. Les enfants, sans filtres, prennent pour vérité absolue tout ce qui leur est dit ou montré. Si un parent affirme « la vie est dure« , cette phrase ne sera pas questionnée. Elle s’imprimera.

Les messages directs et implicites

Les croyances ne viennent pas seulement de ce qu’on nous dit explicitement. Elles naissent aussi des regards, des silences, des non-dits. Un enfant félicité uniquement pour ses bonnes notes pourra croire que son amour-propre dépend de sa performance. Un autre, ignoré lorsqu’il exprime ses émotions, pourra croire que ressentir est une faiblesse.

La société : la fabrique à normes et à croyances

La pression du groupe

Nous grandissons dans des communautés, des écoles, des groupes d’amis. Et pour être accepté, l’être humain est prêt à beaucoup. Adopter les croyances communes devient souvent un réflexe de survie sociale : « si tout le monde le pense, ça doit être vrai ».

Les croyances culturelles invisibles

Certaines croyances sont tellement ancrées dans la culture qu’elles deviennent invisibles. L’idée que « réussir sa vie » passe par avoir un bon métier, une maison, une famille. Ou encore que « l’échec est une honte ». Ces dogmes silencieux modèlent notre vision du monde avant même que nous ayons conscience de pouvoir choisir.

Les expériences personnelles : le ciment émotionnel

Quand une expérience devient une généralité

Une déception amoureuse, un échec professionnel, une trahison… Là où il n’y avait qu’un fait isolé, notre esprit tire parfois une règle : « je ne suis pas aimable », « je suis nul », « on ne peut faire confiance à personne ». C’est le pouvoir des généralisations rapides : poser une croyance pour se protéger.

L’émotion comme super-colle

Plus une expérience est chargée d’émotion, plus elle s’ancre profondément. Les croyances issues de traumatismes, de grandes peurs ou de grandes joies sont les plus solides. L’émotion joue le rôle de super-colle : elle fixe l’idée en nous sans que nous nous en rendions compte.

Les croyances adoptées par « paresse cognitive »

Chercher la simplicité plutôt que la vérité

Remettre en question une croyance demande de l’énergie, du temps, parfois de la souffrance. Notre cerveau, conçu pour économiser ses ressources, préfère souvent adopter ce qui est simple, rassurant, déjà accepté par le groupe.

Les croyances comme raccourcis

Les croyances servent de raccourcis pour interpréter le monde sans tout analyser à chaque instant. « Les gens riches sont forcement heureux », « ce métier est sûr », « si je fais tout bien, on m’aimera ». Même fausses, ces croyances évitent à l’esprit de rester dans l’incertitude.

Peut-on vraiment choisir ses croyances ?

La possibilité de déconstruction

La bonne nouvelle, c’est que les croyances ne sont pas figées à vie. En prenant conscience de leur origine, en les questionnant, il est possible de les assouplir, voire de les transformer. Ce processus demande du courage, car chaque croyance remise en question peut ébranler une partie de notre identité.

Remplacer sans reconstruire : un risque

Attention : remplacer une croyance par une autre sans véritable remise en question profonde revient souvent à changer de prison. Le véritable chemin consiste à apprendre à vivre avec moins de certitudes, à développer une souplesse intérieure.

Comprendre pour mieux choisir

Nos croyances sont les lunettes à travers lesquelles nous regardons la vie. Mais rarement avons-nous choisi ces lunettes consciemment. Elles nous ont été léguées, imposées, inscrites en nous sans notre accord éclairé.

Comprendre comment elles naissent, c’est commencer à entrevoir que nous pouvons, peut-être, un jour, apprendre à les poser… et à regarder le monde autrement.

Les informations publiées sur WhyIsLife.fr ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. WhyisLife.fr ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.

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A propos de l’auteur

Je suis Stéphane Briot, auteur de cet article, coach depuis 2018, fondateur du WhyIsLife.

Et mon vrai terrain de formation, c’est pas une école, c’est la vie. Mon cadre de référence n’est pas académique, il est existentiel.

J’ai traversé 30 ans de chaos, de remises en question, d’obsession pour ce qui fait tenir un être humain debout quand tout s’effondre.
Mon vécu est ma matière première. Jung, Adler, Sinek : ce sont les outils qui m’ont permis de mettre des mots sur le feu intérieur.

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