
On dit souvent que le passé est le passé. Voilà, c’est passé, finito ! Terminato ! Oublié. Ce qui est fait est fait.
Comme ce serait chouette ! Imagine, tu vis un truc, et paf, oublié. Quand c’est douloureux, bah voilà, envolée la douleur, elle n’existe plus. Au revoir le passé ! Heu…
Bah on ne serait pas dans la merde tiens ! Parce que si l’on efface le passé, on efface donc tout ce qui est bon, tout ce que l’on aurait appris. Nous serions donc des adultes avec l’esprit d’un nourrisson. Voilà qui pourrait être drôle !
Donc, le passé est là, il reste avec nous. Il nous accompagne quand il ne nous hante pas. Alors, oui, ce qui est fait ne pourra plus jamais être changé.
Dans bien des cas, il reste la douleur, le sentiment d’injustice, l’impuissance, et cette peur qui se loge en nous, sans même que nous le sachions.
De façon naturelle, nous nous protégeons, nous nous surprotégeons. Nous mettons en place des stratégies d’évitement.
Sans que nous en ayons conscience, nous culpabilisons et nous faisons taire la douleur, les douleurs. Parce que ce monde nous demande d’être fort, d’avancer, toujours, coute que coute, quoi qu’il en coute.
Alors, nous enfouissons tout cela. En espérant que « cela passe ». Seulement, non, ça ne passe pas. Et un jour, l’anxiété, l’angoisse, la peur, les douleurs, tout revient.
Cela peut prendre des années ! Et on se demande ce qui se passe. On ne comprend pas. Alors, on en fait quoi du passé ? C’est l’objet de cette vidéo.