Mais pourquoi se justifier ?
Se justifier, c’est un réflexe que beaucoup adoptent pour se protéger, se dédouaner ou même simplement être compris.
Mais à force de toujours vouloir s’expliquer, tu finis par t’enfermer dans un cycle qui te bouffe de l’intérieur. Chaque justification est un mur que tu construis entre toi et ta propre liberté.
Le vrai problème ? Ce n’est pas ce que les autres pensent de toi, mais ce que tu penses de toi-même. Et tant que tu cherches des excuses, tu restes bloqué, prisonnier de tes propres schémas.
La seule sortie ? Découvrir pourquoi tu agis comme tu le fais, ton Why. Là, tu n’auras plus besoin de te justifier. Tu agiras en pleine conscience, aligné avec toi-même.
Prêt à voir pourquoi tu es ton propre frein ?
Si je ne me justifie pas, les autres penseront que j’ai tort : fausse croyance
T’as sûrement déjà pensé ça, non ? Si tu ne te justifies pas, les autres vont croire que tu es en tort, que tu acceptes les critiques sans broncher.
Alors tu te lances dans des explications à rallonge pour montrer que tu as de bonnes raisons. Mauvaise idée, camarade.
Exemple concret ? Imagine un manager qui prend une décision impopulaire dans son équipe. Plutôt que de s’y tenir fermement, il passe son temps à expliquer pourquoi il l’a prise, à justifier chaque détail. Tu sais ce qui se passe ? L’équipe finit par ne plus le respecter. Il donne l’impression de douter de lui-même et de sa décision. Chaque justification affaiblit son autorité.
J’ai fait pareil dans le passé. À chaque mauvais choix, je me justifiais en long et en large : “c’est pas ma faute, c’est les circonstances.” Résultat ? Personne ne me prenait au sérieux. Pas même moi ! Je n’étais pas crédible à mes propres yeux. C’est dire.
Quand j’ai arrêté de me justifier et que j’ai assumé mes décisions, même les mauvaises décisions, j’ai regagné du respect. Pas besoin de plaire à tout le monde.
La vérité, c’est que les autres penseront ce qu’ils veulent. Te justifier ne changera rien à ça, au contraire, ça renforcera l’idée que tu es en faute. Assume tes actes, et laisse les gens penser ce qu’ils veulent.
Se justifier pour être mieux compris : une illusion
Tu penses que si tu expliques bien tes raisons, les autres vont forcément mieux te comprendre. Mais se justifier constamment, c’est se piéger. Plus tu parles, plus tu te perds dans des détails inutiles, et moins les autres t’écoutent vraiment.
Exemple ? Prenons une réunion d’équipe où un collègue arrive en retard. Il passe cinq minutes à expliquer que son train avait du retard, que la circulation était affreuse, que son chien était malade. Résultat ? Tout le monde est agacé, et au lieu de comprendre sa situation, les gens le perçoivent comme quelqu’un qui ne sait pas gérer son temps. Sa longue justification renforce une mauvaise image de lui.
Dans ma vie, je faisais pareil. À chaque fois que j’étais en retard à un rendez-vous pro, je bombardais de justifications : “c’était à cause de ceci, à cause de cela.” Ça ne faisait que renforcer l’impression que j’étais désorganisé. Le jour où j’ai arrêté de m’expliquer, en disant simplement “Désolé, j’ai fait une erreur”, tout a changé. Les autres respectent davantage quelqu’un qui assume ses actions.
Se justifier n’amène pas la compréhension, ça crée de la confusion et de la frustration. La vraie compréhension vient de la clarté et de l’authenticité. Fais simple, assume tes actes, et tu verras que tu n’as pas besoin de t’expliquer pour être respecté.
Se justifier, c’est garder le contrôle : une illusion totale
Tu crois que te justifier te permet de garder le contrôle de la situation. Que plus tu expliques, plus les gens vont comprendre que tout est sous contrôle. Mais en réalité, se justifier, c’est perdre le contrôle. Plus tu t’étales, plus tu donnes du pouvoir aux autres.
Un exemple ? Imagine un chef d’entreprise qui, après avoir perdu un client important, passe son temps à justifier la situation : “Ce n’était pas notre faute, c’était à cause de l’économie, des concurrents, des imprévus.” Il pense montrer qu’il maîtrise la situation, mais en réalité, il donne l’image de quelqu’un qui subit les événements. Les partenaires perdent confiance, se disant qu’il n’a pas les rênes en main.
Moi aussi, j’ai longtemps cru que me justifier, c’était contrôler mon image. Après mes nombreux échecs, j’essayais d’expliquer à tout le monde pourquoi ça n’avait pas marché.
Résultat ? Plus je me justifiais, plus je passais pour un gars qui ne savait pas où il allait. C’est seulement quand j’ai arrêté de me justifier que j’ai vraiment repris le contrôle. J’ai assumé mes erreurs, et là, les gens ont commencé à me respecter.
Se justifier, c’est donner ton pouvoir aux autres. Le vrai contrôle, c’est l’assurance de tes choix. Si tu assumes tes décisions, sans chercher à prouver quoi que ce soit, tu restes maître du jeu.
Le Why : la clé pour sortir du cycle des justifications
Pourquoi te justifies-tu ? Parce que tu n’es pas aligné avec toi-même, tout simplement. Quand tu n’es pas clair sur tes motivations, tu as besoin d’expliquer tes actions aux autres pour chercher une validation extérieure.
Alors, si tu connais ton Why, ce qui te pousse vraiment à agir, tout ça devient inutile. Ton Why, c’est la boussole qui t’empêche de douter et de tomber dans la spirale des justifications.
Exemple concret ? J’ai passé des années à me justifier auprès de mes proches pour mes choix de carrière. “Je fais ce boulot parce que je dois payer les factures“, “Je n’ai pas le choix.”
Mais le jour où j’ai découvert mon Why — aider les gens à comprendre ce qui les motive profondément — tout a changé.
Je n’avais plus besoin d’expliquer à qui que ce soit pourquoi je faisais ce que je faisais. J’étais aligné avec mes valeurs et mes actions parlaient pour elles-mêmes.
Quand tu trouves ton Why, tu agis avec assurance et conviction. Plus de justifications, plus d’excuses.
Tu avances, en étant pleinement acteur de ta vie, et les autres te suivent sans que tu aies besoin de te perdre en explications. Parce que tu sais pourquoi tu fais ce que tu fais, et ça, c’est puissant.