T’as pas un problème de motivation, t’as un master en mythos internes
Mon pote, soyons clairs : si t’étais payé à te justifier, tu serais millionnaire. À chaque fois que tu repousses une action, t’as une histoire toute prête. Une belle petite fable bien ficelée pour te convaincre que c’est “pas le moment”, que “tu verras plus tard”, ou pire, que “ça sert à rien”.
Et ces histoires, t’y crois. Fort.
Parce qu’elles te protègent.
Mais la vérité ?
Elles te sabotent.
Ce ne sont pas des excuses. Ce sont des murs. Et à force de les empiler, t’as construit une putain de prison autour de toi.
Voici les 3 mensonges les plus courants que tu te sers à toi-même :
- « Je ne suis pas prêt. »
→ Tu ne le seras jamais. Et tu le sais. - « Je dois d’abord finir ça. »
→ Trad : “J’ai peur de me lancer, donc je m’invente des urgences pour retarder.” - « Il me faut plus d’info, de temps, de clarté… »
→ Tu sais déjà ce qu’il faut faire. Ce qu’il te manque, c’est les couilles de le faire.
Pourquoi on préfère les excuses à l’action ? Parce que ça fait moins mal.
L’action te met face à toi-même.
Elle te confronte à ton niveau réel, pas à ta version idéalisée.
Et t’as pas envie de te sentir petit. Incompétent. Inutile.
Alors tu t’inventes une réalité plus confortable. Une bulle mentale où :
- Tu es “presque prêt”.
- Tu as “plein de potentiel”.
- Tu “aurais pu”, si seulement…
Sauf que “presque”, “potentiel” et “aurait pu”, ça te construit rien.
Ça t’endort. Lentement. Comme un somnifère sucré.
Et pendant que tu dors, la vie, elle avance sans toi.
La seule vérité que tu dois encaisser (et elle pique)
Tu veux que ça change ?
Alors faut que t’acceptes un truc brutal :
Tout ce que tu n’as pas fait jusqu’ici, c’est toi qui as choisi de ne pas le faire.
Pas ta famille.
Pas ton boss.
Pas ton passé.
Toi.
Et ce n’est pas grave.
Mais c’est ta responsabilité maintenant. Pas pour te fouetter, mais pour récupérer ton putain de pouvoir.
Regarde ce que tu gagnes quand tu lâches tes excuses :
- Une liberté d’action immédiate.
- Une clarté violente, mais salvatrice.
- Un respect de toi qui revient, pas à pas.
Et ouais, ça fait mal au début. Mais c’est ce genre de douleur qui réveille.
Fous tes excuses à la poubelle (voici comment)
Allez camarade, action. Voilà trois étapes pour te dégager de tes baratins :
- Chope ton excuse préférée.
La plus fréquente, celle qui revient toujours. - Déconstruis-la.
Pose-toi la seule question qui vaille : « Qu’est-ce que ça me permet d’éviter ? »
Et là, tu vas flipper. Parce que la vérité est souvent moche. - Fais l’inverse.
Si ton excuse est “je ne suis pas prêt”, fais un premier pas. SANS ÊTRE PRÊT.
C’est comme ça qu’on avance.
Tu veux bouger ? Commence par fermer le robinet à excuses
T’en as marre de faire du surplace ? Alors arrête d’arroser tes fausses justifications. Elles sont confortables, mais elles te niquent la gueule.
Tu veux vivre ?
Fais un truc qui fait peur. Qui gratte. Qui pique.
Mais qui, enfin, te rapproche de toi.
Parce qu’à la fin, camarade, il n’y a que deux choix :
Agir… ou te raconter encore une autre histoire.