Le but de la vie ? Laisse-moi t’expliquer.
À quoi ça sert de vivre ?
Ah, cette foutue question ! Celle qui nous trotte dans la tête quand tout va mal ou même quand tout va bien. Alors, t’es prêt pour une réponse pas dégoulinante de niaiserie ?
Le but de la vie, c’est pas un truc qu’on te sert sur un plateau. C’est pas écrit sur ton front à la naissance. Tu le construis, bordel, avec ce que t’es, ce que t’as vécu et, surtout, ce que tu veux devenir.
Tu cherches un mode d’emploi ? Mauvaise nouvelle.
La vie, mon pote, c’est un bordel organisé. Une succession d’épreuves, de moments chiants, d’extases rares, mais qui te rappellent pourquoi tu te lèves.
T’as pas un but “imposé“. C’est toi qui le crées en comprenant ce qui te fait vibrer.
Moi, ça a été un chemin de croix, avec des dettes, des échecs, et une claque monumentale quand j’ai failli y passer avec cet infarctus.
Tu vois, la vraie question, c’est pas “quel est le but de la vie ?” mais : “qu’est-ce que je veux foutre de ma vie ?”
Décider du but de sa vie
D’abord, arrête de chercher une formule magique.
Le but de ta vie, c’est pas un gâteau au chocolat que t’as juste à suivre sur une recette TikTok. Décider, c’est une grosse claque à l’idée que ta vie est déjà tracée.
Alors, comment tu fais ?
Tu te poses les vraies questions. Pas celles qu’on te rabâche depuis toujours, mais celles qui piquent, qui font peur, et qui te foutent le cerveau à l’envers.
1. Regarde ton bordel intérieur
Pose-toi cette question simple et brutale :
qu’est-ce que je veux ressentir chaque jour ?
C’est pas un job, un titre ou une Rolex. C’est un état d’esprit. T’as envie d’être fier ? D’avoir la paix ? De donner un sens à ton bordel ?
Bah voilà, t’as déjà une piste.
Creuse tes désirs cachés.
Fais le tri entre ce que tu veux vraiment et ce que t’as absorbé des autres.
Souvent, on court après des trucs pour faire plaisir à maman, impressionner les potes ou ressembler à cette connasse d’influenceuse sur Insta. Mais ça, c’est une illusion.
2. Fous-toi la paix et commence petit
Le plus gros piège, c’est de croire que t’as besoin d’un plan en 10 étapes, façon guide IKEA, pour arriver à ton but.
Non, coco.
Tu prends une décision aujourd’hui, tu testes, tu rates, tu ajustes. T’as pas besoin que ce soit parfait. Juste que ça te ressemble.
Exemple :
Quand j’étais coincé dans ma vie à 33 ans, je savais pas que j’allais devenir coach. J’ai juste suivi ce qui m’appelait, étape par étape : l’informatique, puis les sites web, puis le Why.
Se tromper ? C’est obligatoire, mec.
Tu penses vraiment que la vie, c’est un parcours fléché avec des panneaux “pas par là, abruti” ? Bah non.
Se planter, c’est pas un échec, c’est une boussole.
Chaque fois que tu te vautres, t’apprends un truc : sur toi, sur ce que tu veux (ou surtout ce que tu veux pas), et sur la direction qui t’appelle vraiment.
1. Le mythe du “bon choix”
On a tous ce fantasme débile du choix parfait, comme si y avait un bon ou un mauvais chemin.
Faux.
Ton but peut évoluer, changer. Ce que tu veux à 20 ans, c’est pas ce que tu voudras à 40. Et c’est cool comme ça.
Exemple ?
À 22 ans, je pensais que devenir technicien en informatique, c’était ma voie royale. À 33 ans, j’ai compris que c’était juste une étape.
La vie est un brouillon, pas un chef-d’œuvre figé.
Ton Why, c’est pareil. Il grandit avec toi. Aujourd’hui, il te guide vers un truc, demain vers un autre. Tant que t’es honnête avec toi-même, tu seras jamais complètement à côté.
2. Mais si je perds du temps ?
Putain, c’est LA question qu’on me pose tout le temps. La vraie perte de temps, c’est de rien tenter.
Parce qu’en attendant le “bon” choix, tu restes figé, paralysé par la peur de bouger. Alors, ose, plante-toi, et ajuste.
Rappel brutal :
C’est pas parce que tu changes de but que tu repars de zéro. Chaque expérience, même foirée, t’apporte un truc. Et en plus, ça muscle ta résilience.
Savoir si tu es sur le bon chemin ? Écoute-toi, bordel !
La réponse, elle est pas dans les étoiles, ni dans un manuel magique. Elle est là, sous ton nez. Ton corps, ton cœur, ton instinct, ils te parlent.
Le problème, c’est que t’as appris à les ignorer. Alors, arrête deux minutes de chercher des signes divins et pose-toi les bonnes questions.
1. Tu te lèves avec une envie ou une boule au ventre ?
C’est le premier indicateur. Si chaque matin, t’as envie de tout casser (dans le bon sens), c’est que t’es pas mal aligné avec ton Why. Si, au contraire, t’as l’impression d’aller à l’abattoir, il y a un problème.
Ton énergie ne ment pas.
Quand t’es sur le bon chemin, même si c’est dur, t’as cette petite étincelle qui te pousse à continuer. Moi, à 28 ans, j’ai quitté l’intérim pour me lancer dans l’informatique à fond. C’était flippant, mais j’avais cette conviction profonde que j’étais à ma place.
2. Regarde tes résultats, pas tes rêves.
C’est bien beau d’avoir un projet qui te fait kiffer, mais si rien ne bouge dans ta vie, c’est peut-être parce que tu te racontes des histoires. Les vrais chemins alignés avec ton Why produisent des changements concrets, même petits.
T’as appris un truc ? T’as progressé ? Alors, c’est que t’avances.
3. T’es fatigué, mais satisfait ?
Quand t’es sur le bon chemin, ça peut être éreintant, mais t’as cette satisfaction intérieure. Genre, “ok, c’est dur, mais je construis un truc qui compte“.
Si t’es juste fatigué et frustré, c’est le moment de réévaluer.
Suivre son instinct, c’est ça le vrai chemin.
T’as pas besoin que tout soit parfait ou facile. Ce qui compte, c’est que ça vibre, que ça avance, même à petits pas.
Le bon chemin, c’est celui qui te donne l’énergie de te lever, même les jours de galère.
Alors, écoute-toi, ajuste, et fonce.
La vie, c’est pas une ligne droite. Mais c’est toi qui tiens le volant. Alors, prêt à conduire ?
