TLDR;
La résilience, définition
“Faire preuve de résilience”, c’est un peu comme tomber dans un trou noir, se demander si la lumière reviendra un jour, et puis finalement se relever.
Avec des genoux éraflés et une clope imaginaire à la main (bah oui, parce que t’as arrêté de fumer, hein), tu te remets en marche.
C’est prendre les coups, les encaisser, et décider que malgré tout, tu vas avancer dans la vie.
Ce n’est pas une question de refuser la souffrance, essaie donc de la refuser, bonne chance. Non, c’est bien une question de transformer chaque échec en tremplin, même si tu dois d’abord passer par une bonne descente aux enfers.
Bref, c’est être le phénix qui renaît de ses cendres, même quand on t’a cramé la gueule une fois de trop.
Comment j’ai fais preuve de résilience dans mon parcours de vie
Alors, la résilience, camarade, je te la connais par cœur. Et toi aussi, tu vas vite comprendre de quoi je parle. Tiens, imagine-toi à 28 ans, encore enchaîné à des petits boulots juste pour payer les factures. Tu bosses comme un dingue, mais rien ne te fait vibrer. Pas une once de passion. Tu te lèves, tu fais ce que t’as à faire, et tu recommences. La boucle infernale. Résilience ? C’est cette capacité à pas jeter l’éponge, à continuer de chercher. Tu sais pas encore où, mais tu sais qu’il y a un chemin.
Ensuite, 33 ans, me voilà devenu administrateur réseau. De zéro à senior en quelques années. Tu vois l’idée ? Pas parce que je suis un génie, mais parce que j’ai continué à pousser. Un pas après l’autre, en apprenant à chaque virage. C’était pas un coup de bol, c’était de la résilience pure.
2009, coup de massue. Ma fille naît, et juste après, boum ! Premier infarctus. Mort subite. Je vois cette foutue lumière. Là, c’est le vrai test, mec. Je me dis “c’est fini”. Mais non. Résilience, c’est ce qui t’attrape par le col, te secoue et te ramène. Je suis revenu pour elle, parce que j’avais une raison de continuer. Faut avoir des raisons, crois-moi.
2013, ma fille est diagnostiquée avec une maladie rare. Handicap à vie. Là, t’as le choix : te laisser bouffer par la douleur, ou l’encaisser et continuer à vivre. J’ai choisi la deuxième option, pas parce que c’était facile, mais parce que je n’avais pas d’autre option. Résilience, c’est accepter que tu ne contrôles pas tout, mais que tu continues à avancer avec ce que tu as. Pas de victimisation. Juste de la force.
Puis en 2017, je découvre le Why avec un bouquin. Révélation. Après des années à me chercher, je décide de tout recommencer à zéro. Encore. Cette fois avec un objectif : aider les autres à formuler leur Why. Le plus grand acte de résilience, c’est de croire que tu peux toujours recommencer, peu importe le nombre de fois que t’es tombé.
Et enfin, 2022, deuxième infarctus. À ce stade, tu te dis peut-être “ok, il est cuit”. Mais non, je me relève encore, j’arrête de fumer, je fais face à tout ce que j’avais enfoui pendant des années. C’est ça la résilience : plonger dans tes blessures les plus profondes, en sortir tout ce que t’as jamais voulu voir, et en faire une force.
Alors, camarade, si tu te sens perdu, au bord du gouffre, rappelle-toi que la résilience, c’est pas être invincible. C’est être cabossé et avancer quand même. Le pire serait de rester à terre, et ça, tu ne veux pas que ça soit ta vie.
Faire preuve de résilience, concrètement
La résilience, c’est pas un super pouvoir réservé à quelques élus. On l’a tous en nous, qu’on le veuille ou non. C’est ce qui t’a permis, quand t’étais gamin, de continuer à avancer même quand la vie te balançait des coups bas. T’as beau avoir l’impression que tu touches le fond, tu te relèves. Pourquoi ?
Parce que t’as pas vraiment le choix en fait, soit tu restes au fond, soit tu te relèves. Et crois moi, la vie, c’est mieux quand tu avances.
C’est un peu comme respirer. Tu peux essayer d’arrêter, mais ton corps, lui, il va toujours trouver une façon de s’accrocher. La résilience, c’est pareil. Elle est là, qu’on la reconnaisse ou pas.
Maintenant, on n’a pas tous le même niveau, ça, c’est sûr. Regarde mon parcours. Est-ce que, quand j’enchaînais les petits boulots sans âme, j’avais la même résilience que quand j’ai dû affronter mon premier infarctus ou la maladie de ma fille ? Pas du tout.
Tu te construis. Chaque coup de la vie renforce ta carapace ou te déchire un peu plus, selon la manière dont tu décides d’y faire face. C’est pas qu’on est inégaux en résilience, c’est qu’on l’a pas tous mise à l’épreuve de la même manière, pas encore.
Et oui, tu peux la développer. Crois-moi, c’est pas inné. On parle souvent de résilience comme si c’était une question de volonté. Mais c’est plus subtil que ça. T’apprends à être résilient en vivant, en tombant.
J’ai appris à 33 ans en gravissant les échelons dans l’informatique, puis à nouveau quand j’ai dû me reconstruire après mes infarctus. Tu développes ta résilience à chaque épreuve, chaque fois que t’affrontes ce que t’aurais préféré éviter.
Mais comment tu fais, concrètement ? C’est en refusant de te voir comme une victime. T’as le droit d’être à terre, d’avoir mal, d’être en colère.
Mais la résilience, c’est d’accepter que ces émotions, elles ne te définissent pas. C’est décider, encore et encore, que tu vas utiliser la merde que t’as traversée pour en faire quelque chose.
C’est un muscle, camarade. Plus tu l’exerces, plus il se renforce. Et à chaque obstacle que tu surmontes, ta résilience gagne en puissance.
Alors oui, on l’a tous en nous, mais ce que tu en fais dépend de toi.
