Le coach qui ne coach jamais…
… sauf en séminaire
T’as cliqué sur son lien.
T’as vu la page d’inscription, les photos léchées, la promesse d’un “séminaire transformateur”, la musique inspirante.
Tu t’es dit : “Wow, ce mec (ou cette nana), il a l’air d’assurer.”
Mais pose-toi cette question simple :
👉 Est-ce qu’il coache vraiment ?
Parce qu’entre tenir un micro devant 200 personnes dans une salle chauffée à blanc… et se retrouver seul avec toi, face à ta peur, ta confusion, ton chaos… y’a un monde.
Et y’en a un paquet, dans ce game, qui préfèrent le confort du show à la vérité du face-à-face.
🎤 Le “coach” qui fait des conférences, pas des séances
Ils ont le look.
Le storytelling calibré.
La posture charismatique.
Et surtout : le business model ultra rentable.
🎯 Une salle remplie.
🎯 Un séminaire à 997€.
🎯 Une offre exclusive à la fin : mastermind, programme en ligne, accompagnement de groupe.
🎯 Et toujours cette punchline : “Je n’accompagne plus en individuel.”
Ah ouais ? Et pourquoi ?
Tu t’es déjà posé la question ?
Souvent, la réponse est simple :
Parce que coacher, vraiment, c’est dur.
Ça demande de :
- Te taire et écouter vraiment
- Te confronter à ta propre impuissance
- Te coltiner la réalité émotionnelle de l’autre
- Te mettre au service d’un chemin que tu ne contrôles pas
Et pour beaucoup de stars du dev perso, c’est trop risqué. Trop nu. Trop inconfortable.
😬 Le one-to-one, c’est là que tout se joue
Un séminaire, c’est calibré. C’est un décor. Une mise en scène. Tu choisis ce que tu montres. Tu racontes ton histoire de résilience, t’en balances plein la gueule au public, tu fais pleurer la salle… et basta !
Mais en face-à-face ?
Là, tu peux pas te planquer.
Là, c’est toi, le client, le silence, et la merde à démêler.
Et c’est là que tu vois qui est un coach… et qui est un acteur.
Un vrai coach, il tient quand :
- Tu bloques
- Tu refuses d’avancer
- Tu répètes tes erreurs
- Tu le confrontes
- Tu doutes même de son utilité
Et tout ça, tu peux pas le vivre dans un séminaire.
🧠 Tu veux un coach ou un showman ?
Un coach, c’est pas un showman.
C’est pas un motivateur qui te balance des punchlines.
C’est quelqu’un qui est là quand t’es dans le dur, dans l’ombre, dans la honte.
Le problème ?
Beaucoup de ces coachs “grands publics” ont construit leur business sur l’évitement et la notoriété sur les réseaux en balançant des généralités.
- Ils évitent les émotions trop brutes
- Ils évitent les vraies confrontations
- Ils évitent l’intimité
- Ils évitent… le réel
Pourquoi ? Parce que le réel, ça bouscule leur autorité, leur image, leur modèle tout-puissant.
Et toi, client, tu restes avec quoi ?
Un shoot d’émotion.
Des notes sur un carnet.
Et une absence totale de transformation durable.
🔍 Comment les repérer (et éviter de te faire avoir)
Voici quelques signaux qui devraient t’alerter :
- Ils ne proposent aucun accompagnement individuel
- Ils justifient ça par : “Je me concentre sur l’impact de groupe”
- Leur discours est bourré de concepts flous, mais jamais adapté à ta réalité
- Ils racontent leur vie, mais ne s’intéressent pas à la tienne
- Ils vendent des séminaires, des masterminds, des replays… mais pas d’espace pour toi
Un vrai coach ?
- Il propose au moins une offre en individuel
- Il sait écouter ton silence
- Il te pose des questions qui te dérangent
- Il reste là, même quand tu fuis
🧨 Faut que tu comprennes un truc : le changement, ça se joue pas sur scène
Tu veux du concret ?
Tu veux avancer ?
Tu veux comprendre pourquoi tu bloques, pourquoi tu doutes, pourquoi tu répètes les mêmes schémas ?
T’auras pas ça dans une salle bondée, les larmes aux yeux pendant qu’un gars te dit “Tu es assez”.
Tu l’auras dans un espace où on te regarde vraiment.
Où quelqu’un ose te confronter, t’écouter, t’attendre, te pousser, te respecter.
Ça s’appelle une relation. Pas un événement.
🚀 Ce que tu veux, c’est pas une star. C’est un putain de coach.
Tu veux du changement ?
Tu veux du courage ?
Tu veux une vraie transformation ?
Alors cherche pas la lumière.
Cherche l’impact.
Cherche la présence.
Cherche quelqu’un qui est prêt à te suivre dans ton chaos, pas juste te balancer de l’inspiration depuis une scène.
Un vrai coach, c’est pas celui qui fait la standing ovation.
C’est celui qui reste là, avec toi, quand plus rien ne fait illusion.
Et crois-moi, c’est là que le vrai taf commence.