Comment écrire son avenir

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Stéphane

Malgré le poids du passé, malgré les douleurs, l’avenir est entre vos mains. Qu’avez-vous à y écrire et comment allez-vous l’écrire ?
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Pour certaines personnes, il arrive de vivre avec cette sensation que l’avenir ne se trouve pas devant, mais derrière. Comme si tout était déjà joué, comme si rien de vraiment réjouissant ne pouvait arriver, comme si trouver sa propre place était vain. C’est une sensation, une croyance (limitante) et une vision. L’avenir reste toujours à écrire.

Le passé est-il notre seule définition ?

L’individu peut se définir par son passé. Il peut se définir par son parcours. C’est une réelle possibilité. En effet, nos croyances et notre identité, ainsi que nos comportements au présent trouvent leurs racines dans les événements passés que nous avons vécus.

Chaque individu peut donc légitimement y puiser ce qu’il pense être ce qu’est sa réalité, son existence, et partant de là, envisager des événements à venir sous un angle ou un autre. Qu’il aie ou non raison n’est pas le plus important.

Un même évènement peut être lu et compris selon plusieurs versions, ceci varie en fonction du parcours des uns et des autres.

L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe.

Gustave Flaubert

Quand le passé impacte sur le présent

Ce qui nous intéresse ici, c’est-ce que cette vision peut nous offrir. Une vision offre toujours quelque chose à voir.

Que cela soit sombre et triste, lumineux et excitant, chaque individu peut voir ou ressentir sa vision ce comme bon lui semble. Et c’est bien ici que vont se faire de grandes différences pour l’avenir.

J’ai été élevé et éduqué avec cette idée que chaque jour est un problème. Dès le matin, nous avons appris à voir le côté sombre de l’existence. L’avenir ne nous sauvera pas, et le passé est là pour nous rappeler cette vérité.

Quoi que nous fassions, quoi que nous pensions, quoi que nous voulions, l’amertume, l’ennui, l’échec et la détresse seront toujours là.

Et chaque jour sera ainsi. Il ne sert à rien de lutter contre cette évidente réalité. Ma Famille est frappée par la malédiction, et il nous faut l’accepter, c’est la meilleure chose à faire.

C’est avec cette idée de la vie que j’ai grandi, que j’ai été éduqué. Il n’est pas d’espoir, que la fatalité, que le désespoir et la déception. Allez donc envisager la réussite avec un tel bagage !

Et puis, au bout de longues années, j’ai voulu en finir avec ça. À quoi bon vivre une vie qui ne sert qu’à souffrir, endurer la tristesse, une vie où ne règne que la peur ? Et si je devenais moi même, tout simplement ?

La réalité est simplement une illusion, quoique très persistante. 

Albert Einstein

Quand la colère ne suffit pas

Et qui a décidé que je devais souffrir chaque jour de ma vie ? Qui a le droit de m’imposer une telle existence ? Ma propre Mère, qui se l’est elle-même laissé imposer par son Père ? Et je devrais donc accepter cette vision ?

J’ai voulu me dresser cela. Seulement, je n’étais prêt. Je n’avais pas la foi pour assumer. Et je me suis lourdement effondré.

La colère ne suffit pas. Pas plus que la rage ou l’envie. Pour commencer à voir de monde qui est de sien d’une autre façon, une décision radicale et rebelle n’est pas la solution.

En procédant de la sorte, en luttant contre ce système de croyances que l’on a mis en moi et que j’ai fini par faire mien, je luttais contre moi. Et plus de luttais, plus je renforçais ce contre quoi-le me battais : Moi et surtout, mon système de croyances. Une lutte vaine et déchirante.

Lutter contre le passé, c’est lutter contre soi

Je n’avais pas pleinement, voire pas du tout conscience que c’était contre moi que je me battais. Je pensais sincèrement me battre contre des pensées qui n’étaient pas des miennes.

Seulement, si elles ne venaient effectivement pas de moi, elles faisaient désormais partie de mes croyances et de mes comportements.

Lutter n’aura fait que renforcer ma colère, qui s’est transformé un désespoir, puis en dépression, car j’avais la (fausse) preuve que j étais effectivement “maudit”, condamné à la souffrance. Enfin, c’est ce que je croyais. Ces années furent terribles de douleurs, de peurs, d’angoisses, de paniques, de perdition. J’ai mis longtemps à accepter.

Je restais persuadé de pouvoir rompre cette forme de malédiction, mais le ne savais pas comment faire. Je me sentais terriblement impuissant.

Accepter pour changer d’avenir

C’est en commençant à accepter que j’ai pu commencer à entrevoir la solution. En acceptant d’être responsable de mes choix, de mes actes et de mes pensées. il m’est arrivé de passer de bien meilleures journées

En cessant peu à peu d’en vouloir à la personne qui a réussi à me faire croire à cette sombre vision, j’ai peu à peu pris, pour de vrai, les commandes de ma vie.

En cessant de dépenser une telle énergie à maudire mon passé et à le voir comme mon seul avenir possible, j’ai retrouvé de l’envie et de de force.

En cherchant et trouvant le sens que je souhaitais, moi, donner à mon existence, que me suis fixé un cap dans l’avenir. Je me suis offert un puissant et lumineux phare. Pour déchirer ce rideau de pénombre.

Il m’arrive encore d’avoir peur. Changer un système de croyances si profondément ancré demande du temps et de la patience, ainsi que de l’attention pour ne pas replonger encore.

Voici quelques années que je ne prouve, chaque jour que je peux penser et croire autrement, que je peux vivre, sentir et ressentir autrement, selon ce que j ai, moi, envie de faire de ma vie.

L’avenir n’est plus derrière moi. Il devant moi, et il n’attend que moi et ne dépend que de ce que je veux profondément croire.


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