Le syndrome de l’imposteur

Camarade, t’es déjà resté là, à te demander « Pourquoi moi ? Suis-je vraiment à la hauteur ? » Tu n’es pas seul. Ce foutu syndrome de l’imposteur, c’est un vrai cauchemar, te faisant douter de tes propres succès. Parlons-en sans détours. T’es prêt à dégommer ces pensées toxiques ? Allez, c’est parti !
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La FAQ du syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur, la définition

Le syndrome de l’imposteur (ou ne pas se sentir légitime) est l’un des termes les plus recherchés sur internet. Ce sentiment se produit souvent, réussite ou pas, quand on ne sent pas pas tout à fait à sa place.

Alors, quand on écoute ce qui se dit sur le sujet, y’a pas de quoi sauter au plafond.

Le syndrome de l’imposteur, c’est ce saboteur intérieur qui te murmure à l’oreille que tu n’es pas à la hauteur, que tu ne mérites pas tes réussites, et que tôt ou tard, tout le monde va le découvrir. Tu te sens comme un acteur dans ta propre vie, toujours sur le point d’être démasqué.

Ce n’est pas simplement de la fausse modestie ou un manque de confiance en soi. Non, c’est cette voix insidieuse qui te fait douter de tes propres compétences, même quand toutes les preuves disent le contraire.

Tu es là, à te poser des questions : « Moi, vraiment ? Est-ce que j’ai ce qu’il faut ? »

Alors que tu devrais être là, à célébrer tes victoires et à te préparer pour les prochains défis.

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Comment ça fonctionne ?

Le syndrome de l’imposteur fonctionne comme un cercle vicieux psychologique où une personne doute constamment de ses réussites et craint d’être démasquée comme une « fraude ». Voici son fonctionnement synthétique :

  1. Succès Initial : L’individu réussit une tâche ou atteint un objectif.
  2. Attribution du Succès à des Facteurs Externes : Au lieu de reconnaître ses compétences, la réussite est attribuée à la chance, au hasard, ou aux efforts de quelqu’un d’autre.
  3. Doute de Soi : La personne se sent indigne de son succès et craint de ne pas pouvoir le répéter.
  4. Peur d’être Exposé : Il y a une peur constante que les autres découvrent qu’il ou elle n’est pas aussi compétent(e) ou intelligent(e) qu’ils le pensent.
  5. Surchargé de Travail : Pour compenser, l’individu peut travailler plus dur, ce qui conduit à la réussite mais renforce également la croyance qu’il ou elle n’est pas vraiment compétent(e).
  6. Répétition du Cycle : Chaque nouveau succès renforce la croyance erronée que la personne est un imposteur, perpétuant le cycle.

Les différents type du syndrome

Le syndrome de l’imposteur, cette sensation persistante de douter de ses compétences malgré les succès évidents, se manifeste de différentes manières. Les chercheurs ont identifié plusieurs types distincts :

  1. L’Expert : Cette personne se sent constamment obligée de connaître chaque détail avant de commencer un projet et craint d’être exposée comme inexpérimentée ou ignorante.
  2. Le Super-héros : Ce type de personne s’efforce de travailler plus dur que les autres pour prouver qu’il est digne. Il est souvent épuisé à force de vouloir prouver sa valeur.
  3. Le Soliste : Celui-ci préfère travailler seul, pensant que demander de l’aide signifierait admettre une faiblesse ou une incompétence.
  4. Le Génie naturel : Ces individus s’attendent à réussir du premier coup et se sentent honteux et inadéquats s’ils doivent lutter ou échouer.
  5. Le Perfectionniste : Ils fixent des objectifs extrêmement élevés pour eux-mêmes, et toute erreur ou imperfection est ressentie comme un signe de leur propre médiocrité.

Ces différents types reflètent la manière dont les personnes vivent et gèrent leurs succès et leurs échecs.

Aux origines de ce syndrome

Qui est à Blâmer ?

Tu penses que c’est de ta faute ? Laisse-moi te dire ce n’est pas uniquement de toi qu’il s’agit. La société, les attentes irréalistes, et même les personnes autour de toi peuvent alimenter ce monstre. Mais sache que tu as le pouvoir de le mettre au tapis.

Alors, à la prochaine occasion où ce foutu syndrome essaie de faire irruption dans ta vie, regarde-le bien en face et dis : « Pas aujourd’hui ! »

On présente souvent le syndrome de l’imposteur comme une maladie, un trouble, un échec à être soi, pleinement confiant.

Ce serait presque un trouble de de la santé mentale, qui nécessiterait l’intervention d’un médecin.

On va calmer le jeu. Le syndrome de l’imposteur est un sentiment, un regard sur soi, sur sa propre valeur, sur ses propres compétences et il est possible, vraiment possible, de le surmonter, de s’en libérer. C’est du domaine psychologique et ce n’est en rien une maladie. C’est pénible, c’est gênant, mais pas un trouble mental non plus.

Alors, comme tout ce qui se passe à l’intérieur de soi, tout ce qui est de l’ordre psychologique, cela va demander un peu de travail et de temps, ainsi que de la volonté pour ne pas revenir aux vieux réflexes et anciennes habitudes.

Pour dépasser ce phénomène, il faut se dire dire que l’on est capable, parce que c’est une réussite. La réussite d’une prise de conscience, comprendre que l’on se vouait à l’échec, la réussite face à cette tendance à se déprécier, à réduire ses chances au plus proche du néant.

Se défaire du syndrome de l’imposteur est une tache en soit, une tache qui va t’aider à libérer ton potentiel.

Et dans la vidéo ci-dessus, je te propose une vision totalement différente, une vision positive de toi-même, parce qu’attaquer un tel syndrome en ce sentant dans l’imposture, ce n’est pas évident.

Pour retrouver la voie des succès, aussi petits soient ils, pour en profiter aussi pleinement que possible, pour libérer tes capacités, te sentir à la hauteur, au niveau, pour changer tes pensées et les rendre plus agréables, plus vivifiantes, tu as besoin d’un coup de pouce positif et constructif, c’est l’effet que cette vidéo devrait te faire.

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Dédramatiser le sentiment d’imposture

Le syndrome de l’imposteur est traité comme un vrai problème, quelque chose de lourd, de pénible de difficile.

Alors, se coltiner le syndrome de l’imposteur, y’a pas de quoi être fier parce que les experts te parlent du manque de confiance en long, en large et en travers.

De nos jours, on parle du syndrome de l’imposteur comme une maladie grave, un truc que l’on ne peut soigner que difficilement.

Ou bien, marketing du développement personnel oblige, on va te proposer les X étapes simples pour régler son compte à cette maladie définitivement.

Et si finalement, en y regardant autrement, le syndrome de l’imposteur recelait de belles choses ?

Et si dans le fond, le syndrome de l’imposteur recelait des valeurs de dingues que tu possèdes et dont tu ignores l’existence et qui, pourtant, te seraient bien utile ?

Hé bien, j’ai une belle nouvelle pour toi, une bonne nouvelle. Oui, le syndrome de l’imposteur n’est pas qu’une fatalité.

Oui, être touché par le syndrome de l’imposteur, c’est aussi très bien, parce que cela raconte de belles choses sur toi, sur ce que es, sur tes principes, tes valeurs

Je ne vais pas refaire tous les discours sur le sujet. Nous le savons, le syndrome de l’imposteur est un manque de confiance en soi et un manque d’estime de soi.

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Des parents trop exigeants

Le gamin qui arrive avec un joli 16 sur 20, et puis le parent qui le toise, avec un certain dédain, ou alors, qui pense bien faire en lui expliquant qu’un 16, c’est bien, mais que 20 serait plus mieux bien encore. Il fut une époque où les parents étaient durs avec les mioches, ils pensaient que c’était bon pour leur apprendre la vie.

Je te laisse imaginer comment un tel comportement peut flinguer la confiance en soi quand ça dure durant des années.

Le gamin pensait, à juste titre, avoir bien bossé, avoir une belle note, et là, il se fait défoncer. Alors, forcément, plus tard, il va se passer quoi ?

Bah il se sentira comme un con quand il recevra des félicitations sur son travail, son comportement. Et il se demandera ce qu’il se passe.

Il ne pourra pas croire que c’est bien à lui que cela arrive. Finalement, tout cela, ce ne sera qu’un coup de chance, pas quelque chose qui vient de lui, pas quelque chose du durable.

Bien souvent, le syndrome de l’imposteur va donc venir de la famille. Un père, une mère, ou des grands-parents, en résumé, une figure d’autorité dans l’enfance? Une figure s’étant montrée très, trop, exigeante avec l’enfant.

L’absence d’un foyer stable

Dans des cas plus dramatiques, un gamin qui fut placé dans un foyer ou une famille d’accueil et pour qui l’amour et la chaleur humaine étaient des choses qui se regardaient à la télé, difficile de se sentir à sa place, de trouver sa voie et donc, d’avoir confiance en soi.

De fait, il y a là toute la place pour que ce syndrome de l’imposteur se fasse une belle place. Plus tard, il restera ce gout étrange, ce gout d’être incapable, d’être différent (en moins bien), d’être déphasé, d’être resté cet enfant que l’on dévalorise.

Il faudra peut-être en passer par la technique de l’enfant intérieur pour commencer à se défaire de ce syndrome de l’imposteur.

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Positif le syndrome de l’imposteur ?

Alors, qu’est-ce que me fait penser et croire que le syndrome de l’imposteur est une bonne chose ? Ma propre vie, et mon expérience en tant que coach.

En tant que coach, j’ai eu l’occasion de discuter avec des centaines de personnes. Et dans le nombre, beaucoup étaient touchées par ce syndrome.

Et ces mêmes personnes avaient un point commun : elles voulaient bien faire. Elles avaient toutes et tous une volonté farouche de bien faire. Et une peur terrible de se planter.

Donner ce qui manque au monde

Dans bien faire, j’entends faire plaisir aux autres. Faire plaisir aux gens qui leur font confiance dans le monde du travail, faire plaisir aux gens qui les aiment dans la sphère privée.

Ces gens touchés par le syndrome de l’imposteur étaient et sont encore des gens avec de vraies belles valeurs humaines. Ils veulent donner ce qu’ils n’ont pas eu, ils veulent apporter au monde ce dont les adultes d’alors les ont privés.

Je ne sais pas pour toi, mais moi, je trouve cela touchant, émouvant, beau.

Ce truc m’a vraiment frappé à un moment. Pourquoi, comment je m’en suis rendu compte, je ne sais plus, c’est venu « comme ça ». Et depuis, ça tourne dans ma tête et il fallait que je le pose, que je le dise.

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Ne pas se sentir légitime n’est pas une maladie

J’ai été touché par cette envie que ces gens avaient, par cette volonté de vouloir apporter quelque chose de bon, par ce désir de faire plaisir.

Et plus encore, par le respect qu’ils ont pour l’autre, pour l’individu, pour l’humain.

Au contraire de biens des gens qui ne voit l’autre que comme un moyen de s’affirmer en le dominant, en le roulant, en l’utilisant pour soi, la grande majorité des gens touchés par le syndrome de l’imposteur sont des personnes qui expriment un profond respect pour l’individu qui est en face d’eux.

Ainsi, ne pas se sentir légitime n’est clairement pas une maladie. Au contraire ! C’est presque un don du ciel (ok, j’en rajoute un peu ^^)

Oui, il existe un passif douloureux, il existe parfois même un traumatisme encore présent. C’est vrai.

Cependant, il existe aussi une base sur laquelle la personne peut s’appuyer : ce respect et cet amour de l’autre, parce qu’il est vrai, parce qu’il est sincère.

Et franchement, ce type de valeur là, aujourd’hui, ce n’est pas ce qui est mis en avant le plus souvent, alors que nous en avons toutes et tous vraiment besoin.

Un petit truc qui aide

Pour t’aider dans le quotidien, pour t’aider à avancer vers de meilleures sensations, voici un petit truc que j’utilise depuis, et qui m’aide bien.

Quand je suis pris par les mots de ma mère qui viennent à résonner en moi, genre « tu n’y arriveras pas, t’es nul, t’es pas à la hauteur », je prends mon carnet, mon stylo, et je note mes idées noires, en quelques lignes, ça évite de garder cela en moi. Avec le temps, la toxicité d’une telle pensée s’estompe.

Ainsi, je les expulse de moi, je les sors de moi, et je prends conscience qu’elles ne sont pas à moi, que c’est une autre personne qui a mis cela en moi.

Cela m’aide ensuite à me concentrer sur ce que je veux moi, sur ce que j’ai envie de faire, moi. Je vais peut-être me planter, mais ce sera juste moi. Pas moi et le passé, moi, rien que moi.

Ainsi, je pourrais essayer de comprendre pourquoi j’ai merdé, comment je me suis planté, et essayer à nouveau, juste moi. Je ne serais plus pollué par cette voix du passé.

Et je le fais dans chaque domaine de ma vie, dès que cette voix revient. Et cette voix, pour ma part, était partout dans ma vie. Alors, peu à peu, avec patience et détermination, je note, je note, je note, et j’agis.

J’aurais aimé t’offrir une solution magique, un truc qui fonctionne une bonne fois pour toutes, seulement, j’ai pas trouvé. Pas faute d’avoir testé, mais j’ai pas trouvé.

Alors, je te donne ce que j’ai qui fonctionne. Cela demande du travail, de l’attention, de la concentration. C’est vrai.

En y réfléchissant un peu, ce n’est pas anormal. Parce que là, tu vas faire face à des réflexes qui sont installés après des années à entendre des saloperies sur toi, des choses souvent fausses. Durant des années, pratiquement tous les jours, tu as entendu ces choses qui ont grignoté ta confiance, ton estime.

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Se reconstruire

Durant des années, sans répit, des adultes, parfois de bonne fois, ont défoncé cette confiance en toi, et finalement, quand tu t’es éloignés d’eux, que restait-il de cette confiance, de cette estime ? Bien peu de chose.

Il est donc important de reconstruire, bout par bout, pièce par pièce, brique par brique. Et forcément, c’est du temps. Toutefois, si cela peut paraitre pénible, d’une, c’est bien moins pénible que de continuer de se ruiner le moral, et de deux, chaque brique posée est une brique posée, une bonne fois pour toutes.

Aujourd’hui, que cela soit dans ton activité de solopreneur, ou dans ta vie quotidienne, donne toi un cadre, cela va t’aider à te situer, à te positionner. Tu as besoin de ce cadre pour te reconstruire. Et même, paradoxe en vue, en sortir. Mais quand tu seras en dehors du cadre, tu le sauras et tu pourras revenir.

Personne ne sera jamais parfait, toi, moi, lui, elle, personne ne le sera jamais. Tous autant que nous sommes, confiance ou pas, nous ferons des erreurs.

L’idée n’est pas de devenir un monstre de confiance, de tout réussir, l’idée est d’avoir assez de courage pour faire ce que tu as envie de faire, au moins d’essayer avec confiance.

C’est en faisant un pas après l’autre que l’on apprend à marcher. Hé bien voilà. C’est pareil. Une brique après l’autre. Et tu peux commencer dès maintenant.

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Ce qu’ils disent de moi

Valérie F.

Rated 4,0 out of 5

Un échange humain.

Effectivement, Stephane dépote.

Plus qu’un coaching, c’est un vrai moment de partage d’expérience de la vie, ce qui rend la discussion riche.

Je me suis fait remuer, et je dois dire que si j’étais réticente, au bout du compte, j’en avais besoin.

Valérie F.

Sophie A.

Rated 3,0 out of 5

Il faut aimer se faire bouger. Ce n’est pas toujours agréable, même si tout se passe dans la bonne humeur et avec le sourire.

On ne se fait pas gronder ou engueuler, mais ça remue, ça bouge.

Stéphane n’est pas là pour te laisser dans tes doutes, il te secoue.

Sophie A.

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Un type à dit un jour « soyez vous même, les autres sont déjà pris« . C’est pas con. Mais, on fait comment pour être soi ?

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