L’égalité homme-femme ? Mal posée. On parle d’égalité mais on oublie que les règles sont pipées dès le départ. Les différences physiologiques n’excusent rien. Ce qu’il faut, c’est pas copier les hommes, c’est accéder aux mêmes chances. Et pour ça, faut parler d’équité, pas de symétrie….
Tu veux respecter les femmes ? Commence par te taire et écouter. Le sexisme, c’est pas toujours flagrant. Parfois, c’est un compliment moisi. Parfois, c’est ton égo qui surchauffe face à une féministe en colère. T’as pas à plaire. T’as à comprendre, à corriger, à désapprendre. C’est ça, être un homme….
Elles veulent prouver qu’elles sont à la hauteur. Tout le temps. Partout. Résultat ? Elles s’usent, se vident, s’oublient. Et si le patriarcat les a bien dressées, c’est aujourd’hui leur propre voix qui les pousse à l’extrême. Et si on arrêtait de devoir mériter sa valeur ?…
Tu peux plus parler librement : ton téléphone te corrige, ton ton est analysé, et si tu blesses (même sans le vouloir), t’as un stage de “parole douce” obligatoire. Le monde est lisse, bienveillant… et flippant. Tu parles plus, tu récites. Tu ressens plus, tu simules. T’es vivant ? Pas sûr….
Les nouveaux gourous ne meurent plus : ils s’uploadent dans des IA pour continuer à coacher leurs abonnés après leur mort. Leur égo vit dans le cloud, leur business aussi. Toi, t’es vivant, paumé, et toujours en quête. T’as pas besoin d’un prophète digital immortel. T’as besoin d’un toi réel….
Tu voulais aller mieux. On t’a vendu des vidéos à 997€, sans réponse, sans écoute, sans impact. Résultat ? Tu doutes encore plus. T’es pas con, t’étais juste plein d’espoir. Et ils s’en sont servis. Tu mérites mieux que ça : un vrai chemin, pas un mirage sous influence….
Sous la tyrannie du mindset positif, on n’a plus le droit d’aller mal. Tristesse, colère, peur ? Censurées. Résultat : on crève dedans en silence. Ce texte démonte cette dictature émotionnelle et t’apprend à survivre sans te trahir….
Tu veux te remettre de ta rupture ? T’as pas le choix. L’État te colle 5 séances obligatoires avec un psy. Sinon, ton « dossier affectif » te plombe. Chaque séparation devient un dossier, chaque larme un indicateur de résilience. Bienvenue dans l’amour sous surveillance….
Trop lent ? Trop sensible ? Trop humain ? On t’optimise. Dans ce monde, rêver, douter ou ralentir, c’est un bug. Ton cerveau devient une machine régulée, boostée, performante… et vide. Plus de crise existentielle, plus de créativité. Juste des zombies calibrés pour livrer. Et toi, tu survis ou tu te réveilles ?…
Bienvenue dans un monde où tes émotions sont vues comme un bug. Un implant te module en temps réel : plus de tristesse, plus de colère, plus de vraie joie. Tout est régulé, nivelé, neutralisé. T’es calme, fonctionnel… et vide. La paix a gagné. Toi, t’as perdu ton humanité….
Tu veux donner ton avis ? Tu passes un test. T’as pas la “Licence de Clarté Mentale” ? Tu la fermes. Réseaux bloqués, blogs censurés, opinion interdite. Le moindre mot devient une autorisation. Résultat : marché noir de la parole, langue lisse, débat mort. Et une société propre… mais vide….
Dans ce monde, ton état mental est noté. Ton ISM conditionne ton droit à tout : logement, emploi, crédit, relations. Une baisse ? T’es blacklisté. T’as plus le droit d’aller mal, même en silence. Le développement personnel devient un masque social, et la performance émotionnelle une obligation. T’es pas un humain. T’es un score….
À 15 ans, t’as plus une crise existentielle. T’as un coach d’État. T’es guidé, recadré, formaté. Pas coaché ? T’as pas le droit de voter, de bosser, ni de te marier. Les rebelles ? Médicamentés, classés “à risque”. Le développement personnel est devenu un outil de conformité. Et ta liberté ? Elle tient dans un carnet d’objectifs S.M.A.R.T….
Tu veux un enfant ? Passe un test psy. Si t’échoues, t’es stérilisé temporairement. Le droit de procréer devient un privilège. Surveillance, grossesse sous contrôle, marché noir parental, culpabilité sociale… Bienvenue dans un monde où l’instinct ne suffit plus. Il faut être validé. Formaté. Coaché….
Tu veux comprendre comment parler à une féministe radicale sans te faire découper en deux phrases ? Voici le lexique parfait : “allié”, “patriarcat”, “safe space”, “mansplaining”, “sororité”… Derrière ces mots : du sens, parfois. Mais surtout, une arme sémantique qui exclut plus qu’elle n’inclut….
Le sexisme bienveillant, c’est pas une galanterie inoffensive. C’est une manière douce de te faire comprendre que tu restes à ta place. Derrière le compliment se cache une infantilisation. Et si tu veux l’égalité, commence par refuser qu’on t’enferme dans un rôle mignon mais limitant….
Le sexisme ordinaire, c’est pas une insulte. C’est une habitude. Une “blague”, un commentaire, une remarque en passant. Rien de violent, mais tout est là : dans la répétition, dans la banalisation, dans l’usure qu’on inflige aux femmes chaque jour. Et si tu veux vraiment l’égalité, commence par écouter. Et changer….
“Tu l’as dit, je le sais !” – Et voilà, la scène de ménage est lancée. Mais si ce n’était pas une question de vérité, mais de perception ? Si le vrai sujet, c’était la blessure derrière la phrase mal entendue ? Vouloir avoir raison, c’est facile. Réparer la relation, c’est plus courageux. Et ça, c’est ton vrai job….
Tu dis que t’es en colère à cause des autres ? Faux. C’est toi qui exploses parce que t’as pas posé tes limites, parce que t’as pas écouté tes besoins. Ta colère parle de toi, pas d’eux. Tant que tu rejettes, tu répètes. T’es pas une victime de l’autre, t’es un mec qui fuit son bordel intérieur….
Tu veux changer ? Commence par démonter toutes les excuses bidons que tu te racontes. “Pas le bon moment”, “je veux comprendre avant”, “je suis pas prêt”… Elles sonnent bien, mais elles te clouent sur place. Ce que t’appelles prudence, c’est juste de la peur déguisée. T’as pas besoin d’une méthode. T’as besoin d’honnêteté….