Arrête de jouer la victime
Écoute, j’veux pas t’agresser ni rien, mais faut qu’on cause. Il y a un truc qui me tique chez toi : cet air de victime innocent et abandonné. Ça, c’est de la bobine à deux balles. Arrête de te chouiner dessus tout le temps en te gondolant sur ton sort. Ton numéro de victime, ça ne sert à rien. Au contraire.
Je dis ça pour ton bien, hein. C’est juste que c’est en faisant toujours la même grimace et le même numéro que tu te colles cette étiquette de perdant sur le front. On n’est pas dans une tragédie grecque où tout est joué d’avance, on est dans la vraie vie, et ici, chacun peut tenir les commandes de son destin. Tu piges?
On a tous nos moments de galère. On a tous été coincés, délaissés, largués. On a tous eu des passages à vide. Mais faut pas croire qu’on est les seuls à avoir du mal, ni que c’est une fatalité. Les galères, elles sont passagères. Les tuiles, elles sont momentanées. Les peines, elles sont éphémères. Tout passe, tu vois. Sauf si tu te vautres dedans comme dans un vieux canap’.
J’dis pas que ce que tu as vécu, ça fait pas mal, que c’est pas lourd ou douloureux. J’dis juste que c’est pas en restant dans ta douleur, en la câlinant comme un doudou, que tu vas t’en sortir. Faut accepter, et te bouger l’ami. C’est raide ? Parce que tu crois que la vie que tu t’infliges est douce ?
Prends les choses en main, t’es pas un jouet du destin!
Tu dois te mettre en tête que tu n’es pas qu’un pion sur un échiquier géant. T’es pas là pour subir et gémir. T’es pas condamnée à souffrir toute ta vie. T’es le joueur, pas le pion. T’es le maître, pas le laquais. En te fourrant cette idée dans le crâne, tu verras que ton regard sur le monde et surtout sur ta pomme va changer.
Le coup de pouce, c’est de commencer à te voir comme une personne qui peut agir, plutôt que comme un pauvre gars qui subit. T’as des droits, t’as des capacités, t’as du potentiel. T’es capable de déplacer des montagnes, si tu t’en donnes les moyens.
En plus, tu sais quoi ? À se victimiser tout le temps, on finit par faire fuir les autres. Ceux qui en ont dans le ciboulot, du moins. Parce que, disons-le franchement, qui a envie d’être pote avec quelqu’un qui râle tout le temps ? Qui kiffe passer du temps avec une personne qui se lamente en boucle sur sa vie, ses malheurs, ses misères ?
Faut que tu revois ta copie, mon pote. Que tu changes ta façon de voir les choses. Que tu poses un autre regard sur toi. Que tu choisisses de te battre au lieu de te lamenter. Que tu choisisses de te relever au lieu de te laisser abattre. Que tu te donnes le droit d’être heureux et d’avoir une belle vie.
Alors ta victimisation, ça ne te mène à rien de bon. Au contraire. C’est toi qui tiens les rênes de ta vie et personne d’autre. Alors prends les commandes et change la donne. Je te le dis, en toute amitié. Et souviens-toi : t’es le héros, pas la victime.
Alors agis comme tel, ne lâche pas, même si c’est dur.
Arrête de faire ton misérable, t’es mieux que ça!
Crois-moi, ça ne m’amuse pas de te voir te lamenter comme un chien battu. Ça me fait de la peine de te voir te rouler dans ton désespoir comme dans une flaque de boue. Ce n’est pas toi, ça. T’es pas cette personne. T’es meilleur que ça.
T’arrête pas avec toutes ces conneries de malchance, de fatalité, de mauvais sort. C’est de la bullshit, tout ça. C’est juste des excuses pour ne pas se lever et affronter le gros méchant loup. Et on sait tous que dans la vraie vie, le loup, c’est pas un monstre, c’est juste une épreuve. Une épreuve qu’on peut surmonter, si on la regarde bien en face.
Alors arrête de te perdre dans tes emmerdes et commence à chercher une échelle pour les surmonter. Arrête de te regarder dans le miroir avec cet air de misère et commence à te voir comme celui qui peut vaincre le monstre. Arrête de te taper sur la tête avec cette étiquette de victime et commence à te coller celle de gagnant.
Pour ça, t’as juste besoin de changer de perspective. De prendre les choses en main. De prendre des décisions, d’oser, de te faire confiance. D’arrêter de te laisser ballotter par les vagues de la vie et de commencer à nager avec. De te battre, de te relever, de grandir.
Soit l’acteur de ta vie, pas le spectateur!
T’as pas à subir. T’as pas à attendre. T’as pas à t’incliner. T’as pas à renoncer. T’as à agir. T’as à oser. T’as à te battre. T’as à te relever. T’as à grandir.
Et si tu te plantes ? Et alors ? Les échecs, ce sont pas des fins en soi. C’est juste des pauses. Des arrêts sur image. Des moments pour respirer, pour réfléchir, pour se ressaisir. Pour se relever encore plus fort.
Alors arrête de te victimiser. Arrête de te faire petit. Arrête de te faire du mal. Car tu vois, au final, le seul qui peut vraiment te faire du mal, c’est toi.
Alors regarde-toi bien en face. Choisis ce que tu veux être. Choisis qui tu veux être. Choisis ta vie. Car c’est toi le héros de ta vie. C’est toi le maître de ton destin. Alors fais-le. Prends le contrôle. Sois le héros, pas la victime. Et souviens-toi : t’as pas à subir, t’as à agir. Ça, c’est être un héros. Alors soit-le.
En conclusion
T’as pas une mièvre existence à larmoyer dans ton coin. Tu vaux cent fois mieux que ce que tu penses. T’es un battant, faut juste que tu le réalises.
Cette cape de misérable, elle est trop grande pour toi. Laisse tomber, tu mérites pas ça. Tu mérites l’action, le combat, la victoire. T’as toutes les cartes en main, mon pote. Faut juste que tu aies le courage de les jouer.
Rappelle-toi, le monde est un ring et toi, t’es le boxeur. Si tu tombes, c’est pour te relever plus fort. Si tu perds, c’est pour gagner plus tard. Si tu te fais mal, c’est pour te soigner et reprendre le combat.
La vie, c’est pas un long fleuve tranquille, non. C’est un combat, un défi, une aventure. Et toi, t’es l’aventurier. Alors vas-y, mon pote. Prends ton destin en main.
Sois le héros, pas la victime. Et n’oublie pas : t’es meilleur que ça. Allez, dévore le monde, car c’est toi qui commande. Et arrête de faire ton misérable, on a assez rigolé.
L’oeil du coach
Il est essentiel de comprendre que tu as le pouvoir et la force de changer les aspects négatifs de ta vie. Oui, nous avons tous nos moments de faiblesse, nos épreuves et nos défis, mais il est faux de croire que c’est une fatalité.
L’aspect temporaire de nos problèmes est souvent négligé. La psychologie positive, une branche de la psychologie qui a commencé à se développer dans les années 2000 avec le psychologue Martin Seligman, nous enseigne que nous avons la capacité d’affecter notre propre bonheur et bien-être en choisissant notre façon de considérer la vie.
Tu n’es pas simplement un spectateur, une victime de ton existence. Des études telles que celles menées par Carol Dweck sur la mentalité de croissance montrent que nous pouvons actuellement changer notre destin en adoptant une perspective plus positive et proactive.
C’est toi le maître, le protagoniste principal de ta vie. Il est important de te considérer comme quelqu’un capable d’agir, de prendre des décisions, de relever des défis, plutôt que de te voir comme quelqu’un qui subit.
La psychologie cognitive nous apprend que notre façon de penser affecte directement notre réalité. Les pensées négatives engendrent des sentiments négatifs et inversement. Alors choisis de penser positivement, de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Refuse de te fondre dans cette mentalité de victime.
En fin de compte, c’est ton choix qui fera la différence. Choisis de te relever, de te battre, de grandir. Choisis d’être le héros, pas la victime. Devenir le maître de ta vie n’est pas une option, mais une nécessité. Alors lève-toi, respire, regarde-toi dans le miroir avec fierté et rappelle-toi que tu es plus fort que tu ne le penses.